9.12.13

Un an après son admission au processus de Kimberly, le Cameroun a commercialisé 2414 carats

Un an après son admission au processus de Kimberly, le Cameroun a commercialisé 2414 carats
mardi, 03 décembre 2013 10:56

(Agence Ecofin) - D’après les statistiques que vient de révéler le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Artisanat du Cameroun, depuis son admission au Processus de Kimberly le 14 août 2012, le pays a exporté un peu plus de 2414 carats de diamants.

Ces exportations de diamant, qui sont assurées par l’entreprise coréenne C&K Mining, détentrice du permis d’exploitation sur le gisement de Mobilong qui est présenté comme l’un des plus importants dans la monde, ont rapporté un peu plus de 282 millions de francs Cfa, dont 12,5% revenant à l’Etat.

Selon les résultats d’un recensement effectué en juillet 2013 dans la région de l’Est par le secrétariat national permanent du Processus de Kimberly, l’on dénombre sept (07) zones de production artisanale de diamant, dans lesquelles s’activent 238 artisans.

La production artisanale de diamant au Cameroun, révèle le secrétariat national permanent du Processus de Kimberly, est actuellement estimée à environ 5000 carats par an. 


22.11.13

Cameroun: Legend Mining cède sa place à Jindal Steel dans le projet Ngovayang


Cameroun: Legend Mining cède sa place à Jindal Steel dans le projet Ngovayang
mercredi, 20 novembre 2013 15:55

(Agence Ecofin)

La compagnie Legend Mining Ltd, listée sur ASX, va se libérer de ses 90% dans la société Camina SA formée sur le projet Ngovayang au Cameroun, au profit d’une filiale de Jindal Steel and Power Ltd.
Le 20 novembre, elle a annoncé avoir signé en ce sens un accord avec ladite filiale pour céder ses parts dans Ngovayang, un projet de trois licences d’exploration à grande échelle du minerai de fer sur 2469 km2 dans le sud du pays.
« Le défaut de minerai à enfournement direct dans le projet et les conditions du marché financier mondial ont porté le développement du projet à un niveau qui dépasse une compagnie d’exploration de la carrure de Legend», a expliqué le MD Mark Wilson.
Selon l’accord, 12 millions de dollars australiens cash seront versés à Legend dès la fin de la transaction et 5,5 millions restants dans les 10 jours suivant la signature de la convention minière entre Jindal et le Cameroun.



13.11.13

Le Cameroun va explorer de nouveaux puits pétroliers en 2014



Publié par 


Le Cameroun va explorer de nouveaux puits pétroliers en 2014 :: Cameroon
La Société nationale des hydrocarbures (SNH), bras séculier de l’Etat dans le secteur pétrolier, a réaffirmé mardi, la détermination du Cameroun à poursuivre en 2104, l’exploration des nouveaux puits pétroliers en plus des 65 puits d’exploration et d’appréciation forés entre 2008 et 2013.

Il est question pour le Cameroun de ‘’renforcer le dynamisme observé dans la recherche pétrolière au cours des six dernières années » qui a notamment conduit à la découverte de 9 puits d’hydrocarbures, renseignent les statistiques de la SNH.
Ces nouvelles explorations pourraient déboucher sur d’autres découvertes, afin de contrecarrer une tendance vers une baisse de la production pétrolière ces deux dernières années.

Après une hausse successive, le Cameroun enregistre une production décroissante, puisque la production de pétrole au Cameroun qui se situait à 30,70 millions de barils en 2008, a chuté à partir de 2009 à 26,6 millions de barils, pour atteindre finalement 21,6 millions de barils en 2011.

Toutefois, l’on a constaté en 2012 une tendance haussière atteignant 22,3 millions de barils, indépendamment du fait que les prévisions gouvernementales se situaient à 24 millions de barils.





11.11.13

Cameroun: La production de l’or en hausse dans l’Est


YAOUNDE - 11 NOV. 2013
© Pierre CHEMETE | Cameroon Tribune

La brigade de contrôle sur la transparence et la traçabilité dans les activités aurifères a permis de récolter 200 kg en octobre. Soit 20 kg de plus que les mois précédents.

L’exploitation minière connaît un regain de vitalité dans la région de l’Est. Le rapport d’octobre 2013, communiqué à la presse le 9 novembre, situe la production à plus de 200 kg d’or récolté et stocké au cours du seul mois d’octobre. Soit environ 20 kg d’or de plus, comparativement à la production antérieure, publiée lors du précédent rapport en juillet 2013. En valeur absolue, cela représente un peu plus de 420 millions francs. L’or récolté provient des différentes zones d’exploitation telles que Bétaré-Oya, Kamblélé, Colomine, Bekéé, Ngoura. Par ailleurs, la taxe ad valorem est à plus de 8,4 millions F, la redevance annuelle à 18 millions F et les droits fixes à plus de 11,8 millions F. « On est en nette progression. Le souci actuel est de consolider ces acquis et de dépasser ces chiffres à la fin de cette année », a expliqué Joseph Mbida, délégué régional du Minimidt Est.

Cette prouesse s’explique par la conjugaison de plusieurs facteurs : la brigade régionale de contrôle des activités minières est effective depuis quelques mois à l’Est ; la présence régulière sur le terrain des huit contrôleurs a permis d’accentuer la transparence et la traçabilité dans les activités aurifères. Et le secteur a aussi connu un train de mesures pour l’assainissement de la filière : 28 entreprises légales sont formellement identifiées et travaillent dans la légalité. Six entreprises ont connu un arrêt de travail et quatre autres sont en phase d’installation. Une bonne quantité d’or est désormais canalisée dans le circuit formel. « Nous avons eu un cas d’une entreprise suspecte, fin octobre. Nos contrôleurs sont descendus sur le terrain, pour constater que c’était une fausse alerte. La transparence et la traçabilité entrent déjà dans les mœurs », a indiqué Joseph Mbida. Puis, il y a la présence dissuasive des hommes en tenue qui veillent sur la sécurité des acteurs et de leurs biens. Le processus de Kimberly impacte également sur cette traçabilité des activités minières.

