24.11.14

Cameroun: Reservoir Minerals identifie 30 km de minéralisation aurifère à Bibemi


Cameroun: Reservoir Minerals identifie 30 km de minéralisation aurifère à Bibemi 
20 novembre 2014 09:11

(Agence Ecofin) - Reservoir Minerals Inc., détenant des actifs d’exploration sur les métaux de base et précieux en Europe et en Afrique, serait sur une minéralisation aurifère extensive dans sa licence Bibemi à laquelle elle a ajouté la licence riveraine Wapouzé de 364 km2 dans le nord du Cameroun.

La compagnie canadienne, cotée à Toronto et à Berlin, a annoncé le 18 novembre la mise en évidence à Bibemi, suite à l’échantillonnage des tranchés au cours de la saison sèche 2014, une minéralisation à haute teneur d’or culminant à 10,95 g/t sur 3,6 m à partir de 2,6 à 6,2 m.

Ce résultat confirme un « excellent potentiel de minéralisation aurifère proche de la surface sur environ 19 km », a indiqué Simon Ingram, Pdg de Reservoir Minerals, compagnie qui détient au total quatre licences d’exploration au Cameroun et au Gabon.

M. Ingram souligne, par ailleurs, que le lavage artisanal de l’or à la batée sur des alluvions a révélé un autre potentiel dans le sud-est de la licence et étend à environ 30 km la minéralisation aurifère connue à ce jour dans la licence Bibemi.

Jusque-là, Reservoir Minerals comptait avec une formation aurifère longue d’environ 20 km à Bibemi et sur laquelle des échantillons de tranchés en 2012 avaient révélé une teneur de 2,26 g/t d’or sur 10m.

La licence Bibemi est transférée depuis 2012 à Reservoir Minerals Cameroon SARL, une joint-venture formée par  le Bureau d’études et d’investigation Géologico-Minières, Géotechniques et Géophysiques (BEIG3 SÀRL) du Cameroun avec Reservoir Minerals qui y a une participation de 90%.



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Cameroun : C&K Mining cède ses actifs sur le diamant de Mobilong à un investisseur sino-américain

Brice R. Mbodiam


Cameroun : C&K Mining cède ses actifs sur le diamant de Mobilong à un investisseur sino-américain
jeudi, 20 novembre 2014 12:09


(Agence Ecofin) - La société C&K Mining, détentrice depuis décembre 2010 du permis d’exploitation du gisement de diamant de Mobilong, dans la région de l’Est du Cameroun, a cédé la majorité de ses actifs dans ce projet minier à un certain M. Yang, milliardaire d’origine chinoise résidant à Hong-Kong, mais dont certaines sources autorisées affirment qu’il détiendrait un passeport américain. 

Selon nos sources, qui révèlent qu’une Assemblée générale de C&K Mining s’est tenue le 19 novembre 2014 à Yaoundé, après un Conseil d’administration tenu à Séoul le 2 novembre dernier, M. Yang est le «nouvel actionnaire majoritaire» de cette société minière issue d’un joint-venture entre opérateurs coréens et camerounais. Les partenaires coréens, qui étaient jusqu’ici majoritaires «avec plus de 50%» dans le capital de C&K Mining, n’en contrôlent plus que «moins de 10%», apprend-on. La transaction, dont le montant n’a pas été révélé, a discrètement eu lieu depuis «fin 2013».

Cette cession des actifs survient après le scandale qu’a créé le gisement de diamant de Mobilong en Corée du Sud, à partir de décembre 2010. En effet, cette année-là, C&K Mining, qui a exploré ledit gisement à partir de 2006, a été accusé d’avoir surévalué son potentiel (736 millions de carats dans un premier temps, soit 5 fois la production mondiale, puis un réajustement qui ramènera le potentiel final à 420 millions de carats), afin de faire de la spéculation sur la bourse de Séoul.

