Hydrocarbures



Petrofac investira 500 millions de dollars sur le permis Etinde

Petrofac investira 500 millions de dollars sur le permis Etinde

(Investir au Cameroun) - Bowleven a signé un accord d'alliance stratégique avec Petrofac qui s’engage à financer, jusqu’à 500 millions de dollars, l’investissement et le développement nécessaires à l’exploitation du permis Etinde. L’objectif est d’amorcer la production dès 2016.

Kevin Hart, directeur général de Bowleven plc s’est réjouit de cet accord : « Je suis très heureux que Bowleven, à travers sa filiale Euroil, établisse cette alliance stratégique avec Petrofac dans le cadre d’un développement par étapes d’Etinde (…) Notre alliance avec Petrofac permettra d’assurer la première production du projet Etinde, une étape importante vers notre objectif de valorisation des réserves du Cameroun. »

« Nous sommes ravis de travailler avec Bowleven et de les aider à valoriser leur permis Etinde. Cette alliance stratégique, qui prend forme à un stade précoce du projet offre à Petrofac la possibilité de fournir des services intégrés, onshore et offshore, recouvrant le développement des installations, les services de forage, la formation ou la gestion des opérations. Cette approche est en ligne avec nos objectifs qui consistent à financer, mais aussi  à fournir des services intégrés dans l'exécution des projets », a répondu Andy Inglis, directeur général, Services intégrés d'énergie Petrofac. 





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Cameroun: Glencore découvre un nouveau puits de pétrole



(Agence Ecofin) – L’administrateur directeur général de la Société nationale des hydrocarbures (Snh), Adolphe Moudiki, et le directeur général de Glencore Exploration Cameroon Ltd, Alain Johnson, ont annoncé ce lundi la découverte d’hydrocarbures au forage en offshore du puits d’exploration Oak-1X, dans le bloc Bolongo du bassin de Rio del Rey.
« Ce puits a rencontré des hydrocarbures sur une hauteur totale de 13,7 mètres dans le réservoir principal, dont 6,2 mètres de hauteur nette d’huile. L’échantillonnage a révélé un très bon débit, ainsi qu’une bonne qualité d’huile et de réservoir », indiquent-ils.
Le puits d’exploration Oak-1X a été foré à une profondeur d’eau de 9 mètres.
Le forage avait démarré le 27 mai 2012 et avait atteint le 19 juin 2012 une profondeur de 1515 mètres.
Glencore Exploration Cameroon Ltd annonce que les travaux du puits ont été suspendus « en attendant les tests de production et sa possible utilisation comme puits producteur ».
Glencore Exploration Cameroon Ltd est la filiale 100% du trader suisse Glencore International A.G. L’entreprise mène les activités dans les domaines de prospection, production, raffinage, stockage des métaux et minerais.
En 2013, l’entreprise prévoit de forer trois autres puits dans le bloc Bolongo où une autorisation de recherche lui avait été accordée en 2009 par la SNH, partenaire de l’entreprise dans les autorisations exclusives de recherche de Bolongo et Matanda.
Selon le Comité local EITI (Extractive Industries Transparency Intitiaive), en cas de découverte exploitable, Glencore bénéficie d’un contrat d’exclusivité pour l’exploitation du pétrole pendant 20 ans, et de 25 ans pour le gaz.



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Le Cameroun signe avec l’américaine Cedecorp pour la construction d’une raffinerie

Le Cameroun signe avec l’américaine Cedecorp pour la construction d’une raffinerie
(Investir au Cameroun) - La firme américaine Cedecorp SA constuira à Kribi une unité de raffinage d’une capacité comprise entre 200 000 et 350 000 barils/jour.
La construction est prévue sur 30 mois. Le projet sera entièrement financé en BOT par la Texas Firm Raffinery Technology INC. La société exploitera le site durant 10 ans avant de le rétrocéder à l’Etat camerounais.
La raffinerie devrait être approvisionnée par du pétrole extrait du sous-sol camerounais.
A ce jour, le Cameroun exporte la quasi-totalité du pétrole brut qu’il produit et importe une autre variété de brut pour alimenter la Société nationale de raffinage (SONARA).





Vers la renégociation du droit de transit du pipe-line Tchad-Cameroun 

Le pipe-line Tchad-Cameroun

APA-Douala(Cameroun) Le Cameroun souhaite la renégociation du droit de transit du pipe-line Tchad-Cameroun long de 1500 kilomètres dont environ 1200 km sur son territoire, a appris mardi APA de source officielle.

D’après le secrétariat permanent du Comité de pilotage et de suivi des pipelines (CPSP), une demande dans ce sens a été adressée à la Cameroon oil transportation company (COTCO), la firme chargée du transport du brut tchadien de son centre de production de Komé (Sud du Tchad), jusqu’au terminal pétrolier de Kribi dans le Sud du Cameroun.
Entre autres éléments avancés par le Cameroun pour justifier cette revalorisation, il y a sa contribution à la construction du pipe-line, l’analyse de l’encart entre les revenus attendus et ceux réellement perçus par les différentes parties prenantes au projet.
Par ailleurs, fait observer le CPSP, « les données économiques montrent que les revenus attendus par le Cameroun sont en baisse, tandis que ceux du partenaire au projet sont en hausse ».
Outre le Tchad, les autres parties prenantes notamment
« le consortium des sociétés pétrolières, sont déjà rentrées dans leurs frais, alors que notre pays rembourse encore les emprunts contractés pour ce projet », note le CPSP.
Ainsi, le Comité a pu noter qu’entre janvier et avril 2012, un volume cumulé de 12,36 millions de barils a été enlevé, ce qui a généré 2,5 milliards de francs CFA. Des statistiques en baisse par rapport à la même période l’année d’avant, lorsque 14,13 de millions de barils ont été enlevés pour 2,74 milliards de francs CFA de paiement.
Au cours du troisième trimestre 2012, seulement 9,5 millions de barils ont été enlevés pour 1,94 milliard de francs CFA au titre de paiement.


 

 

Transparency on Mining to earn full EITI membership


YAOUNDE, Cameroon - (Dow Jones) - In its bid to gain full membership to the Extractive Industries Transparency Initiative, the Cameroon government has pledged to comply with the body's obligations, essentially more transparency in its mining and oil sectors, the country's minister of Finance, Essimi Menye told Dow Jones Newswires Wednesday. 
 
Since its affiliation to the Oslo-based mining watchdog in 2005, Cameroon has been confined to the status of observer, despite its hunt for full membership.
An EITI delegation visited Cameroon to encourage it to meet transparency requirements that can enable it be considered for full membership by the body's next meeting in June.
The delegation, led by the organization's envoy Tim Bittinger, asked Cameroon to do more extensive "publication of data on its extractive industries".
Menye responded by saying Cameroon has already published three reports "since we joined the EITI in 2005...But it seems there's been discrepancies because the volume and figures of our report were produced in French [and] our report contained information on companies which had agreed to work in Cameroon, but had not become operational."
Australia's Sundance Resources Ltd.(SDL.AU), Colorado-based Geovic Inc. (GVCM), and aluminum smelter Rio Tinto PLC (RIO) are among the major operators in Cameroon's mining sector.

Published May 04, 2011 | Dow Jones Newswires

By Emmanuel Tumanjong; contributing to Dow Jones Newswires; +237-9655-6261; tnuel@yahoo.co

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Cameroun, Affaire Scdp: Nguini Effa condamné à 30 ans d’emprisonnement



La décision a été rendue  par le tribunal de grande instance du Wouri (Cameroun) très tôt le samedi 13 octobre 2012 aux environs de 5h en présence de l’épouse de l’ex Dg de la Scdp et des autres membres de  sa famille. 
 