Précisons qu’une opération dite de « sauvetage d’or » a été lancée par décret du Premier ministre, chef du gouvernement, en 2007. Elle classe les rives du Lom et Djérem dans le bassin d’or à sauver à tout prix, en accentuant l’exploitation avant la mise en eau définitive du barrage hydro-électrique de Lom Pangar. La cité aurifère de Betaré-Oya est donc la cible prioritaire. Selon les spécialistes, avec la mise en eau définitive du barrage de Lom Pangar, l’exploitation serait difficile, voire impossible. « Le souci est de canaliser, sauver l’essentiel d’or, avant la mise en eau définitive dudit barrage, prévue en juillet 2015 », a conclu Joseph Mbida.



Sundance Resources Limited : Sundance Confirms Receipt of $40M

SUNDANCE RESOURCES LTD ASX Announcement l Media Release

5 November 2013
SUNDANCE CONFIRMS RECEIPT OF $40M CONVERTIBLE NOTE FUNDING  

Sundance Resources Limited ("Sundance" or the "Company") (ASX: SDL) advises that it has received A$20 million from Noble Resources lnternational Pte Ltd and a further A$20 million from an lnvestor Consortium consisting of Blackstone Alternative Solutions, L.L.C., the D. E. Shaw Group and Senrigan Capitai, representing the entire $40 million funding under the Convertible Note Facilities as announced on 22 October 2013.

"We are pleased to confirm the funding has now been received by Sundance. The funds will be used for working capitai and to meet pre-development capitai expenditure for the Mbalam-Nabeba lron Ore Project," said Sundance Managing Director and CEO Mr Giulio Casello.

Please referto the ASX announcement lodged on 22 October 2013 fora full description of the details of the agreements between Sundance and the investors including an outline of the Noble Deed, Noble Options, Consortium Deed and Consortium Options, which are ali explained in detail in Annexures A, B, C and D accompanying that announcement.

Shareholder approvai will be sought at the upcoming Annual Generai Meeting of Sundance shareholders to be held on 29 November 2013 in Perth, Western Australia. The Notice of Meeting was lodged with
the ASX and sent to shareholders on 29 October 2013.

Released by:
Giulio Casello CEO and MD Sundance Resources Ltd. For more information please contact: Jill Thomas
lnvestor Relations & PR Manager
Sundance Resources Ltd. Tel: (08) 9220 2300
ENDS




5.11.13

Cameroun: La Corée s’intéresse aux projets pétrolier et gazier camerounais

YAOUNDE - 04 NOV. 2013
© Jocelyne NDOUYOU-MOULIOM | Cameroon Tribune

Le 3e forum de coopération énergétique entre les deux pays tenu vendredi dernier à Yaoundé, avec un accent sur le gaz et le pétrole.

Le pétrole et le gaz. Ce sont les sujets qui ont meublé le 3e forum de coopération énergétique entre le Cameroun et la Corée du Sud, sous le thème : « le développement du secteur pétrolier aval ». C’était vendredi dernier à Yaoundé. En effet, il était question pour les deux parties de renforcer leurs liens dans ce domaine. De manière concrète, les investisseurs coréens du secteur ont présenté leur expertise dans l’exploitation du gaz et du pétrole.

La délégation d’hommes d’affaires venue à cet effet était conduite par Chae Heebong, directeur général de l’énergie et des changements climatiques au ministère coréen du Commerce, de l’industrie et de l’Energie. Pour lui, le Cameroun a tous les atouts nécessaires pour attirer les investisseurs coréens et pourrait même devenir la principale porte d’entrée de la Corée en Afrique subsaharienne.

La partie camerounaise, quant à elle, conduite par Basile Atangana Kouna, ministre de l’Eau et de l’Energie a saisi cette occasion pour présenter les opportunités d’investissements à saisir par les Coréens au Cameroun. Il s’agit entre autres de la centrale à gaz de Kribi qui génère 216 mégawatts d’énergie et extensible à 316 mégawatts, pour alimenter le réseau interconnecté sud. Il y a également les projets d’usine de liquéfaction de gaz naturel à Kribi, celle de fabrication d’engrais de Limbe qui fonctionnera au gaz. Sans oublier la fourniture du gaz par pipeline aux industries de Douala, ainsi que le transport des produits pétroliers par pipeline à travers les villes camerounaises.

Pour Cho June Hyuck, ambassadeur de la Corée au Cameroun, la mise en œuvre de « Cameroun vision 2035 » passe par la construction de l’infrastructure énergétique et la consolidation des liens entre le Cameroun et la Corée. Il affirme par ailleurs qu’un projet de pipeline dans laquelle une entreprise coréenne est partie prenante sera bientôt lancé. Le ministre Basile Atangana Kouna a donc déclaré que le Cameroun compte tirer profit de l’expérience coréenne pour accélérer le développement de son économie. Notamment pour ce qui du secteur pétrolier aval, un secteur sensible regroupant les activités de raffinage, de transport, de distribution et de commercialisation du pétrole. 