En effet, après l’obtention du permis d’exploitation en décembre 2010, et fort du potentiel déclaré finalement faux, le titre C&K Mining avait grimpé sur la bourse de Séoul, multipliant son cours «par 4,6 en seulement 16 jours», avait indiqué Frédéric Ojardias, correspondant de RFI en Corée. Une embellie dont avaient profité de hautes personnalités coréennes et les responsables de C&K International, maison-mère de C&K Mining, lesquels avaient cédé leurs actifs au prix fort, avant que le cours du titre dégringole plus tard.

Un potentiel controversé, mais jamais démenti

Une action en justice sera intentée contre les responsables de la junior minière coréenne, dont le Chaiman sera interpellé puis incarcéré en Corée au mois de février 2013. Deuk Gyun Oh n’a été libéré qu’à la fin du mois de septembre 2014. Ceci, apprend-on de sources proches du dossier, après une longue audition (de 9h à 19h) devant la Cour de justice de Séoul, le 15 septembre 2014, du Camerounais Paul Ntep Gwet, ancien Coordonnateur du Cadre d’appui à l’artisanat minier (CAPAM), un programme gouvernemental destiné à encadrer les artisans miniers dans les zones de production.

Cet expert minier camerounais, qui a travaillé sur la quasi-totalité des projets miniers en cours dans le pays, a été invité à témoigner par la firme C&K Mining, afin de rassurer la justice coréenne sur l’existence réelle d’un gisement diamantifère de niveau mondial dans la localité de Mobilong, dans la région de l’Est du Cameroun. Le CAPAM est par ailleurs actionnaire à 10% dans C&K Mining, entreprise qu’il a contribué à créer avec des partenaires coréens et d’autres opérateurs nationaux.

Bien que le potentiel du gisement diamantifère de Mobilong soit controversé, aucune contradiction fiable n’a jusqu’ici été apportée à la dernière estimation faite par C&K Mining (420 millions de carats) et toutes les parties s’accordent à dire qu’il s’agit d’un gisement de niveau mondial. Surtout grâce à sa partie conglomératique encore non évaluée (C&K a été invité à conduire, pendant 3 ans, des opérations d’évaluation et de certification), mais qui est jugée plus importante que la partie alluvionnaire (sa mise en exploitation immédiate était autorisée après l’obtention du permis), dont le potentiel total n’est estimé qu’à 230 000 carats de diamants.

Fer de Mbalam : Ce que le Cameroun gagne vraiment


François Bambou
Fer de Mbalam : Ce que le Cameroun gagne vraiment 
lundi, 17 novembre 2014 14:15  

La vérité sur les gains du Cameroun dans le cadre de l’exploitation du minerai de fer de Mbalam.

Le Cameroun floué lors de la signature de la convention en vue de l’exploitation minière de Mbalam ? C’est en tout cas la thèse soulevée par un récent rapport du Columbia Center on Sustainable Investment (CCSI), un organisme américain qui dit avoir analysé la convention entre le Cameroun et les futurs exploitants du minerai de fer de Mbalam. Ce rapport assez mal renseigné sur bien des aspects a vite soulevé la réaction d’experts camerounais, qui soulignent de nombreuses insuffisances qui induisent le cabinet américain en erreur, l’amenant à minimiser les gains à engranger par le Cameroun dans le cadre de ce programme, qui va mobiliser quelque 3500 milliards de francs CFA pour sa mise en place. C’est dont un des plus grands projets infrastructurel et minier jamais construit en Afrique centrale. «Non, le Cameroun n’a pas été berné, au contraire. Les conclusions du Rapport Columbia sont inexactes dans la mesure où elles sont basées sur des hypothèses incorrectes », plaide un responsable du Cabinet Financia qui conseille le Cameroun dans la conception et la mise en œuvre des aspects financiers du projet. Cette conclusion est motivée par les raisons suivantes : « le Rapport Columbia se base sur un total des investissements du projet inférieur de 2 milliards USD au total des investissements réels ce qui augmente artificiellement le taux de rentabilité (26% dans le Rapport Columbia contre 17,8% dans la Convention) ; Plusieurs dispositions de la Convention ne sont pas prises en compte dans le Rapport Columbia à l'instar de la redevance domaniale, le fonds de développement durable et de soutien à la communauté et les routes du Projet. Ce biais réduit les projections des revenus de l'Etat Camerounais de près de 700 millions US$ (350 milliards de Francs Cfa, NDLR) cumulés, nominaux sur 25 ans ». Par ailleurs, souligne le même interlocuteur, le rapport Columbia limite les projections dans la mesure où il ne tient pas compte de près de quinze (15) années d'exploitation supplémentaires prévues dans la Convention, ce qui a également pour inconvénient de priver son analyse de 15 ans de ressources engrangées par le Cameroun. Il s’agit pourtant ‘information publiques. L’organisme américain les aurait il délibérément ignoré ? A quelle fin ? Mystère.