Trente ans  d’emprisonnement ferme. C’est la peine qui a été attribuée à l’ex directeur général de la  société camerounaise des dépôts pétroliers,(Scdp) Jean Baptiste  de la Salle Nguini Effa. Cette décision jugée « très dure » par les proches de Nguini Effa lui est tombée dessus comme un couperet. D’ailleurs l’ex Dg de la scdp s’en est offusqué. «On veut braquer des citoyens  camerounais en leur demandant de payer de l’argent qui se trouve à la Scdp. Des sommes qui sont en caisse. Comment vous pouvez acceptez de telle injustices et sur la base des documents ? », a déclaré Nguini Effa. 

A la suite de cette sanction, les biens de ce dernier ont été confisqués. Il s’agit des comptes bancaires et des biens immeubles.  Il a été condamnés a payé solidairement avec d’autres condamnés, la somme de 2 125 459 661 fcfa  à la Scdp représentant le montant de détournement qu’il y a eu au sein de cette entreprise. A ceci s’associe le montant de 20 000 000fcfa de dommages et intérêts  à payer à l’Etat du Cameroun et environs 108152 000 fcfa de dépens.

Comme  jean Baptiste Nguni Effa, d’autres  cadres de la Scdp coaccusés dans cette affaire ont été condamnés. Il s’agit de  Onana Adzi, directeur financier de la Scdp à l’époque des faits, qui écope de 13ans d’emprisonnement ferme,  de Jean Beautemps  Mackongo Guéyé , ex directeur administratif et comptable, reconverti en expert comptable, qui s’en sort avec 12 ans et de Marc Didier Etoundi qui bénéficie de 10 ans. Ces derniers sont solidairement tenus de payer avec l’ex Dg les sommes susmentionnées. Leurs biens ont été également saisis.

Deux coaccusés par contre ont été acquittés. Il s’agit de Théodore Guillaume Toko Dikongué, responsable développement  du projet à Yaoundé et de  Kisito Bogne Ondoua, chef de cabinet de l’ex directeur général. Poursuivis successivement pour le détournement de 243 millions pour le premier et de 6 millions pour le second, ils ont été déclarés non coupables pour faits non établis. Innocenté depuis quelques semaines par la partie civile, celle-ci a au moment des plaidoiries sur la peine remercié le tribunal de les avoir acquittés d’une manière définitive. «Merci parce que  nous avons dit durant les débats  qu’il y avait des accusés ici qui n’avaient pas leur place le box. Ceux qui ont été condamnés ont commis des fautes. Votre jugement est une vérité judiciaire », a déclaré Me Tchakounté Patie, représentant de la Scdp dans cette affaire.  Le ministère Public dans ces réquisitions  demandé que l’on condamne les coupables à une peine maximale.

C’’est depuis vendredi 28 août 2009 que Jean-Baptiste de La salle Nguini Effa ,ex-directeur général de la Scdp, Kisito Bogne Ondoua ex-chef de cabinet, Jean Beautemps Mackongo Guéyé ex directeur administratif et comptable, Jean Onana Adzi, directeur administratif et financier, Théodore Guillaume Toko Dikongué, responsable développement à Yaoundé, et Marc Thierry Etoundi chef service de la trésorerie et du recouvrement ont été admis à la maison d’arrêt de Douala. Ceci cinq mois après l’audit du Conseil de discipline budgétaire et financière (Cdbf) du Contrôle supérieur de l’Etat, sur la gestion de Nguini Effa, uniquement sur les exercices à problème de 2005, 2006 et 2007, où il avait été relevé 25 irrégularités de gestions portant sur un déficit de 955 083 664 Fcfa. Des fautes de gestion assimilées à des détournements de fonds publics. Pas satisfait du verdict, les avocats des différentes accusés ont promis se pourvoir en cassation.


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Cameroun : découverte de 20 millions de barils de réserves de pétrole




(Xinhua) — En déclin ces dernières années, la production pétrolière camerounaise va bientôt enregistrer un rebond grâce à la découverte à Rio del Rey, dans le sud-ouest du Cameroun, d’un gisement estimé à 20 millions de barils de réserves récupérables par Addax, filiale du groupe chinois Sinopec, annonce la Société nationale des hydrocarbures (SNH, étatique).





Titulaire d’un permis d’exploration dénommé Padouk-1X, dans le blocIroko, bassin du Rio del Rey, Addax Petroleum Corporation " a rencontré des hydrocarbures dans six (06) réservoirs, dont 38,6 m TVD de hauteur nette d’huile et 65,1 m TVD de hauteur nette de gaz ", souligne un communiqué conjoint signé de l’administrateur directeur général de la SNH, Adolphe Moudiki, et du président-directeur général d’Addax, Yi Zhang.

"Les réserves récupérables (cas médian) sont estimées à 20 millions de barils d’huile et 200 milliards de pieds cubes de gaz. Ces estimations de volumes récupérables n’incluent pas les réserves additionnelles qui seraient mises en évidence pendant la phase d’appréciation prévue en 2013", précise le texte publié cette semaine à Yaoundé.

Alors que la collecte des données est déclarée achevée, les deux parties annoncent la réalisation de plusieurs tests et un travail supplémentaire sur le puits pour pouvoir déterminer son étendue ainsi que le caractère commercial de la découverte.

A travers cette importante découverte, la SNH, bras séculier del’Etat camerounais dans son exploitation pétrolière, se réjouit de la possibilité de relancer cette activité qui enregistre aujourd’hui une production de 63.211 barils par jour, un fléchissement record qui commençait à s’observer depuis 2009 où elle s’établissait à 73.094 barils par jour pour un résultat annuel de 26,679 millions de barils, soit une baisse de 13,08% par rapport à 2008.

De l’avis de cette entreprise publique, "cette baisse résulte des effets conjugués de la déplétion naturelle des champs et du vieillissement de l’outil de production, ainsi que du report de plusieurs projets de développement en raison notamment de la crise financière internationale".

Un rebond de 8% était néanmoins annoncé pour 2012 "avec notamment la mise en exploitation des développements en cours".

Addax Petroleum est opérateur de l’autorisation exclusive de recherche Iroko, dans le bassin du Rio del Rey (dont l’exploration a débuté en 1977), du permis d’exploration Ngosso et de la concession Mokoko Abana, qui a une production moyenne de 16.000 barils par jour.




Cameroun : Découverte de nouveaux gisements pétroliers et gaziers


Date : 12/10/2012
Source : Le quotidien de l’économie
Contact : Bureau UBIFRANCE de Douala



La Société nationale des hydrocarbures (SNH) et Addax Petroleum ont récemment annoncé la découverte de nouvelles réserves de 20 millions de barils de pétrole et 5,6 milliards de mètres cube de gaz. Cette découverte est le résultat de forages entamés en juillet 2012 dans le bassin du Rio del Rey, qui a une production de 16 000 barils/jour à l’heure actuelle (soit 25% de la production camerounaise). La production nationale pourrait ainsi passer d’environ 63 000 barils/jours en 2011 à 90 000 barils/jour à fin 2012.




Cameroun: Hydrocarbures - La production pétrolière passe à 90 000 barils




Selon le directeur général de la Snh, ceci est le résultat de l'intensification de l'exploration et de l'ouverture de nouveaux puits.