YAOUNDE - 04 NOV. 2013
© Jocelyne NDOUYOU-MOULIOM | Cameroon Tribune

1.11.13

Cameroun : la subvention des produits pétroliers atteindra 420 milliards de FCfa en 2013

Cameroun : la subvention des produits pétroliers atteindra 420 milliards de FCfa en 2013

vendredi, 01 novembre 2013 09:00

(Agence Ecofin) - Au cours d’un Conseil de cabinet tenu le 31 octobre 2013 à Yaoundé, le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey, a révélé que «le poste budgétaire consacré à la subvention des prix des carburants atteindrait environ 420 milliards de FCfa en fin d’exercice, soit 4% du Produit Intérieur Brut (PIB)», peut-on lire dans le communiqué ayant sanctionné ce conseil.
En effet, à la suite d’une hausse des prix des produits pétroliers qui avait conduit aux «émeutes de la faim» en février 2008, le gouvernement camerounais a, depuis lors, décidé du gel des prix à la pompe. Ce, malgré l’augmentation progressive du prix du baril à l’international. Ce blocage des prix veut que le gap entre le prix réel du produit raffiné obtenu à partir du brut importé, et celui pratiqué à la pompe, soit supporté par le gouvernement, via la Société nationale de raffinage (SONARA). Cette entreprise publique, depuis ces années, croule sous le poids de manque à gagner, qui atteignent déjà 200 milliards de francs Cfa, selon des sources autorisées.
Depuis 2012, le FMI a suggéré au gouvernement camerounais de supprimer ces subventions. Selon une analyse de cette institution financière publiée cette année-là dans les Cahiers économiques, édités par sa représentation au Cameroun, lesdites subventions profitent davantage aux riches qu’aux pauvres. La publication de cette étude avait été le point de départ d’un débat national houleux autour de la subvention des carburants, le gouvernement camerounais ayant à un moment manifesté clairement son intention de la supprimer.
Une posture que ne partageaient pas nombre d’organisations de la société civile et même des regroupements patronaux tels que le GICAM, qui avait subordonné la suppression de la subvention à la mise en place de certaines mesures d’accompagnement clairement proposées au gouvernement.

Face à ces réticences observées autour du projet de suppression de la subvention à la consommation des produits pétroliers à la pompe, le gouvernement camerounais avait décidé de surseoir à son projet. Nonobstant les suggestions répétées du FMI en faveur de la suppression de ces subventions, dont l’enveloppe augmente au fil des années.

Selon les statistiques de la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (CSPH), cette subvention qui est projetée à 420 milliards de FCfa cette année, était seulement de 145 milliards de FCfa en 2010, contre 300 milliards de FCfa en 2012.


Brice R. Mbodiam


28.10.13

Le Cameroun-FMI: Et le mic mac sur 60 millions de $ transférés aux Iles Caïmans


Publié le 20-10-2013  |  (Paris - France). Auteur : Fanny Pigeaud/Jérôme Canard- Mediapart/ Canard enchainé

Le  Cameroun-FMI: Et le mic mac sur 60 millions de $ transférés aux Iles Caïmans
 © Fanny Pigeaud/Jérôme Canard- Mediapart/ Canard enchainé
Le Cameroun-FMI: Et le mic mac sur 60 millions de $ transférés aux Iles Caïmans


Au Cameroun, un projet minier qui n'a jamais vu le jour a englouti 60 millions de dollars, via notamment des paradis fiscaux. Avec l'appui du gouvernement mais aussi du Fonds monétaire international. Une plainte est déposée.Pour la première fois de son histoire, le Fonds monétaire international (FMI) risque de devoir répondre de ses actes devant un tribunal.