Dans le détail, cet expert note que les projections du Rapport Columbia  sont opérées sur la base d'un prix FOB supérieur de 63% à celui prévu dans la Convention. Ce prix est donc artificiellement élevé par rapport à celui qui constitue la base de l'accord entre l'Etat camerounais et Sundance. Par exemple, pour souligner les prétendues pertes fiscales que subirait le Cameroun, le prix à long terme FOB du pris en compte dans le Rapport Columbia (117 US$/t coût assurance fret (CIF) en Chine et 93 US$/t free on board (FOB) au Cameroun) est basé sur un minerai dont la teneur en fer est de 100%, « ce qui est inexact », s’empresse de préciser la contre expertise de Financia. Car les termes des calculs effectués dans le cadre de la convention entre le Cameroun et le consortium d‘exploitation du minerai de fer de Mbalam sont plutôt de 111 US$/t coût assurance fret (CIF) en Chine et 57 US$/t free on board (FOB) au Cameroun, ces prix étant basé sur 63,1 % de teneur en fer. Mieux, même pour ce qui est des couts de transport du minerai, les « experts » américains estiment à 24 US$ / tonne le coût relatif au fret maritime, ce qui des le cadre des études comparatives des tarifs est faux car de Kribi à Qingdao le cout est plutôt de 40 US$/t environ. Le Rapport Columbia indique une production au Cameroun en phase" inférieure de près de 65% à celle indiquée dans la Convention. De ce fait, il biaise les projections financières du Projet et ne correspond à l'accord entre L'Etat camerounais et Sundance. « Par conséquent, s’indigne le document de contre expertise, le prix à long terme du Rapport Columbia ne correspond ni aux caractéristiques du minerai de Mbalam, ni au benchmark de fret maritime », conclut cette analyse qui taille en pièces les « arguments » du Columbia Center on Sustainable Investment (CCSI).

Le Rapport Columbia n'inclut pas une part significative des revenus de l'Etat Camerounais (350 millions US$ cumulés sur 35 années d'exploitation) au titre de la redevance domaniale. Une autre confusion apparait dans les aspects sociaux, lorsque le cabinet Columbia estime la Contribution du Promoteur dans le Fonds de développement durable et de soutien à la  communauté à 0,7 million US$ par an pendant la période de construction. Alors que le volume de ressources allouées à la RSE au profit des communautés est indexé sur les profits des compagnies opérants dans le projet : 0,75 % des profits nets des sociétés de projet après taxe durant la période d'exploitation. Au total donc, estiment les experts Camerounais sur cet aspect, le Rapport Columbia ne  considère pas une part  significative des engagements de Sundance au titre de ce  fonds environ 100 de revenus cumulés nominaux sur 40 ans environ selon la Convention). Toujours concernant la RSE au bénéfice des camerounais, la Convention stipule que les sociétés de projet s'engagent sur un budget minimal de formation qu'elles utiliseront directement ou par l'intermédiaire de leurs Co-contractants Principaux et/ou Sous-traitants Principaux, de la manière suivante : pendant la Phase de Construction, une somme totale minimum de 3,5 milliards de francs Cfa, la quelle sera renouvelée si la phase de construction excède trois ans, elle s'engage à renouveler. Puis chaque année pendant la phase d’exploitation, ces firmes consacreront un total de 1,5 milliards de francs Cfa par an à la formation de camerounais aux métiers de la mine. L’objectif des autorités camerounaises, en incluant cette clause, était de faire du Cameroun, un pays exportateurs de main d’œuvre et de savoir faire minier dans une sous-région où nous sommes seuls à parler anglais, langue par excellence de l’activité minière. 