Dans la recherche intensifiée des nouveaux gisements pétrolifères à laquelle s'est lancée la société nationale des hydrocarbures (Snh) depuis quelques années, l'entreprise vient de réaliser la découverte de nouveaux champs d'exploitation. Grâce à la compagnie Addax Petroleum, filiale du groupe chinois Sinopec, 20 millions de barils d'huile et 200 milliards de pieds cubes de gaz, soit environ 5,66 milliards de mètres cube, viennent d'être découverts dans la zone du Sud-ouest. D'après le directeur général de la Snh, Adolphe Moudiki, s'exprimant sur le site de cette société, ces récentes découvertes donnent l'opportunité au Cameroun d'augmenter sa production. «Cette découverte va favoriser une augmentation à long terme de la production, en lançant un important programme d'optimisation de la production dans les champs existants, mais également un programme ambitieux d'exploration et d'appréciation», précise Adolphe Moudiki.

D'après les chiffres de la Snh, la découverte de ce nouveau champ pétrolifère va permettre à la production pétrolière du Cameroun, actuellement estimée à 63 211 barils par jour, d'être portée d'ici à la fin de l'année à 90 000 barils par jour. Soit une augmentation de 20% en valeur relative et de 26 789 barils en valeur absolue. Les perspectives de l'entreprise qui assure l'exportation et la vente du pétrole camerounais s'appuient sur l'intensification de la recherche pétrolifère, au regard du volume des programmes de travaux lancés par les opérateurs de la filière qui entrevoient une exploration de 12 puits. «Parmi ces puits, celui prévu dans la zone Zina- Makary du bassin de Logone Birni est très attendu en raison des résultats très prometteurs du premier puits réalisé l'année dernière dans cette partie de la région de l'Extrême Nord», a-t-il déclaré.

A la suite des tests géologiques préliminaires réalisés dans les régions du Nord à Garoua (7800km2), dans le Sud-Ouest à Mamfe sur (1775km2), les experts ont détecté la présence de pétrole dans ces deux régions restées jusque-là inexplorées. En dehors de l'exploration du pétrole, dans les localités de Bakassi (752km2), Bolongo (462km2), Lungahe (84km2) et Mokolo (18km2), les autorités camerounaises ont également initié de profondes recherches dans le domaine du gaz. Avec la découverte de ces nouveaux champs pétrolifères, le Cameroun élargit son potentiel des réserves qui jusque-là, n'étaient constitués que deux bassins : le bassin off shore du Rio del Rey dont l'exploitation a débuté depuis 1977 et qui a une production quotidienne de 16 000 barils, et le bassin Douala-Kribi-Campo dont la production journalière s'établit à 9 608 barils.

Mais au cours de l'année 2011, peut-on lire sur le site de la Snh, plusieurs mutations sont intervenues dans le secteur ont milité à l'amélioration de cette production. L'on peut citer la reprise par l'opérateur Perenco de Total E&P. Cet opérateur selon le directeur général de la Snh, a «procédé à la réouverture de certains puits et s'est attelée à l'optimisation de ces champs matures. Dans le détail, ces opérations ont permis d'accroître la production de 10.418 barils par jour en six mois sans forage supplémentaire, dans le bassin du Rio del Rey». Toujours selon Adolphe Moudiki, le dit opérateur qui est le deuxième en termes de production, a parallèlement lancé un programme de développement complémentaire du champ BaF dans le bassin de Douala-Kribi- Campo. Ce qui a permis de passer d'une production de 1 760 barils/jour à 3 800 barils/jour entre novembre et décembre 2011. La prévision de production de ce champ, aux dires du Dg de la Snh, au terme du développement complémentaire en cours, s'établit à 5 000 barils par jour. Grâce aux opérations engagées dans le champ Mokoko Abana (bassin du Rio del Rey) par Addax, la production a connu amélioration de l'ordre de 1 000 barils par jour depuis le mois de décembre.

Toujours pour cette année, le bassin de Dissoni dans le Nord devrait à lui tout seul voir sa production passer de 17 000 barils/jour à 20 000 barils/jour. Avec une production pétrolière annuelle de 21,6 millions de barils par an et des transferts de l'ordre 572,674 milliards de Fcfa au trésor public en 2011, le Cameroun qui a perçu au cours de l'exercice écoulé ses recettes les plus élevées depuis trois ans selon la Snh, entend doper sa production grâce à l'intensification de l'exploration dans les nouveaux champs.


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Le chef de l'ONU louange le Cameroun et le Nigeria pour le règlement de leur différend frontalier



New York (Xinhua) - Le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a louangé le Cameroun et le Nigeria pour leur engagement exemplaire dans le règlement pacifique de leur différend frontalier, a indiqué un porte-parole jeudi. 
Cette déclaration survient au moment où les deux pays marquent la dixième anniversaire de la décision de la Cour internationale de Justice (CIJ) concernant ce litige, qui avait provoqué des confrontations violentes pendant des décennies, jusqu'à ce que les deux voisins africains acceptent de se conformer au processus de l'ONU.
M. Ban "a félicité l'engagement des gouvernements des deux pays à honorer leurs obligations" et "a également félicité la Commission mixte Cameroun-Nigeria pour ses efforts louables dans la mise en oeuvre de cette décision," a indiqué le porte-parole Martin Nesirky lors d'une conférence de presse régulière.
"En réglant leur différend frontalier de façon pacifique, le Cameroun et le Nigeria ont donné un exemple positif à tous les pays confrontés à des défis similaires à travers le monde," a-t-il ajouté.
La décision de la CIJ a été suivie par l'accord de Greentree de 2006, signé sous les auspices du Secrétaire général de l'ONU de l'époque, Kofi Annan. Dans cet accord, le Nigeria a reconnu la souveraineté du Cameroun sur la péninsule Bakassi, riche en pétrole.
M. Ban a également encouragé les deux pays à s'entendre sur les 200 kilomètres de territoires frontaliers restants, afin de mettre fin au processus de délimitation.
Il a réitéré l'engagement de l'ONU à soutenir les des deux pays à mettre en oeuvre la décision de la CIJ à travers la Commission mixte et le Comité de suivi de l'accord de Greentree, qui sont présidés par l'ONU.





Bakassi: Pourquoi le Nigeria n'a plus fait appel


Des raisons géopolitiques, mais surtout économiques ont pesé dans la décision des autorités d'Abuja.


Le gouvernement nigérian avait jusqu'au 10 octobre pour faire appel du jugement de la Cour internationale de justice (CIJ) octroyant la zone de Bakassi au Cameroun, comme l'y autorise l'article 61 des statuts de la CIJ. Cette dernière donne effectivement la possibilité aux parties, dans les affaires qu'elle tranche, de pouvoir introduire un recours de la décision qui leur est défavorable, si une nouvelle preuve, déterminante pour l'issue des débats et qui n'a pas été versée lors du procès, réapparaissait et était soumise dans les six mois, et dans les dix ans du prononcé de la décision de la Cour.

Diverses pressions internes, notamment celles des autorités de l'Etat de Cross River, étaient exercées sur le gouvernement fédéral pour une révision de la décision de la Cour internationale de justice de La Haye (CIJ) du 10 octobre 2002, qui avait, au terme d'une longue procédure, déclaré Bakassi territoire camerounais. Le Chef de l’Etat Nigérian Jonathan Goodluck, avait même mis sur pied un panel de juristes et d'hommes politiques pour débattre de la possibilité de faire appel de ce jugement, et de revoir ainsi les accords de Green Tree (Etats-Unis d'Amérique) de 2008 entre le Cameroun et le Nigeria, parrainés par les Nations-Unies et certains membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu.