Et pas pour des broutilles: un juge américain l'accuse, entre autres, de complicité d'escroquerie dans une affaire minière au Cameroun. Il y en a pour plusieurs dizainess de millions de dollars.
L'histoire est résumée dans une lettre ouverte qu'une trentaine d'associations de développement viennent d'adresser à Christine Lagarde, la patronne du FMI. La missive aurait dû être sagement classée dans un tiroir. Au nom de la sacro-sainte immunité qui protège, comme d'autres organismes internationaux, le grand machin de Washington. Mais un juge de la capitale, Emmet Sullivan, a estimé, il y a quelques semaines, que cette protection devait être levée.
Virées aux îles Caïmans
L'affaire qui provoque ce remue-ménage date de 2008, sous l'ère DSK. Tout part, comme l'a raconté « Mediapart » (24/4), de l'autorisation donnée par le FMI au gouvernement du Cameroun - dont il contrôlait de près les finances - d'investir 60 millions de dollars dans un projet minier. Il s'agissait d'accélérer la mise en exploitation d'une mine de nickel-cobalt dans le sud-est du pays. GeoCam, filiale d'une société américaine, devait exploiter ce gisement.
Mais l'opération s'est révélée être une belle arnaque: une partie des 60 millions a été gaspillée en frais divers (logements de luxe, voitures, etc.), et le reste s'est retrouvé sur les comptes d'une société domiciliée aux îles Caïmans. Et, surtout, l'exploitation de la mine n'a jamais démarré.
Pour contester, dans ce cas précis, l'immunité traditionnelle du FMI, le juge américain s'appuie sur un dérapage commis par l'institution. L'un de ses cadres, Eugène Nyambal, avait dénoncé le laxisme de ses patrons dans l'affaire camerounaise et porté plainte. Le Fonds monétaire international l'a d'abord viré, avant de s'en prendre à la banque qui abritait ses comptes!
Le FMI avait pourtant les moyens de voir que le projet de GeoCam allait au fiasco : tout indiquait que sa maison mère, la société américaine Geovic Mining Corp, n'avait aucune expérience en matière d'exploitation minière. Les liens sulfureux établis avec des élites politiques camerounaises (dont certaines sont devenues actionnaires de l'affaire) auraient aussi dû alerter l'institution financière, tout comme l'opacité autour du secteur minier au Cameroun, l'un des pays les plus corrompus du monde.
La caution de DSK
Circonstance aggravante après avoir donné.JlOn feu vert au gouvernement camerounais, le FMI n'a effectué aucun suivi du projet. Depuis, il s'acharne à nier l'évidence: il n'y a rien eu d'anormal, selon lui, ni dans le licenciement de Nyambal ni autour du projet de GeoCam. Et de brandir deux audits lancés en 2009 et en 2010 par ... le FMI.
Problème : le premier a été réalisé par un cabinet d'avocats qui a oublié d'interroger Nyambal et a refusé de communiquer le rapport. Quant au second, il a été mené par des cadres du FMI désignés par DSK. Or celuici n'était pas un modèle d'impartialité : son communicant, Stéphane Fouks, était aussi celui du président camerounais, Paul Biya. Et Euro RSCG, l'employeur de Fouks, était également sous contrat avec le FMI...
Dans leur lettre adressée à Lagarde, qui n'a pas bougé d'un pouce, les associations humanitaires demandent avec un bel optimisme au FMI s'il existe « des mécanismes susceptibles à'aider le Cameroun à récupérer´les sommes indûment versées ".
Mais les responsables de Geovic, la maison mère, n'ont pas ce souci. Après avoir pompé l'argent public camerounais, ils ont revendu, en juillet, toutes leurs parts dans Geocam (ils en détenaient 60,5 %) à une société chinoise, en réalisant une jolie plusvalue.
Qui dit que l'Afrique n'est pas un paradis des affaires?
Schéma sur l'organisation de Geovic, qui provient d'un document de la UNITED STATES SECURITIES AND EXCHANGE COMMISSION
Geovic Mining Corp. dit elle-même dans ses différents rapports financiers, y compris ceux de 2007 et de 2008, que rien ne garantit qu’elle générera un jour des bénéfices et même qu’elle pourra mettre en production Nkamouna : « Nous sommes une société en phase d'exploration et n'avons pas d'antécédents d'exploitation en tant que société d'exploitation. Toutes les recettes et les bénéfices futurs sont incertains », écrit-elDépenses fictives ?
Dans sa plainte contre le FMI, Nyambal soulève un autre problème : GeoCam a obtenu en 2003, par décret présidentiel, son permis d’exploitation du gisement de Nkamouna en violation de la Convention minière signée avec le Cameroun. Selon cette dernière, l’entreprise avait en effet l’obligation de présenter une étude de faisabilité, ce qu’elle n’a pas fait. L’étude en question n’a été réalisée qu’en 2011.
Autre souci : le flou entourant l’identité des actionnaires camerounais de GeoCam, qui possédaient au début du projet près de 40% des parts de l’entreprise. En 2008, le gouvernement camerounais a, selon GAP, refusé de communiquer au FMI leurs noms. Il est apparu plus tard qu’ils étaient quatre : Jean-Marie Aleokol, secrétaire d’Etat à la Défense de 2004 à 2007 et proche du président Biya. Les autres sont un couple d’inconnus et une nièce d’un ancien Premier ministre, Simon Achidi Achu, président depuis 2003 du conseil d'administration de la Société nationale d’investissements (SNI), une agence d’investissements de l’Etat camerounais.
En 2006, le Cameroun est devenu actionnaire à 39,5% de GeoCam en rachetant, justement via la SNI, les parts de ces quatre privés camerounais : une partie (20%) pour lui et l'autre au portage pour le compte de ces citoyens. Il s’est également engagé à contribuer aux augmentations de capital pour ces derniers. Or, remarque GAP dans un de ses rapports envoyés au FMI, les lois camerounaises n’autorisent pas l’Etat à acheter des actions pour le compte d’individus. Il s’agit donc d’une mesure illégale qui s’apparente à un détournement de fonds publics.
Juste après que le Cameroun est devenu actionnaire de GeoCam, Geovic Mining Corp. lui a réclamé 81 millions de dollars pour des dépenses pré-opérationnelles engagées avant son entrée dans le projet, précise un rapport de la SNI datant de 2007 et fourni au FMI. Devant les protestations de Yaoundé, Geovic a accepté un remboursement de seulement 31 millions de dollars, sans que la différence de 50 millions n'apparaisse dans ses états financiers, ce qui laisse penser qu’au moins une partie des dépenses annoncées par Geovic Mining Corp. étaient fictives, souligne Nyambal. « L'actionnaire minoritaire, l’Etat du Cameroun, s’est retrouvé en train de supporter les frais imputables à l'actionnaire majoritaire », déplore-t-il.
Le même document de la SNI rapporte que GeoCam n’avait en 2006 pas de « plan de financement crédible » et que son projet d’exploitation avait « souffert depuis sa création d’une gestion qui n’intégrait pas toujours les principes d’une programmation rigoureuse ». En 2008, le gouvernement camerounais évoquait de son côté dans une lettre au FMI les « retards déjà accumulés » dans le projet d’exploitation de Nkamouna.
Extrait du document fourni par la SNI au gouvernement
Nyambal et GAP ne sont pas les seuls à avoir noté des dysfonctionnements chez GeoCam : dans des articles diffusés en 2006 et 2007 (par exemple ici) et transmis notamment à la Banque mondiale et au FMI, un chercheur indépendant, Arnaud Labrousse, relevait plusieurs anomalies, en particulier dans le versement des impôts de l’entreprise à l’Etat camerounais, et retraçait le parcours sulfureux de certains de ses responsables et actionnaires américains, dont le fondateur de Geovic Mining Corp., William A. Bukovic.
ONG
Malgré ces données préoccupantes, le FMI a autorisé le gouvernement camerounais à injecter de l’argent dans GeoCam comme le prouve la « lettre d’intention » adressée fin 2008 par le Premier ministre camerounais au directeur du Fonds d’alors, Dominique Strauss-Kahn. Le Cameroun étant à l’époque sous « ajustement structurel », ses finances publiques étaient sous tutelle du FMI : il ne pouvait réaliser une telle opération sans son accord. En tout, le Cameroun a versé 60 millions de dollars à GeoCam, selon un document du FMI. Cette somme a été prélevée sur des fonds issus des surplus pétroliers et normalement destinés à la lutte contre la pauvreté.
Pour quel résultat ? Plus de quatre ans plus tard, l’exploitation du gisement de Nkamouna n’a toujours pas démarré. Depuis fin 2009, « rien n'a bougé sur le terrain », témoigne même un ancien employé de GeoCam, qui évoque des problèmes de corruption et l’enrichissement illicite des responsables de la compagnie. « Les budgets de 11 millions de dollars annuels ont été gaspillés à entretenir sur place des géologues et un peu de personnel d'entretien.
A Yaoundé, les somptueuses villas louées par l’entreprise sont restées avec un personnel inutile », dit-il. Un des derniers directeurs généraux de GeoCam s’est même volatilisé fin août 2012 après avoir ponctionné une dernière fois l’entreprise de plusieurs milliers d’euros. Quant aux salaires des employés américains de Geovic Mining Corp., qui enregistrait pourtant des pertes, ils ont été augmentés. L’entreprise a aussi passé au moins un contrat avec une société appartenant à un membre de son Conseil d’administration, selon ses rapports financiers.
Au Cameroun, l’opinion publique ne sait rien de cette affaire crapuleuse. Il faut dire que Geovic Mining Corp. a de nombreux appuis grâce aux liens étroits qu’elle a noués avec plusieurs responsables politiques camerounais, dont des ministres. En 2008, le directeur de GeoCam était Richard Howe, un ressortissant britannique très influent dans le monde des affaires camerounais et proche de plusieurs barons du régime. Geovic Mining Corp. a en outre créé une ONG, GeoAid, dont le partenaire principal est la Fondation Chantal Biya, fondée par l’épouse du président Biya.
Les Camerounais ignorent donc que GeoCam a déjà coûté, selon les estimations de Nyambal, près de 100 millions de dollars à l’Etat et qu’une partie de cet argent a pris la direction des îles Caïmans : après l’entrée du Cameroun dans le capital de GeoCam, en 2006, Geovic Mining Corp. a transféré dans ce paradis fiscal le siège d’une de ses filiales, Geovic Ltd, qui possède comme elle 60% de GeoCam et sert ainsi de société écran.
En réalité, Geovic Mining Corp. n’a jamais eu l’intention d’exploiter le gisement de Nkamouna, affirme, comme d’autres, l’ancien salarié de GeoCam déjà cité. Les fonds publics camerounais lui ont notamment servi à réaliser les études de faisabilité manquantes afin de « paraître plus crédible » et « de faire monter les actions à la bourse de Toronto », au Canada, et à l'US Over-the-Counter Bulletin Board, aux Etats-Unis, où la société est cotée (bien que, selon un rapport du cabinet d’audit Ernst & Young, le dispositif de contrôle interne de Geovic Mining Corp., destiné à assurer l'exactitude et la fiabilité de l'information financière, souffre « d’importantes faiblesses »). Objectif final : revendre à un autre opérateur, en réalisant bien sûr au passage une plus-value. Des négociations sont ainsi actuellement en cours avec des Chinois.
Le FMI n’a pour sa part rien constaté d’anormal dans ce micmac. Interrogé par Mediapart sur les soupçons de malversations entourant GeoCam, un porte-parole de l’institution à Washington explique : « Le FMI prend toutes ces allégations très au sérieux et, sur instruction de la direction du FMI, une équipe du personnel, avec l'appui d'experts extérieurs, a mené une enquête. Cette équipe a (…) conclu que les allégations étaient sans fondement ».
Curiosités
Saisi par Nyambal, le FMI a en effet diligenté deux enquêtes. La première a été menée par un cabinet indépendant. Il n’a décelé aucune irrégularité mais sans avoir malheureusement jamais rencontré Nyambal à qui il a refusé de communiquer son rapport.
La seconde a été conduite en 2010 par une équipe interne au FMI qui est arrivée aux mêmes conclusions. Le résumé de son rapport – son contenu complet est lui aussi resté confidentiel – comporte toutefois plusieurs curiosités. Il affirme par exemple que le FMI a été mis devant le « fait accompli » par le gouvernement camerounais pour l'opération de financement de GeoCam, ce qui contredit la « lettre d’intention » de fin 2008 et aurait dû, si cela avait été vraiment le cas, entraîner des sanctions de la part du Fonds.
« Il est important de souligner que les résultats de l'enquête ne permettent pas de conclure avec une certitude absolue qu’il n’y a pas eu de corruption autour du projet de cobalt-nickel », dit tout de même le document. Mais il poursuit en affirmant que des recherches supplémentaires n’apporteraient sans doute pas d’élément susceptible de modifier ses conclusions générales. Il « recommande » par conséquent de ne prendre aucune mesure pour lancer une enquête complémentaire…
La première page du rapport du FMI© dr