Sur les baux de projet également, l’étude querellée indique que les baux divers (différentes redevances sur l’occupation foncière) sur le projet sont de l’ordre de 1millions de dollars par an. Or si c’est effectivement le cas pendant la période de construction de la mine, ces baux montent à 10 millions de dollars par an au cours de la période de d’exploitation. De ce fait, sur les 35 ans d’exploitation, l’étude des américains ne prend pas en compte quelques 175 milliards de Francs Cfa de gains directs pour l’Etat.

Plus grave, le conseiller de l’Etat camerounais estime que le Rapport Columbia ignore le cadre tarifaire annexé à la Convention, précisant que l'Etat Camerounais s'est assuré d'un dimensionnement des infrastructures ferroviaires et portuaires pouvant disposer d'une capacité de 100 millions de tonnes. « Cette capacité est supérieure de 65 millions de tonnes à la capacité initiale prévue dans la Convention pour les besoins de Cam Iron (35 millions de tonnes). L'Etat Camerounais sera ainsi en mesure de bénéficier de revenus significatifs du fait de l'utilisation de ces infrastructures par les tiers et de l'augmentation éventuelle du prix du fer ».



18.11.14

Aliko Dangote promet de mettre en service sa cimenterie du Cameroun avant la fin de l’année 2014


Aliko Dangote promet de mettre en service sa cimenterie du Cameroun avant la fin de l’année 2014 
mardi, 18 novembre 2014 14:56

(Agence Ecofin) - Le 1er novembre 2014, le milliardaire nigérian Aliko Dangote (photo) a effectué une brève visite d’inspection du chantier de sa cimenterie en construction sur les berges du fleuve Wouri à Douala, la capitale économique du Cameroun. A cette occasion l’industriel nigérian a promis que les premiers sacs de ciment de Dangote Cement seront sur le marché camerounais avant la fin de l’année 2014 courante.

Selon lui, les retards accusés dans le démarrage des activités de cette cimenterie, initialement prévue pour être mise en service en janvier 2014, puis août et enfin octobre 2014, sont d’ordre essentiellement technique. Il s’agit, par exemple, de la congestion du port de Douala, qui a ralenti l’importation des équipements destinés à la construction et l’installation de l’usine.

Cependant, à ce jour, confie l’équipe à l’œuvre au Cameroun, la cimenterie Dangote de Douala est «réalisée à 90%». Face à ce constat fait lors de sa brève visite d’inspection du 1er novembre dernier, apprend-on, le milliardaire nigérian a loué les efforts des membres de son équipe de travail au Cameroun, ainsi que les autorités publiques, qui «ont travaillé main dans la main pour l’aboutissement de ce projet»

Contrairement aux prévisions initiales, la 3ème cimenterie du Cameroun (après Cimencam et Lafarge et Cimaf du groupe marocain Addoha) produira non plus un million de tonnes par an, mais finalement environ 1,5 million de tonnes de ciment de type 42.5, dès sa mise en service.
Pour un début, l’usine Dangote de Douala, qui a englouti 50 milliards de francs Cfa, emploiera de manière permanente 77 Camerounais et 11 expatriés, ainsi que 250 ouvriers temporaires chaque mois.

BRM

Source

Une firme chinoise accroit de 40 pour cent sa production pétrolière au Cameroun

APA 
17/11/2014 à 11:22 UTC

La société Addax Petroleum Cameroon Company LLC, filiale du géant pétro-gazier de Chine, Sinopec, a annoncé avoir accru de 40 pour cent sa production nette depuis l’acquisition de 80 pour cent d’actions de Pecten Cameroon Company LCC.

La compagnie souligne avoir mis en œuvre une campagne de forage active pour la remise en valeur du champ pétrolier Mokoko Abana, améliorant la production en la portant du niveau moyen de 15 000 bopd à environ 18 500 bopd.