Le Nigeria s'est abstenu de faire appel, expliquant cela officiellement par des délais trop courts, et l'absence de perspectives positives. «Le gouvernement n'avait que deux Jours pour boucler le dossier, et n'était pas en mesure de réunir tous les éléments qu'il fallait pour introduire un recours crédible auprès de la Cour», a affirmé à Abuja, le ministre fédéral de la Justice, Mouhamad Adoke. Après donc ce mercredi 10 octobre 2012, la presqu’île de Bakassi est définitivement revenue au Cameroun, sans autre possibilité de recours.


Exploitation Pétrolière Commune

Mais cela n'explique pas tout. Outre les pressions diplomatiques exercées sur le Nigeria par les puissances occidentales garantes des accords, de gros intérêts pétroliers et économiques ont joué dans la décision d'Abuja, malgré les pressions des sénateurs locaux. Dans sa revue périodique «Cahiers économiques du Cameroun», le Bureau local de la Banque Mondiale avait publié, début août dernier, des statistiques qui montraient que le Nigeria était devenu en 2011, le premier exportateur du Cameroun. Selon cette étude, le Cameroun réalise 58% (le quart) de ses importations en biens pétroliers et produits manufacturés en provenance de son voisin de l'Ouest, loin devant la France (13%). Or les exportations du géant de l'Afrique Centrale (40% du PIB de la sous-région) vers ce pays de 175 millions d'habitants, ne représentent que 8% du volume total du commerce extérieur. Abuja a donc tout à gagner dans les échanges économiques avec Yaoundé.

Par ailleurs, et selon les médias nigérians, le 14 mal dernier, le Cameroun avait fait une alléchante proposition au Nigeria pour exploiter ensemble le pétrole situé à leur frontière commune dans la zone de Bakassi. C'est le vice-Premier ministre en charge des Relations avec les Assemblées qui avait transmis au Chef de l'Etat Nigérian, la proposition de Paul Biya. Amadou Ali s'était rendu à Abuja dans le cadre de la Commission tripartite chargée de la démarcation des frontières entre les deux pays, après le conflit armé qui les avait opposé. Selon la même source, Goodluck Jonathan avait promis qu'il «ferait le pas nécessaire pour exploiter avec le Cameroun les ressources pétrolières existantes dans la frontière commune», Et il avait ajouté: «nous devons prendre en considération la proposition que vous avez apportée, et organiser une rencontre qui devrait permettre de discuter de manière pertinente sur la possibilité de pouvoir exploiter ensemble les ressources pétrolières à nos frontières communes».

Selon des analystes économiques, cette perspective d'exploitation commune ferait affluer des investissements et capitaux étrangers vers la zone de Bakassi, et mutualiser aussi les efforts dans la lutte contre le pistage maritime et le terrorisme dans la région. Interrogé à l'époque sur le contenu de cette proposition, le Vice-premier ministre Amadou Ali avait refusé de s’exprimer sur la question, affirmant simplement que «le processus de démarcation devrait arriver bientôt à son terme, que le président camerounais témoignait toute sa sympathie aux civils nigérians, victimes d'actes de terrorisme survenus récemment dans leur Pays».

Il faut rappeler que cette proposition camerounaise est arrivée alors que le processus de démarcation des frontières touche à sa fin. Selon les experts, les travaux effectués sur le terrain par une équipe mixte composée du Nigeria, du Cameroun et des Nations-Unies, avancent à un «rythme appréciable». Et le chef de la délégation nigériane dans la Commission, Mohamed Ahmed, avait récemment affirmé que cette équipe avait déjà travaillé «sur 1900 kilomètres et d'ici la fin de l'année nous devrions avoir fini avec ce dossier». Il faut noter que le Cameroun partage plus de 2000 km de frontières avec son grand voisin.

Sur un autre plan, Abuja apprécie à sa juste valeur le soutien que lui apporte Yaoundé dans sa lutte contre la secte islamiste Boko Haram. Autant d'éléments qui ont pesé dans ta décision du Nigeria de ne pas remettre en cause les accords signés et la décision subséquente de la Cour internationale de justice. 




 

PRESS RELEASE/COMMUNIQUE

Release N°000036/MINMDT/MINFI/COMITE ITIE OF O3 OCTO 2012 INVITING EXTRATIVES SECTOR COMPANIES TO AN AWARNESS WORKSHOP ON THE EXTRACTIVE INDUSTRIES TRANSPARENCY INITIATIVE IN PREPARATION FOR THE 2009 -2010 CONCILIATION
Yaounde, 11 October 2012


THE MINISTER OF MINES, INDUSTRY AND TECHNOLOGICAL DEVELOPMENT,
THE MINISTER OF FINANCE, CHARMAIN OF EITI COMMITTEE,
Wish to inform the general public and extractive companies that the recruitment process of the independent auditor for the reconciliation of financial flows and volumes related to the exploration and exploitation of hydrocarbons and solid mines for the fiscal years 2009 and 2010 will be completed very soon. The mission should therefore commence as soon as this is done.
The active participation of extractive companies in this important mission is necessary to allow Cameroon to submit the ensuing EITI report by 31 December 2012. This report will be at the heart of the second validation exercise for Cameroon to achieve compliance status.
To this end, extractive companies are invited to take part in an awareness workshop on the Extractive Industries Transparency Initiative (EITI) to be held in Yaoundé on October 17th 2012 at the Hilton Hotel as from 09 a.m.
Each extractive company is asked to be represented by a manager and another official who will be the focal point of EITI in the said enterprise


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Cameroun-Nigéria: Vers un nouveau désaccord sur Bakassi?


Par Idriss Linge - 08/10/2012

Le président Goodluck Jonathan aurait accepté le principe de mettre en place un comité en vue d’examiner une possibilité de faire appel de la décision de la Cour Internationale de Justice


Selon de nombreux médias paraissant au Nigéria, le président Goodluck Jonathan à la tête du pays, aurait finalement accepté le principe d’une révision de la décision de la cour internationale de justice (CIJ) de 2002, à travers laquelle, la souveraineté sur la péninsule riche en pétrole de Bakassi, revenait au Cameroun. Selon le journal nigérian This Day qui rapporte l’information, l’exécutif de ce pays aurait été convaincu par de nouvelles preuves, qui n’avaient pas été versées au dossier lors de la bataille judiciaire qui à son époque couvrait  un affrontement militaire. Une décision qui selon la même source, intervient après que pendant des semaines, le Sénat Nigérian ait mis la pression sur le président Jonathan afin qu’il accepte que soit formulé un appel de la décision. Juridiquement, la démarche du Nigéria serait irréprochable. L’article 61 des statuts de la CIJ donne effectivement la possibilité aux parties dans les affaires qu’elle tranche, de pouvoir introduire un recours de la décision qui leur est défavorable, si une nouvelle preuve qui pouvait être déterminant pour l’issue des débats et n’avait pas été versé lors du procès réapparaissait et était soumise dans les six mois de sa découverte, et dans les dix ans du prononcé de la décision de la Cour. C’est la première menace sérieuse qui pourrait peser sur la décision d’attribution de la souveraineté du Cameroun sur Bakassi, si le Nigéria faisait appel de la décision de la CIJ. Les médias nigérians rapportent aussi que la preuve dont il est question, s’appuie sur un des fondements de droit international qui a donné l’avantage au Cameroun lors du procès, le principe de l’ »Uti possidetis », la possession utile.