Pour GAP, l’enquête du FMI n’a pas été impartiale. L’équipe qui l’a menée « a été désignée par M. Strauss-Kahn », or celui-ci « avait un conflit d’intérêts dans cette affaire », relève une responsable de l’ONG, Shelley Walden : « En 2009, M. Biya a fait appel aux services de Stéphane Fouks, lobbyiste de premier plan et stratège en communication, afin d'améliorer son image et la réputation de son pays après une plainte pour détournement de fonds publics déposée contre lui par une ONG basée à Paris ». Problème, « M. Fouks pilotait alors aussi la communication de M. Strauss-Kahn en vue de l’élection présidentielle de 2012 en France. » (Lire la lettre de GAP à Christine Lagarde qui relève les contradictions du FMI ici.)
Le résumé du rapport d’enquête du FMI est « entaché de graves lacunes » et cherche à plusieurs reprises à entamer la crédibilité de Nyambal, juge aussi GAP, qui reproche à l’institution financière de ne pas avoir fait un suivi sérieux du projet GeoCam et de ne pas avoir pris de mesures correctives.
N’obtenant pas de réponse satisfaisante de la part de son ancien employeur, Nyambal s’est donc résolu à déposer une plainte devant la justice en juin 2012. « Le Fonds jouit d’une immunité absolue contre toute forme de procédure judiciaire », a répondu en décembre le cabinet d’avocat du FMI (lire ici). Celui de Nyambal a depuis soulevé une exception à cette immunité qu’il espère voir retenue par le tribunal.