Addax Petroleum déclare entre autres, avoir procédé à la récupération du pétrole dans des champs arrivés à maturité, pourtant en chute libre de la production il y a encore quelques années, à l’instar du champ pétrolier Mokoko Abana, qui a enregistré une augmentation de 20 pour cent de sa production.

Il s’agit d’un champ vieux de plus de trente ans avec environ 130 puits forés, dont 90 sont toujours en production, 20 fermés et d’autres en état d’abandon où Addax aurait notamment utilisé des « approches innovantes qui ont permis de réduire les coûts opérationnels et d’accroître la production en appliquant des solutions adaptées à des actifs de ce genre », assure-t-on au sein de cette entreprise.


Signature : APA

17.11.14

Sinopec, le géant pétro-gazier chinois, pourrait bientôt produire bitume et lubrifiants au Cameroun

(Agence Ecofin) - Déjà présent dans l’exploration et l’exploitation pétrolière et gazière au Cameroun, à travers Addax Petroleum, Sinopec, le plus grand groupe pétro-gazier en Chine, a créé depuis le 2 octobre 2014, Sinopec International Petroleum Service Corporation Cameroon, en abrégé Sinopec Service Cameroon LTD. Cette nouvelle entité, selon l’annonce légale y afférente, qui vient d’être rendue publique, élargie considérablement le champ de compétence de Sinopec dans le pays.

En effet, en dehors de l’exploration et de l’exploitation pétrolière et gazière, Sinopec Service Cameroon LTD envisage d’exercer tout ou partie des activités suivantes : le négoce des produits pétroliers, la production du bitume, le contrôle de qualité sur les produits pétroliers, la production et la commercialisation de lubrifiants, ou encore le raffinage du pétrole, activité dans laquelle Sinopec est le premier en Asie et le 3ème mondial.

Dirigée par Huang Xialong, son tout premier DG, la nouvelle filiale du groupe pétro-gazière chinois, qui revendique une augmentation globale de 40% sur sa production pétrolière au Cameroun, a son siège à Douala, la capitale économique du pays.


Fer de Mbalam: Le projet reprend vie au Sud

Roger Takala

Fer de Mbalam, le projet reprend vie

mardi, Nov 11 2014 : Fer de Mbalam, le projet reprend vie 

La réunion qui s’est déroulée récemment dans les services du gouverneur du Sud entre les responsables de Cam Iron et les autorités administratives avait pour objet la mise en œuvre de la déclaration d’utilité publique(DUP), première étape de ce projet. 

Les discutions de la mise en œuvre du projet de chemin de fer de Mbalam long de 510Km et qui ont porté également sur l’impact environnemental et sur les droits des populations marquent le début effectif de ce projet qui a connu un retard dû aux partenaires financiers.

D’un montant  global de plus de 4 000 milliards de franc cfa, le projet de fer de Mbalam  a pour nouveaux partenaires financiers dont le principal est la Standard Bank, une banque Sud-Africaine de renommée internationale.  La première phase du projet concerne la DUP dans 13 arrondissements dans les départements de l’Océan, du Dja et Lobo et de la Mvila qui constituent un corridor. Un corridor qui passe à 49% dans les zones forestières de ces unités administratives. Les 35 millions de tonnes de fer qui seront exploités par an vont entrainer des besoins énergétiques. Des 510 Km de chemin de fer qui seront construits, 446 Km seront en terre Camerounaise et 64 Km du coté Congolais.

Pendant six mois à compter du 23 octobre 2014, des réunions d’informations et de sensibilisations des populations riveraines seront menées par les préfets et sous-préfets des localités sus citées, ceci sur la supervision d’un comité technique régional présidé par le gouverneur de la Région du Sud. Puis suivront l’identification et l’évaluation des biens des populations pour expropriation, avant le début proprement dit des travaux.     