Vers un nouveau désaccord sur Bakassi entre le Nigéria et le Cameroun?
La classe politique nigériane divisée
Ce n’est pas la première fois que des revendications officielles nigérianes sont mises au grand jour, relativement à la presqu’île. Plusieurs fois des groupes politiques ont mis en avant l’argument de mauvais traitement que la gouvernance camerounaise ferait vivre aux quelques 300 000 personnes vivant sur cette île et qui se sentent nigérianes dans l’âme. Jusque-là l’argument évoqué était la non ratification par le parlement du Nigéria, de la décision de la CIJ et des accords de Greentree. Un argument battu en brèche par les statuts de la CIJ qui imposent aux Etats membres, les décisions prises par elle. Pour donner raison au Cameroun la CIJ s’était appuyée sur plusieurs points dont deux plus importants. Le premier était que les frontières héritées de la colonisation devenaient de fait les frontières des pays issus des indépendances. Le deuxième point, Bakassi qui était un territoire non occupé, revenait au Cameroun en raison des accords Germano-britanniques de 1913. Par ces accords, l’Allemagne cédait Bakassi aux britanniques, qui eux même avaient colonisé le Cameroun anglophone. Aux indépendances, les britanniques héritaient de Bakassi qui lui-même devenait la propriété du Cameroun unie. Aujourd’hui pourtant, l’argument nigérian est que l’accord Germano Britannique qui donnait raison au Cameroun n’a jamais été signé et donc que Bakassi restait un territoire inoccupé. Les politiques de ce pays exigent après l’annulation de la décision de la CIJ, que soit organisé un référendum pour savoir si les populations voulaient rester ou non sous la gouvernance camerounaise. La classe politique nigériane est pourtant divisée dans cette affaire. Ils sont nombreux à penser que la preuve évoquée dans ce contexte n’est pas suffisamment pertinente et que la CIJ va la rejeter. Sur le terrain, la délimitation des frontières réalisée par la commission mixte des deux pays se poursuit et devrait s’achever d’ici la fin de l’année. Sur un tout autre plan, Goodluck Johnathan aura du mal à se situer, surtout que le président Biya du Cameroun, lui a proposé une exploitation commune du pétrole de Bakassi, et que le Nigéria se refuse à tout conflit avec son voisin qui est aussi son premier client et une ouverture certaine sur le marché d’Afrique centrale de près de 40 millions d’habitants . L’affaire est à suivre, le délai pour faire appel de la décision est fixé au 10 octobre prochain.







Le Cameroun va bientôt raffiner son propre pétrole 



L’Etat camerounais et l’entreprise américaine Cedecorp SA viennent de conclure un accord en vue de la construction, dans la cité balnéaire de Kribi (Sud), d’une unité de raffinage de la production pétrolière locale. Ce projet, d’une durée de 30 mois et avec 5000 emplois nécessaires, sera entièrement financé par la Texas Firm Raffinery Technology INC. En phase de fonctionnement, la nouvelle unité devrait produire entre 200.000 et 350.000 barils de pétrole par jour. A travers sa filiale Cameroon Refinery Project, la firme américaine exploitera le site pendant une décennie avant sa rétrocession à l’Etat du Cameroun.

Elle viendra ainsi suppléer la raffinerie de Limbe (Sud-Ouest), construite dans les années 70, mais inadaptée et qui travaille essentiellement sur des bruts importés pour satisfaire la consommation locale. Le pétrole camerounais est de type dit ‘’lourd’’ et est presque entièrement exporté tandis que la Société nationale de raffinage (SONARA) doit importer d’autres variétés, aux cours du marché international, pour le marché national. Selon les autorités, le renchérissement des charges d’exploitation du secteur, du fait de l’extraversion pourrait, à court terme, se traduire par des poussées inflationnistes préjudiciables à la stabilité économique et même social.







 

Pétrole : Bowleven démarrera le projet Etinde en 2015

 La société britannique a déclaré commencer la production de pétrole en 2015, soit deux ans plus tard qu'initialement prévu


Bowleven, société de production et d'exploitation de pétrole qui avait déclaré avoir trouvé un énorme gisement de pétrole au Cameroun, a repoussé la phase de production du projet pétrolier d'Edinde.

Initialement prévue pour 2013, il semblerait que la production de pétrole commencera en 2015, d'après une déclaration du président d'EurOil, la filiale camerounaise de la société britannique.

"Bowleven veut clarifier le fait que la feuille de route du projet offshore d'Etinde n'a pas changé", a déclaré la société dans un mail. Bowleven possède les droits à 75% sur le projet Etinde à travers sa filiale à 100% EurOil.




ITIE : Le Cameroun se veut conforme

Par Mathurin Petsoko - 21/06/2012
Sept ans déjà que le Cameroun a adhéré à l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE). En septembre 2007, il est accepté comme « pays candidat » et compte à présent accéder au statut de « pays conforme » avant le 13 août 2013. Après deux tentatives infructueuses d’accès au statut de « pays conforme », les autorités camerounaises entendent désormais mettre les bouchées doubles pour l’atteinte de cette autre sorte de « point d’achèvement ». c’est dans cette optique qu’a eu lieu un atelier de sensibilisation des parlementaires camerounais sur les enjeux de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), organisé par le ministre des finances, Alamine Ousmane Mey, président du comité ITIE Cameroun, et présidé par le président de l’Assemblée Nationale du Cameroun Cavaye Yeguié Djibril. Il avait pour objectif de sensibiliser les députés sur les enjeux de l’ITIE pour le Cameroun afin qu’ils accompagnent le gouvernement dans la mise en œuvre de cette initiative.

             Le Cameroun veut devenir "pays conforme" à l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives
             © investiraucameroun.com
Pour le président du comité ITIE Cameroun, l’Assemblée Nationale occupe une place de choix dans le cadre du processus ITIE, en tant qu’acteur incontournable de la chaîne de contrôle de l’action gouvernementale. Le ministre des finances justifie aussi la tenue de cet atelier avec les députés par le fait que «la représentation nationale constitue une cible de choix vers laquelle le comité chargé du suivi de la mise en œuvre de l’ITIE doit communiquer, pour la mise à disposition auprès des populations des informations fiables et facilement accessibles, une des garanties nécessaires à la bonne mise en œuvre de l’ITIE ». Cet atelier intervient après deux tentatives infructueuses pour l’atteinte par le Cameroun de la conformité. D’où la détermination affichée par le président du Comité ITIE et ses collaborateurs, de redoubler d’efforts pour la mise en œuvre au Cameroun. Aussi, le comité a adopté le 11 mai 2012 un plan d’action triennal 2012-2014 devant permettre au Cameroun d’accéder au statut de « pays conforme » avant la date butoir du 13 août 2013.

Ce plan d’action met l’accent sur « l’amélioration de la prochaine conciliation qui couvrira les exercices 2009 et 2010; le renforcement des capacités des membres du comité; le renforcement de la sensibilisation et de la communication ». Le président du comité ITIE Cameroun ajoute qu’il est important que « les fruits de l’exploitation des ressources minières puissent bénéficier aux populations, qu’elles soient riveraines ou au niveau national, par une utilisation conforme et transparente des ressources qui sont affectées au budget national ». 