Copyright © Fanny Pigeaud/Jérôme Canard- Mediapart/ Canard enchainé, Paris - France  |  20-10-2013


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Alternative


22.10.13

Le Cameroun déclaré «Pays conforme» à l’Initiative de transparence dans les industries extractives (ITIE)

Emmanuel Bondé, ministre camerounais des Mines, de l'industrie et du Développement technologique.
Emmanuel Bondé, ministre camerounais des Mines, de l'industrie et du Développement technologique.

(Agence Ecofin) - Le Conseil d’administration du Comité international de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) a déclaré le Cameroun «Pays conforme» à l’ITIE, le 17 octobre 2013, a appris l’agence Ecofin de sources officielles. Le Cameroun se présentait à cet examen de passage pour la dernière fois, après deux premières tentatives sanctionnées par des échecs.
Le statut de «Pays conforme» à l’ITIE permet au Cameroun, explique un membre du comité national de mise en œuvre de l’ITIE, de rassurer les investisseurs sur la pratique de la transparence dans la gestion des affaires dans le pays. C’est, apprend-on aussi, un indicateur positif de l’amélioration du climat des affaires.
C’est en 2005 que le Cameroun a adhéré à l’ITIE, une initiative de la Banque mondiale et de la société civile internationale (qui avait déclenché le mouvement ‘’Publish what you pay’’), visant à encourager les pays à publier les volumes et les montants des retombées financières de l’exploitation des ressources minières.
Dès l’adhésion volontaire à cette initiative, le pays reçoit le statut de «Pays candidat», et entame alors un processus qui intègre, par exemple, la publication grand public des rapports de conciliation des chiffres et volumes, qui sont ensuite soumis à la validation du Comité international ITIE. Ce comité analyse les résultats du pays candidat sur la base de 20 principaux critères. Lors de son avant-dernier examen de passage, le Cameroun avait été recalé pour non validation de quatre critères, parmi lesquels le défaut de communication grand public autour des rapports de conciliation rendus publics.
Ces insuffisances ont été corrigées, selon le dernier verdict du Comité international ITIE, qui a décidé d’admettre le Cameroun sur la liste très prisées des «Pays conformes». Et pour garder ce statut, apprend-on, les performances qui ont conduit à cette admission dans le cercle fermé de la conformité doivent être maintenues.

BRM

18.10.13

Cameroun : Le parc national de la Bénoué abandonné aux orpailleurs

 © L’Oeil du Sahel : Yvonne SALAMATOU

Cameroun  : Le parc national de la Bénoué abandonné aux orpailleurs:Cameroon

La Bénoué n’a plus rien d’une aire protégée. Il est désormais un immense chantier d’extraction de l’or. Des milliers de trous de quinze à vingt mètres de profondeur sont creusés à l’intérieur du parc par les orpailleurs au mépris des textes en vigueur. Le parc n’existe plus que sur le papier. La faune et la flore ont laissé place aux camps d’habitation des orpailleurs», résume Bouba Djihé, un riverain. C’est que plus de 12.000 orpailleurs ont envahi le parc et y mènent allègrement leurs activités.
2.000 à 3000 appareils détecteurs d’or et autres motopompes ronronnent à longueur de journée comme pour couvrir les règles interdisant toute présence humaine dans les aires protégées. Munis de pioches, de pelles, de houes et des barres à mine, les ouvriers centrafricains et tchadiens fouillent le sol. Ici, les différents chantiers sont baptisés en fonction de leur productivité. Les plus célèbres se nomment «Chantiers million de Doudja», «Grand chantier de Mboukma», «Douala», «Yaoundé» et «Gabon». «Nous produisons en moyenne 1 kilogramme d’or par jour. Pour ce qui est du partage, le propriétaire de l’appareil détecteur récupère la moitié de la vente de la production, le reste revient au chef d’équipe et aux ouvriers.
Le kilogramme d’or se vend à 22.000.000 de franc Cfa. Donc, lorsque nous vendons un kilogramme, nous gagnons entre 9 et 10.000.000 Fcfa en fonction de la quote-part du démarcheur qui facilite la transaction», précise Abba Sadjo, détecteur d’or à «Grand chantier de Mboukma». «Les transactions se déroulent à Mboukma, Lasséré, Bandjouckri, Djarandi et Doudja situés dans la zone d’intérêt cynégétique n°2. Les plus gros clients viennent du Tchad, du Gabon et du Niger», poursuit Abba Sadjo.
Plusieurs acteurs interviennent au quotidien dans la chaine de l’exploitation de l’or. Outre les ouvriers qui effectuent les tâches les plus difficiles, il y a les démarcheurs qui jouent le rôle d’interface entre producteurs et acheteurs, et les investisseurs qui misent leurs fonds. Ce sont  ces derniers qui achètent les appareils détecteurs et les motopompes pour les mettre à la disposition des chefs d’équipe d’exploitation. «Tous les appareils utilisés dans la quasi-totalité des chantiers du parc national de la Bénoué appartiennent aux étrangers, notamment aux Tchadiens. Ali Mahamat et Oumar, tous deux Tchadiens, gèrent le chantier d’exploitation de Djarandi. Leurs compatriotes, Alhadji Abakar et Mahamat Abdoulaye, contrôlent le grand chantier de Mboukma.
Ils investissent de plus en plus dans des appareils modernes. Les appareils détecteurs PGX 4500 et T2 sont les plus sollicités de nos jours», déclare un orpailleur de Bandjouckri. 