Sur le plan environnemental, les responsables ont rassuré que des analyses ont été préalablement faites et continueront à l’être. Les tonnes de fer en poudre dont seulement 10% seront transformés en boule de fer au Cameroun après 10 ans d’exploitation du gisement seront non seulement mouillées pour éviter les envols susceptibles d’être nocifs aux populations mais couverts également par des bâches avant d’être transportées dans les camions jusqu’au terminal du port en eau profonde de Kribi. En dehors de ces précautions, les responsables de Cam Iron qui pilotent le projet disent avoir prévu une voie de contournement qui sera bitumée, question de ne pas perturber la circulation des biens et des personnes.      

Pour les responsables de Cam Iron, des études d’impacts environnementaux ont été menées et des plans d’actions arrêtés pour que les populations soient encadrées dans leur communauté respective.  «Les droits des populations riveraines et la protection de l’environnement seront respectés tout au long du projet», a assuré Alain Owona, responsable chargé des questions environnementales et communautaires.

 «Je crois que c’est une bonne nouvelle,  une nouvelle importante qui doit intéresser toutes les populations des régions du Sud et de l’Est. Je m’en réjouis que cette réunion que je viens de présider, marque le point de départ de la mise en œuvre  de la DUP relative aux travaux de construction de la ligne de chemin de fer Mballam qui est un projet gouvernemental extrêmement important et qui s’inscrit dans le cadre des grandes réalisations»,a souligné jules Marcellin Ndjaga Gouverneur du Sud.


Bowleven compte sur l’amodiation d’Etinde, au Cameroun, pour financer son développement au Kenya

Bowleven compte sur l’amodiation d’Etinde, au Cameroun, pour financer son développement au Kenya 
jeudi, 13 novembre 2014 18:45
 
(Agence Ecofin) - Bowleven Plc, compagnie d’exploration sur le pétrole et le gaz active en Afrique, a rendu public le 12 novembre ses résultats préliminaires de l’année achevée au 30 juin 2014 marquée de la pose de « jalons clés » vers la conversion des ressources en réserves et a annoncé des activités d’envergure pour les douze prochains mois. « Nous avons fait des progrès constants au cours de l’année en posant un certain nombre de jalons clés dans notre processus vers la conversion des ressources en réserves et la création de nouvelles valeurs à travers de futures activités d’exploration et d’évaluation », a dit Kevin Hart (photo assis à droite), Chief Executive de Bowleven.

M. Hart s’est félicité que la compagnie ait décroché les droits camerounais d’exploitation du permis Etinde de 2316km2, qui sont un quitus pour l’exploitation du gaz sur le bloc MLHP-7 pour une période initiale de 20 ans. Au cours des douze prochains mois, la compagnie, cotée à Londres et très active au Cameroun, envisage de participer au forage de quatre puits potentiels d’exploration et de d’évaluation d’envergure.

Mais avant, elle veut achever au plus vite son amodiation de 50% d’intérêt dans le permis Etinde à Lukoil et NewAge, devant lui rapporter environ 250 millions de dollars, ainsi que des plans de forage à court terme sur Bomono, deux blocs onshores couvrant 2328 km2dans le bassin Douala.

Le pétro-gazier basé à Edinburgh espère, suite à cette transaction, présenter un bilan assez solide pour financer entièrement les activités de sismique sur le bloc 11B au Kenya et de nouvelles acquisitions en Zambie qui ont apporté à son portefeuille, relève-t-il, des « intérêts d’exploration préliminaires ». 


Cameroun: Addax Petroleum accroît de 40% sa production nette

Cameroun: Addax Petroleum accroît de 40% sa production nette 
vendredi, 14 novembre 2014 09:52
 
(Agence Ecofin) - Addax Petroleum, filiale du plus grand groupe pétro-gazier de Chine Sinopec, s’est prévalu, le 7 novembre, d’être la compagnie la plus active de l’upstream au Cameroun, annonçant avoir accru de 40 % sa production nette depuis son acquisition de 80% de participation au 31 octobre 2011 dans Pecten Cameroon Company LCC, devenue dès lors Addax Petroleum Cameroon Company LLC. 