Recettes pétrolières: Quand les chiffres font des écarts

Par Idriss Linge - 18/06/2012

156 milliards de FCFA de recettes versés au trésor public selon un communiqué du Conseil d’Administration, alors que les statistiques sur le site de la SNH parlent de 97,542 milliards


Dans un communiqué de son dernier Conseil d’Administration, la Société Nationale des Hydrocarbures (SNH), annonce que les recettes reversées à l’Etat pour le compte des 4 premiers mois d’exercice, se sont situées à 156 milliards de FCFA, dépassant largement des prévisions qui elles se situaient autour de 129 milliards de FCFA. De nombreux médias ont repris l’information, parlant notamment de la hausse des recettes pétrolières au trésor public camerounais. Le fait que ces médias n’hésitent pas à qualifier de bonne performance est argumenté par une appréciation du dollar de 14%, et une bonne tenue des prix des barils depuis le début d’année. Le prix moyen de vente de ces bruts, pour les enlèvements de janvier à avril, a enregistré une hausse de 15,10 dollars Us par baril (+14,31) par rapport à la même période de l’année précédente, pour s’établir à 120,63 dollars Us par baril, peut-on lire dans le communiqué de presse du Conseil d’Administration. Il reste pourtant très difficile de comprendre le niveau de positivité de cette performance. Comparé au premier trimestre de l’année 2011, où effectivement le prix du baril était à 105 Dollars (contre 120) pour un dollar à 477 contre 496 FCFA aujourd’hui, les recettes pétrolières reversées à l’Etat et selon des statistiques disponibles sur le site de la SNH, avaient atteint les 195 milliards de FCFA, pour le premier trimestre, le mois d’avril non compris. Cette statistique considérée, il apparait donc que pour les trois premiers mois de l’année 2012, la SNH a plutôt été contre performante, car elle reverse un total avec près 40 milliards de FCFA en moins, par rapport à la même période l’année dernière.

           © google images
           Le bâtiment de la SNH à Yaoundé
 
La « bonne performance annoncée par le Conseil d’Administration de la SNH, reste difficile à apprécier, en raison de ce que le grand public ne possède aucune donnée sur le tableau des opérations de l’Etat (TOPE) du Cameroun, pour l’année 2012. C’est sur cette base là que sont transférées les recettes issues de la vente de pétrole par la SNH chaque mois. De manière globale, pour déterminer la part d’argent que la SNH doit reverser au trésor public, on procède à la soustraction sur les produits de la vente de ses parts, des différentes dépenses effectuées au cours de l’exercice. Il apparait que pour le premier trimestre dont il est question, les dépenses associatives, qui représentent un ensemble d’engagements qu’elle prend, ont atteint selon des statistiques présentes sur son site internet, près de 55,8 milliards de FCFA. A ces dépenses, il faut ajouter les dépenses de fonctionnement de 6, 7 milliards de FCFA pour un total de près de 63,7 milliards de FCFA. Logiquement avec des ventes ayant été d’un peu plus de 160 milliards de FCFA, les recettes brutes reversées à l’Etat et issues de la vente du pétrole camerounais devraient être de l’ordre de 97, 5 milliards, un chiffre qui n’est pas loin de ceux présentés par l’entreprise sur son site internet (97, 542 milliards de FCFA)

Sur la base de cette démonstration deux interrogations s’interposent. Comment la SNH est parvenue à combler le montant des recettes publié sur son site internet, pour le porter à près de 156 milliards de FCFA, soit une augmentation de près de 60 milliards de FCFA. Le communiqué du Conseil d’Administration n’apporte pas de réponse à cette question. En l’absence de réponse officielle sur ce premier aspect, l’analyse logique entraine vers deux types de possibilité. La première est que le communiqué final du Conseil d’Administration a pu prendre en compte les ventes effectuées pour le compte du mois d’avril 2012, ce qui n’est pas conforme à la procédure. L’autre explication peut aussi être que la SNH en plus des recettes issues de la vente de ses parts de production pétrolière, a ajouté celui des autres sources de recettes qu’elle reverse au trésor public. Dans la nomenclature des recettes reversées par la SNH, il existe de nombreuses sources de recettes qu’elle collecte, et reverse soit au trésor public via la BEAC, soit directement à la direction des impôts. Ainsi, en plus de des gains obtenus en sa qualité de mandataire de la production pétrolière du Cameroun, la SNH est aussi assujettie à l’impôt sur les sociétés pétrolières, en qualité d’opérateur, mais il a aussi la charge de collecter et de reverser les dividendes, profit-oil et autres taxes prévus par la loi portant code pétrolier et fixant les règles d’exploitation du pétrole camerounais par des entreprises étrangères. Une autre question aussi sans réponse, c’est celle de savoir ce qui explique le doublement des dépenses associatives de la SNH pour le premier trimestre 2012. Sur la même période de référence pour le premier semestre 2011, elles s’élevaient à seulement quelques 15 milliards de FCFA, soit 32 millions de dollars pour un dollar à 477 FCFA. En général, ces dépenses supportent essentiellement des appels de fonds et du service de la dette et sont facturées par les opérateurs. Elles sont par ailleurs, arrêtées sur la base d’un budget trimestriel à travers un planning de travaux défini par le Comité Technique. D’autres dépenses existent aussi, et concerne, les assurances offshore, le coût du suivi des ingénieurs de la SNH, la quote-part des dépenses du pipeline et les dépenses de remise en état des sites pour tenir compte de l’environnement durable. Selon certains observateurs, le déplacement du pipeline, l’engagement des travaux en vue d’exploiter de nouveau champs et celle visant à lancer la production de gaz à Kribi sont autant de raison d’accroissement des dépenses d’investissement. Mais cela, l’entreprise ne l’indique pas particulièrement.







4,7 milliards de francs Cfa à investir à Bakassi

4,7 milliards de francs Cfa à investir à Bakassi

(Investir au Cameroun) - Les membres du comité de suivi de l’exécution des projets prioritaires de Bakassi ont tenu leur 14ème session le 15 juin dernier afin d’examiner les projets urgents à réaliser et les besoins financiers destinés à leur réalisation.

Selon le quotidien Cameroon Tribune qui rapporte l’information, les dix ministères présents, y compris la Délégation générale à la sureté nationale et le  Fonds spécial d'équipement et d'intervention intercommunal (Feicom), qui ont participé à cette rencontre ont estimé à 4,75 milliards de francs Cfa le montant des fonds nécessaires à la réalisation des projets retenus. Ils ont proposé au Premier ministre, chef du gouvernement, d’instruire le ministère des Finances de débloquer les fonds afin que les travaux s’achèvent avant juin 2013.

Le président du comité interministériel de suivi des projets de la zone de Bakassi, Jacob Lekunze Ketuma, a affirmé que le 14 août 2013 sera la date limite marquant la fin de l’implémentation des projets prioritaires. 

En fait, d’après les accords de Greentree signés entre le Cameroun et le Nigeria l’ensemble de ces projets prioritaires doivent être mis en œuvre à cette date-là. Parmi les projets à réaliser figurent les infrastructures routières et l’approvisionnement en eau et en électricité. 

Le 15 juin dernier, le premier contrat pétrolier dans cette péninsule a été signé entre directeur général de la SNH, Adolphe Moudiki, et le directeur général résident de la société Dana Petroleum Cameroon Limited, John William Downey, pour le partage de production de la recherche pétrolière dans le bloc Bakassi Ouest, situé dans le bassin du Rio del Rey, qui couvre une superficie totale de 387,53 kilomètres carrés.

 
B-O.D.