DÉMISSION
L’invasion du parc national de la Bénoué par les orpailleurs va à l’encontre de la politique du gouvernement. On se souvient que le Cameroun avait pris l’engagement d’oeuvrer pour le développement durable du secteur forestier lors du sommet de Yaoundé sur la conservation et la gestion durable des forêts du bassin du Congo. Il s’était fixé pour objectif de créer un domaine forestier devant couvrir 30% du territoire national et comportant entre autres des concessions forestières, des réserves forestières et des aires protégées. La création des nouvelles aires protégées nationales ou transfrontalières étaient également envisagée.
Le désengagement de l’État dans la gestion et la conservation du parc national de la Bénoué, classé patrimoine de l’Unesco de 1981, inquiète nombre de riverains. «Cette situation est connue des autorités administratives depuis plusieurs années. Des rapports ont été transmis à la hiérarchie, mais tous sont restés lettres mortes», regrette un responsable à la délégation régionale des Forêts et de la faune du Nord. En juin 2009, Saleh Adam, alors conservateur du Parc, s’indignait déjà dans un rapport d’évaluation adressée à sa hiérarchie. «Les parcs nationaux et les zones d’Intérêts cynégétique au Cameroun sont des aires protégées. De ce fait, nul n’a le droit d’y circuler ou d’y pratiquer des activités sans une autorisation signée du ministre des Forêts et de la faune. Or ici dans le Mayo-Rey, cette loi est foulée aux pieds, méprisée, en dépit des campagnes de sensibilisation menées par les administrations techniques locales. C’est ainsi que depuis un certain temps, le parc national de la Bénoué et la ZIC  09 subissent une forte pression des individus qui y sont installés et mènent des activités illégales (exploitation de l’or, de la forêt et de la faune)», pouvaiton lire dans son document.
Malgré ces cris d’alarme, le gouvernement n’a pas remué le petit doigt. Aujourd’hui, la situation ne fait que s’empirer. Les chercheurs d’or centrafricains et tchadiens déferlent sur le parc. «La situation du parc national de la Bénoué n’est pas facile à gérer de nos jours. C’est regrettable pour un pays comme le nôtre de connaitre de tels phénomènes. Nous n’avons pas connu de guerre, nous n’avons pas connu de famine comme  dans d’autres États pour dire que c’est par la force des événements que nous en sommes arrivés là. Nous n’avons pas non plus atteint le ratio de 30% des réserves et aires protégées que nous nous sommes fixés, mais bradons déjà ce que nous avons construit pendant des décennies.
S’il est facile de faire déguerpir les orpailleurs puisqu’il suffit d’une simple volonté politique, il n’est cependant pas facile de ramener dans le parc tous ces animaux chassés. Or, c’est grâce aux espèces rares qui s’y trouvaient que ce parc a été classé patrimoine de l’Unesco en 1981», s’indigne un responsable de la délégation régional des forêts et de la faune du Nord. 

INTÉRÊTS
les intérêts que génère aux autorités administratives et traditionnelles l’exploitation de l’or. «Le conservateur du parc et ses collaborateurs, de même que les autorités administratives, passent régulièrement ici. Ils ne sont pas trop exigeants et acceptent ce que nous leur proposons. Le lamido quant à lui nous a imposé des taxes à payer toutes les deux semaines. Il est de 25.000 Fcfa par appareil PGX 4500 et 15.000 pour les T2 soit 50.000 Fcfa par mois pour les PGX et 30.000 Fcfa pour les T2.
Ses dogaris veillent au grain et les montants ainsi arrêtés ne sont pas négociables. Les tenancières des restaurants quant à elles déboursent mensuellement 20.000 Fcfa soit 10.000 toutes les deux semaines. Au regard du nombre d’appareils en service dans le parc qui avoisine les 400, il est  clair que cette activité rapporte un petit pactole au lamido» déclare Abdoul Bagui, chef d’équipe au «chantier million ». Les dogaris Hassana Ngnabai, Vaidjouma Flaubert et Bah Oumarou et l’adjoint au maire sortant Bello Liman sont les collecteurs d’impôts affectés à cette tâche par le lamido.
En attendant que le gouvernement prenne ses responsabilités au moment où la communauté internationale exhorte les États à oeuvrer pour la conservation et la protection de la biodiversité, le lamido de Rey-Bouba et les autorités administratives continuent de se frotter les mains. 