Elle souligne avoir mis en œuvre une campagne de forage active pour la remise en valeur du champ pétrolier Mokoko Abana, améliorant ce faisant la production en la portant du niveau moyen de 15000 bopd à environ 18500 bopd.

La filiale du plus grand raffineur de l’Asie et troisième au plan mondial relève y avoir optimisé la récupération du pétrole dans des champs arrivés à maturité, en pleine chute libre de la production en 2011 sur le champ pétrolier Mokoko Abana, pour remonter la pente et augmenter la production de 20%.

Mokoko Abana est, a-t-elle fait noté, un champ vieux de plus de 30 ans avec environ 130 puits forés dont 90 sont toujours en production, 20 sont fermés et d’autres sont abandonnés. 

Selon Addax Petroleum, l’exploitation d’un vieux champ comme Mokoko Abana nécessite des approches innovantes. Elle explique avoir réussi, grâce à l’expertise-maison, à y réduire les coûts opérationnels et à accroître la production en appliquant des solutions adaptées à des actifs de ce genre. La filiale de Sinopec compte répliquer l’expérience de Mokoko Abana ailleurs au Cameroun et dans ses actifs à travers le monde. 


13.11.14

Mbalam/Nabeba Iron Ore Project: More Time To Source For Financing

Godlove BAINKONG

A Sundance report says government has given it up to June 30, 2015 to comply.
 
According to Sundance Resources Limited, an Australian firm whose subsidiary, Cam Iron, is bracing up to mine iron ore in Mbalam, East Region of Cameroon, government has given it additional time to source for financing to take the hope-raising project off the ground. Going by the 2014 activity report published by Sundance, “The government of Cameroon has extended the date to complete the conditions precedent to the Mbalam Convention to at least 30 June 2015. Failure to achieve the conditions precedent prior to that date will, if no further extension is granted, result in the cessation of the Mbalam Convention which may be considered an event of default as defined in the various convertible note deeds in place.”

Why The Extension?
When government signed the convention with Cam Iron on November 29, 2012 Cam Iron and its umbrella firm, Sundance Resources Ltd, were given 18 months (beginning November 29, 2012) to mobilise at least 4.7 billion dollars, about FCFA 3,000 billion, money needed for the first phase, before it is served an exploitation permit.

What Path Covered?
As at today, all infrastructure agreements for the project have been signed. After signing the Engineering, Procurement and Construction (EPC) contract for the construction of ports and rail infrastructure for the Mbalam-Nabeba Iron Ore Project with Cameroon on June 5 in Yaounde, Sundance Resources and the Portuguese constructor, Mota-Engils, penned a similar agreement with Congo on June 18, 2014. Also, Mota‐Engils Africa was appointed as the EPC contractor to undertake the work for both the port and rail infrastructure. The role of Mota-Engils consists in providing a detailed design, construction, testing and commissioning of the 510-km railway from the Mbarga mine in Cameroon to the Mineral Terminal Facility at Lolabe on the west coast of Cameroon, the 70-km rail spur line from the Nabeba Mine in the Republic of Congo (Congo-Brazzaville) to the Cameroon railway; and a 35-Mtpa deep water Mineral Terminal Facility, including stock yards, capable of loading ‘China-max’ vessels.

How Far With Financing?
Standard Bank from South Africa was also chosen as the financial partner to secure financing over 6-9 months following the signature of the Railway Agreement and the Mineral Terminal Agreement. It will lead the syndicate of financial institutions that intend to support the project. Standard Bank and Mota-Engil Africa, sources say, are also advancing plans for an alternative funding strategy based on Build, Own Operate and Transfer model for port and rail infrastructure.

What Hope?
What makes the project’s financing more feasible is the long-term off-take contract Sundance signed with a leading global commodities trader, Noble Resources International. According to the terms of the agreement, Noble will buy all the production for the first 10 years of operation outside that allocated to project equity participants. Stakeholders say the contract with Noble Resources International will help facilitate completion of debt funding for the construction of the port, rail and mines infrastructure needed to take off mine production.