Cameroun : Le poids des subventions du carburant





Écrit par legriot

carburantLes coûts de subventions du carburant deviennent de plus en plus insupportables pour le budget du Cameroun. Le poids de ces subventions sur les recettes de l’Etat est à tel enseigne que la Banque mondiale et le FMI exhortent le gouvernement camerounais à élaborer une politique de subvention du carburant plus ciblée. En effet en l’état actuel des choses, le Cameroun risque de voir son économie écroulée sous cette épée de Damoclès que représente désormais cette subvention. 
Pour preuve «L’année dernière, le budget de l’Etat a supporté à hauteur de 609 millions de dollars les subventions au carburant. Cette année 2012, compte tenu de la flambée des prix du pétrole sur le marché international, on pourrait dépenser 759 millions de dollars», a prévenu le Secrétaire général du ministère des Finances. 759 millions, c’est quand même la moitié du budget d’investissement du Cameroun. Une telle politique de gestion, pourrait entrainer à long terme un problème d’éviction sur la réalisation des grands projets d’investissement. Par ailleurs, adopter une politique plus ciblée telle que la recommandent le FMI et la BM, entraînerait une hausse des prix à la pompe, d’après les associations de défense des consommateurs.
La problématique qui se pose aujourd’hui est de savoir est-ce qu’on peut, à travers un meilleur ciblage des populations les plus nécessiteuses, maintenir ces subventions et progressivement relever les prix pour les consommateurs les plus nantis? A cette question, le SG du ministère des finances camerounais, répond que l’objectif recherché serait que les plus riches payent plus cher leur carburant et que les plus pauvres payent un prix plus accessible. Les associations de consommateurs, quant à eux, menacent déjà de descendre dans la rue si le gouvernement augmente les prix du carburant d’un seul centime.



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Premier contrat pétrolier signé dans la zone de Bakassi

Premier contrat pétrolier signé dans la zone de Bakassi 
(Agence Ecofin) - La Société nationale des hydrocarbures (SNH) a annoncé ce vendredi 15 juin 2012, la signature, la veille, du premier contrat pétrolier dans la zone de Bakassi. «L'administrateur directeur général de la Snh, Monsieur Adolphe Moudiki, et le directeur général résident de la société Dana Petroleum Cameroon Limited, opérateur du consortium Dana Petroleum Cameroon Limited / Madison Cameroon Oil & Gas Ltd / Softrock Oil & Gas Limited, Monsieur John William Downey, informent le public de la signature le 14 juin 2012 au siège social de la SNH à Yaoundé, d'un contrat de partage de production pour la recherche pétrolière dans le bloc Bakassi Ouest, situé dans le bassin du Rio del Rey, qui couvre une superficie totale de 387,53 kilomètres carrés», indique le communiqué conjoint publié dans la presse.
Le consortium s'est engagé à réaliser un programme d'activités de recherche dans cette zone pour une première période de quatre années. Le contrat prévoit l'acquisition, le traitement et l'interprétation de 250 km2 de données sismiques 2D, et le forage de deux puits d'exploration, dont un ferme et un optionnel. Selon ce communiqué, en fonction des résultats obtenus en première période, ce programme pourra s'étendre sur deux autres périodes supplémentaires de deux années chacune, au cours desquelles il est notamment prévu, l'acquisition et le traitement de 100 Km2 de sismique 2D et le forage d'au moins un puits d'exploration par période.
921_petrole_bakassiL'investissement minimum total correspondant aux trois périodes d'une durée totale de huit années, s'élève à 71 millions de dollars US.
Ce contrat dans la zone de Bakassi, piloté par le Ministère des mines, de l’industrie et du développement technologique, est le dix huitième signé dans le cadre de l'application de la Loi n° 99/013 du 22 décembre 1999 portant Code pétrolier.
Le communiqué de la SNH indique que Dana Petroleum Cameroon Limited est la filiale à 100% du groupe pétrolier international Dana Petroleum, au capital de 3 milliards de dollars US. Ce groupe est basé à Aberdeen en Ecosse et opère au Royaume Uni, en Norvège, en Hollande, en Egypte, au Maroc, en Mauritanie et en Guinée.
Sa production pétrolière journalière actuelle est de 60 000 barils d'huile équivalent.

Beaugas-Orain Djoyum







Cameroun : hausse de 27,34 milliards de FCFA des recettes pétrolières

Cameroun : hausse de 27,34 milliards de FCFA des recettes pétrolières

(Investir au Cameroun) - Les recettes pétrolières du Cameroun pour le premier trimestre 2012 ont augmenté de 27,34 milliards de francs Cfa par rapport aux prévisions, du fait du niveau soutenu des cours du pétrole brut sur le marché international. La Société nationale des hydrocarbures (Snh) annonce qu’elle a versé au Trésor public camerounais, au titre de sa contribution au budget 2012 de l’Etat, la somme de 156,03 milliards de FCfa au 30 avril, sur une prévision initiale de 128,69 milliards de FCfa. L’information est contenue dans un communiqué du conseil d’administration de la Snh publié dans la presse le 06 juin 2012.

Selon le Pca de la Snh, Ferdinand Ngoh Ngoh, par ailleurs secrétaire général de la Présidence de la République, qui a présidé une session de ce conseil le 05 juin 2012 à Yaoundé, « le prix moyen de vente de ces bruts, pour les enlèvements de janvier à avril, a enregistré une hausse de 15,10 dollars Us par baril (+14,31) par rapport à la même période de l’année précédente, pour s’établir à 120,63 dollars Us par baril ».

La remise en production de certains puits fermés des associations Rio Del Rey et Mokoko Abana a par ailleurs contribué à relever la production. « Pendant la même période, la production nationale du pétrole brut a enregistré une hausse de 10,32% par rapport à la même période de l’année 2011 », indique le Pca.


B-O.D








Grand Nord: Les syndicats de carburant frelaté proposent un pourcentage au gouverneur

Par Hervé Endong

Ils demandent à Abakar Ahamat de fermer les yeux sur la pratique de cette activité illicite, contre une «motivation»


Injure
C’est au cours d’une réunion de sensibilisation tenue à Ngaoundéré que les syndicalistes crachent leur proposition sordide. Sans coup férir. C’est le représentant de l’Association des transporteurs du carburant (Atc) qui déclenche les hostilités. « Votre prédécesseur a dit lors de notre dernière réunion que nous allons fermer les yeux et travailler avec la douane. C’est ce que nous avons fait. Puisque, nous dédouanons un fût à 5000 Fcfa. Excellence pourquoi ne pas fermer les yeux ? », lance Talba Oumaté à l’endroit d’Abakar Ahamat. Ce dernier ne s’arrête pas là. « Nous sommes nombreux à vivre des revenus de la vente de ce carburant, qu’allons-nous faire si vous nous l’interdisez ? S’il y a quelque chose à ajouter, nous sommes prêts à ajouter et vous, vous fermez les yeux ça passe », ajoute Talba Oumaté. A ciel ouvert. Abakar Ahamat prend cette proposition pour une injure. « Vous n’allez pas m’insulter en réunion me demandant de fermer les yeux sur la pratique d’une activité illicite » répond-t-il au représentant du syndicat« Si vous étiez dans la magouille avec d’autres personnes, vous ne le ferez pas la magouille avec moi », menace-t-il.


                                  © leseptentrion.net
 
La vente du carburant frelaté dit "zoua zoua" emploie des jeunes dans la région
Interdiction de la vente du Zoua-Zoua
Sur le champ, Abakar Ahamat instruit l’annulation de la décision du préfet qui autorisait par tolérance administrative, la vente du « Zoua-Zoua ». La chasse à la vente du carburant frelaté a donc été lancée dans la région de l’Adamaoua où plus de 700 jeunes mènent l’activité. A en croire au gouverneur, la répression suivie de la destruction immédiate du produit ne vont pas tarder. Pour le nouveau gouverneur de la région de l’Adamaoua Abakar Ahamat, il n’y a pas de négociation à faire, pas de tolérance de l’administration. Selon lui, la loi est claire, le carburant frelaté est interdit et les textes doivent être appliqués. « Nous devons passer à la répression » a-t-il ordonné. Même si celui-ci reconnaît que l’action à mener sera des plus dure, vu le fait que « les trafiquants dans ce secteur ont des bras longs », il se dit engagé à détruire tous les stocks de la ville et à les interdire définitivement. 







Cameroun : l’Etat veut mettre fin aux subventions du carburant

Cameroun : l’Etat veut mettre fin aux subventions du carburant

(Agence Ecofin) - Le gouvernement camerounais, conseillé par la Banque mondiale et le FMI, envisage de mettre en place une politique de subvention du carburant plus ciblée. Ce qui entraînerait une hausse des prix à la pompe, d’après les associations de défense des consommateurs.
Selon le secrétaire général du ministère des Finances, Jean Tchoffo, les coûts des subventions au carburant sont énormes et risquent à l’avenir de plomber l’économie du pays. «L’année dernière, le budget de l’Etat a supporté à hauteur de 321 milliards de FCFA les subventions au carburant. Cette année 2012, compte tenu de la flambée des prix du pétrole sur le marché international, on pourrait dépenser 400 milliards de FCFA», affirme-t-il.
Le SG du Ministère qui présidait un atelier à ce sujet la semaine dernière à Yaoundé indique que «400 milliards de FCFA, c’est quand même la moitié du budget d’investissement du Cameroun. Si vous continuer avec une telle politique vous allez forcément créer un effet d’éviction sur la réalisation des grands projets d’investissement. La question aujourd’hui est de savoir ’’est-ce qu’on peut, à travers un meilleur ciblage des populations les plus nécessiteuses,  maintenir ces subventions et progressivement relever les prix pour les consommateurs les plus nantis ’’ ?
 
Pour lui, l’objectif recherché est que les plus riches payent plus cher leur carburant et que les plus pauvres payent un prix plus accessible. Les associations de consommateurs, quant à eux, menacent déjà de descendre dans la rue si le gouvernement augmente les prix du carburant d’un seul centime.
La question de l’augmentation des prix du carburant au Cameroun avait été abordée par le directeur technique de la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (CSPH) le 5 décembre 2011 au Palais des congrès de Yaoundé en marge du salon Promote 2011.  «C’est humainement impossible de maintenir les prix des carburants à leurs taux actuel», avait déclaré Boniface Ze. Il précisait aussi que l’augmentation à venir ne sera pas une soumission aux exigences du FMI, mais une augmentation par «réalisme budgétaire».  « De 2008 à 2011, l'Etat a par exemple dépensé près 700 milliards FCFA dans le cadre de la subvention des produits pétroliers. Cet argent pouvait permette de construire l'axe lourd Douala - Yaoundé ou être investi dans un secteur structurant», expliquait-il.
«Notre pays qui ne produit finalement que 80 000 barils de pétrole par jour est désormais dos au mur. Mais, comme l'on est passé d'une fixation administrative des prix à une fixation concertée, des rencontres seront organisées avec les leaders de la société civile et toutes les autres composantes sociales pour que le prix arrêté soit le fruit d'un consensus», avait-il expliqué à certains médias. La menace des associations n’avait pas tardé à se faire entendre. «L’augmentation des prix du carburant n’est pas encore à l’ordre du jour», avait alors rassuré le DG de la CSPH, Ibrahim Talba Malla.


B-O.D.





Le Cameroun fait le point sur sa production énergétique


Le rapport 2011 sur la situation énergétique du pays présenté jeudi 31 mai 2012 à Yaoundé.
 

« L’information est le point névralgique en matière de prise de décision, notamment pour ce qui est de la politique et de la gestion d’un secteur », dixit Fritz Gerald Nasako, secrétaire général du ministère de l’Eau et de l’Energie. Il l’a dit jeudi 31 mai 2012 à Yaoundé, en ouvrant au nom du ministre Basile Atangana Kouna, le séminaire national de présentation du 5e rapport sur la situation énergétique du Cameroun. En effet, le système d’information énergétique (SIE) permet de disposer d’une base de données, d’indicateurs concernant les différentes sources d’énergie disponible sur le triangle national. Lesquelles données permettraient d’orienter le SIE en vue d’un meilleur développement des grands projets énergétiques en cours, de la promotion des énergies renouvelables et de la prise en compte des facteurs environnementaux dans l’utilisation de tel ou tel autre type d’énergie, entre autres. De l’avis de Sylvain Defo Wabo, coordonnateur du SIE, la publication de ces rapports aide également les industriels dans la programmation de certains investissements.

L’édition 2011 met ainsi l’accent sur les trois principales sources d’énergie existant au Cameroun. Et d’une manière générale, il ressort que pendant que les productions de l’énergie à partir de la biomasse (bois, charbon, sciure et copeaux, etc.) et de l’électricité croissent, la production pétrolière baisse depuis 2009. D’ailleurs, la bioénergie à elle seule représente 50% de la production nationale en 2010. Cependant, révèle M. Defo, les énergies renouvelables sont une opportunité à saisir et à développer pour combler le déficit énergétique du pays.


Jocelyne NDOUYOU-MOULIOM | Cameroon-Tribune Publié : Vendredi le 01 Juin 2012 04:59:56










Le Cameroun et le Nigéria envisagent une exploitation pétrolière conjointe de Bakassi


(Agence Ecofin) - Selon Goodluck Jonathan, le Nigéria « fera le pas nécessaire pour exploiter avec le Cameroun les ressources pétrolières existantes dans la frontière commune ».


Le conflit frontalier de Bakassi qui a empoisonné les relations entre les deux voisins pendant près de 10 ans, finalement tranché en faveur du Cameroun par la justice internationale, pourrait ainsi se solder par une franche coopération bilatérale.

« Nous devons prendre en considération la proposition que vous avez apportée et organiser une rencontre qui devrait permettre de discuter de manière pertinente sur la possibilité de pouvoir exploiter ensemble les ressources pétrolières à nos frontières communes », a déclaré le président Jonathan, selon la presse de son pays qui estime que cette association de bonne intelligence serait de nature à attirer les investisseurs, jusqu’ici réticents à s’aventurer dans cette zone dont le processus de démarcation de la frontière n’est encore tout à fait terminé.

La région de Bakassi est encore mal sécurisée, en proie à des bandes de pirates. En joignant leurs forces les deux pays augmentent leurs chances de pacifier cette zone et se placent en meilleure position pour négocier leurs intérêts communs face aux compagnies pétrolières.
 

 

 

China big oil firms on edge over US disclosure


An intense lobbying campaign is under way as U.S. authorities prepare to implement what are supposed to be investor-friendly laws designed to clarify the global operations of listed oil companies.


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PARTNERSHIP: In some cases, local communities don’t seem to benefit

Chad-Cameroon Pipeline project has led oil companies involved to reap substantial financial profits during the first decade of operation (exploitation, transportation). The crude oil has been regularly transported by the pipeline for the world market. In some cases, local communities do not seem to benefit from these activities. Moreover, the living condition of pygmies whose lives have been impacted by the passage of the pipeline is even more worrying


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