Au Cameroun, un braquage dans la société minière chinoise Cincam tourne au drame

Au Cameroun, un braquage dans la société minière chinoise Cincam tourne au drame 
 jeudi, 06 novembre 2014 07:22
Dans la nuit du 2 au 3 novembre 2014, a rapporté le Quotidien gouvernemental camerounais, M. Tcheng Bung Yang, un exploitant minier chinois a trouvé la mort. Le drame a eu lieu au cours d’un braquage à la société minière chinoise Cincam, dans le village Goyo, situé à une quarantaine de Km de la ville de Bétaré Oya, terreau de l’exploitation de l’or dans la région de l’Est.

Ce jour-là, apprend-on, un groupe de sept individus a débarqué sur le site minier exploité par la société Cincam, a neutralisé les ouvriers qui ont été tous dépouillés sans réchigner. Tcheng Bung Yang, lui, a résisté en menaçant les assaillants à l’aide d’une machette, avant de se faire tuer. Deux suspects ont déjà été interpellés par la police. Aucune information n’indique cependant qu’en dehors des effets et l’argent arrachés aux ouvriers, les assaillants ont emporté de l’or.

Ce n’est pas la première fois que les sociétés minières installées à Bétaré Oya sont la cible de bandits. L’on se souvient que dans la nuit du 29 au 30 décembre 2012, toute la production «d’or d’une semaine» la société chinoise Mindou Sarl avait été emportée par des bandits.
Début 2012, ce sont 8 kg d’or qui avaient été emportés dans les locaux de la société C&K Mining, toujours dans la ville de Bétaré Oya, dans laquelle s’est intensifiée l’activité d’extraction d’or depuis 2007, année au cours de laquelle le gouvernement camerounais avait lancé l’opération de sauvetage des 13 tonnes d’or menacées d’ennoiement par les travaux de construction du barrage de Lom Pangar.
 

Cameroun : des opérateurs suggèrent la création d’un Fonds de développement de la mine industrielle

Cameroun : des opérateurs suggèrent la création d’un Fonds de développement de la mine industrielle 
 mercredi, 12 novembre 2014 09:39
Bien que le Cameroun dispose de gisements miniers de niveau mondial, à l’instar du fer de Mbalam et de Nkout, du Nickel et du cobalt de Lomié, ou encore du diamant de Mobilong, ce gigantesque potentiel demeure inexploité à ce jour, à cause de l’inexistence d’une véritable industrie minière. Aussi, pour l’instant, l’activité minière dans le pays est-elle largement dominée par l’exploitation artisanale (qui contribue à seulement 1% dans la formation du PIB du pays), peu génératrice de revenus en comparaison avec le potentiel existant.

Selon la Fédération minière du Cameroun, un regroupement d’opérateurs locaux récemment constitué, la transition de l’artisanat minier à l’exploitation minière industrielle pourrait passer par la création par le gouvernement, d’un «Fonds de développement de la mine industrielle». Cette fédération est allée faire cette proposition au ministre camerounais des Mines, Emmanuel Bondé, au cours d’une audience que ce membre du gouvernement a accordé à ses responsables le 11 novembre 2014 à Yaoundé.

Par ailleurs, les opérateurs regroupés au sein de cette fédération ont émis le vœu de voir le code minier être réaménagé (le gouvernement travaille déjà sur un projet qui pourrait d’ailleurs être soumis au Parlement au cours des sessions de novembre 2014 ou de mars 2015, selon nos sources), afin de «faciliter l’octroi des permis d’exploitation», autorisations qui «permettent de négocier avec des partenaires internationaux», soutient l’avocat Emmanuel Mbiam, président de ladite fédération.

Pour rappel, le gouvernement camerounais, depuis le 14 mai 2014, a dû suspendre la délivrance des autorisations d’exploitation minière artisanale, à cause du désordre ambiant dans le secteur. Notamment le fait que, a expliqué un responsable du ministère des Mines, «plusieurs opérateurs nantis de permis de recherche passent immédiatement à la phase d’exploitation, et que cette exploitation est irrespectueuse des normes environnementales» en vigueur dans le pays.