© L’Oeil du Sahel : YVONNE SALAMATOU





2.9.13

Sundance Resources règle à l’amiable un conflit avec ses partenaires camerounais

28 août 2013

Sundance Resources règle à l’amiable un conflit avec ses partenaires camerounais

(Agence Ecofin) - La junior minière australienne Sundance Resources  a annoncé, le 27 août, qu’elle a attribué un  million d’actions ordinaires à l’ancien directeur général de sa filiale camerounaise Cam Iron, Roger Bogne, en signe de reconnaissance du «rôle important» qu’il a joué dans le développement du projet minier de fer de Mbalam-Nabeba,  situé à cheval entre le Cameroun et le Congo.
Selon un communiqué publié sur le site web de la compagnie minière, l’attribution de ces actions fait partie d’un accord amiable conclu avec Roger Bogne et la société Hold  Co Sarl.
M. Bogne est aussi le président de  la société Hold Co Sarl qui détient  10% du capital de Cam Iron et 7% dans Cam Iron Congo (la filiale congolaise de Cam Iron, NDLR).
Entreprise de droit camerounais, Hold Co SARL avait déposé,  début 2012, une plainte pour «tentative d’escroquerie» contre Sundance Resources devant le tribunal de grande instance de Yaoundé.   
Le conflit entre les deux partenaires  avait éclaté  en 2011 lorsque Cam Iron a cédé la totalité de ses parts dans le capital de Cam Iron Congo  à son actionnaire majoritaire Sundance Ressources, «à l’insu de l’actionnaire minoritaire de la société», en l’occurrence Hold Co Sarl.
« Sundance reconnaît le rôle important de son partenaire local camerounais Hold Co SARL dans le développement du projet de minerai de fer de Mbalam-Nabeba, et en particulier le rôle  de M. Bogne, qui avait  fondé Cam Iron et co-fondé  Cam Iron Congo», a indiqué Sundance Resources dans son communiqué. 
Et d’ajouter: «M. Bogne était le directeur général de Cam Iron SA  de mars 2006  à  juin 2012. Durant cette période, il a  joué un rôle important dans les négociations avec les communautés locales, qui a conduit à la signature de la convention minière avec le gouvernement du Cameroun en novembre 2012».
Sundance précise, par ailleurs, que Roger Bogne restera le représentant de Hold Co Sarl dans le conseil d’administration de Cam Iron.


Cameroun : le gisement de fer de Nkout sera destiné aux rails de train chinois

02 septembre 2013 17:49


Cameroun : le gisement de fer de Nkout sera destiné aux rails de train chinois

L’entreprise International Mining and Infrastructure Corporation (IMIC), cotée sur le marché alternatif de la Bourse de Londres, a indiqué lundi avoir signé un accord d’achat avec l’entreprise chinoise Hebei Iron and Steel, au sujet du gisement de fer de Nkout, dans la région du Sud au Cameroun.
Il est à préciser qu’au mois de mai 2013, de nombreux médias ont fait part de l’information non contestée selon laquelle IMIC, qui est spécialisé dans la valorisation des projets mis en évidence par des juniors minières, avait effectué une offre acceptée de 190 millions de dollars à Affero Minning, pour son gisement en cours d’exploration au Cameroun.
Une transaction qui avait provoquée l’ire du groupe indien Jindal Steel Power limited, qui avait annoncé que les négociations avec IMIC avaient débuté alors que le géant indien bénéficiait d’un contrat d’exclusivité pour négocier son arrivée dans le projet de développement de fer de Nkout, paraphé avec la britannique Affero Mining. Le groupe Jindal n’avait pas alors hésité à accuser Affero Minning de filouterie, mieux d’avoir utilisé la notoriété de la firme indienne pour lever les enchères autour du gisement de fer de Nkout. Ce qui n’avait pas empêché qu’IMIC s’adjuge le projet de développement du gisement de Nkout.
IMIC qui est associé dans ce projet à African Iron Ore Group (AIOG), un autre acteur du secteur des mines en Afrique, a indiqué qu’il avait la capacité de construire les infrastructures nécessaires à l’exploitation de ce gisement camerounais.
IMIC a fait savoir que l’accord est renforcé par la présence de China Railways Material comme bénéficiaire final de la production, ce qui devrait permettre de sécuriser les financements nécessaires aux investissements dont elle a besoin pour lancer l’exploitation du gisement de Nkout.
Avec un potentiel de plus de 3 milliards de tonnes de fer déjà mises en évidence par Caminex, la filiale camerounaise d’Affero Minning qui a déjà exploré à peine la moitié du site couvert par le permis d’exploration, le gisement de fer de Nkout est actuellement le plus important du Cameroun, selon les responsables de Caminex, puisque son concurrent, le gisement de Mballam, est écartelé entre le Cameroun et le Congo.



Sundance annonce l’entrée en production de Mbalam et Nabeba pour fin 2017/début 2018

01 septembre 2013 13:26 


Sundance annonce l’entrée en production de Mbalam et Nabeba pour fin 2017/début 2018

(Agence Ecofin) - Le groupe minier australien Sundance Resources a annoncé, le 30 août, qu’elle tablait sur l’entrée en production de son projet de fer de Mbalam-Nabeba, à cheval entre le Cameroun et le Congo Brazzaville, aux alentours de fin 2017/début 2018.
«Nous nous attendons à ce que le projet de Mbalam-Nabeba entre en production aux alentours de fin 2017/début 2018», a déclaré à l’agence Reuters, le directeur général de la compagnie, Giulio Casello.
Le scepticisme avait gagné les investisseurs suite à la résiliation par Sundance, début avril, de son accord avec le groupe chinois défaillant Hanlong Mining pour la reprise du projet de Mbalam. Mais la junior minière australienne a indiqué qu’elle était en négociation avec plusieurs groupes pour la reprise du gisement dont la valeur a été estimée à 4,7 milliards de dollars. Sundance espère conclure un accord avec de nouveaux partenaires avant fin 2013.
L’entreprise, qui poursuit désormais une nouvelle stratégie basée sur la séparation entre le développement de la mine et la construction d’infrastructures, avait annoncé, le 7 août, que six groupes chinois figurent parmi les entreprises de BTP qui ont retiré le cahier des charges de l’appel d’offres pour la construction des infrastructures ferroviaires et portuaires.
Sundance devrait aussi lancer bientôt un appel d’offres pour sélectionner des candidats intéressés par le développement du gisement.
Le cours de  la société cotée sur ASX peine toutefois à remonter la pente après avoir fortement chuté au lendemain de la résiliation du contrat avec Hanlong. Le 30 août, le titre se négociait à 8  cents australiens, contre plus de 30 cents au début de l'année en cours.


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27.8.13

Cameroun: Legend Mining annonce être sur la piste de l’or à Nkoutou

lundi, 26 août 2013 16:35

Cameroun: Legend Mining annonce être sur la piste de l’or à Nkoutou
(Agence Ecofin) - Legend Mining Ltd a annoncé le 20 août une récupération aurifère variant entre 0,1g/t et 14,15g/t avec 14 échantillons de la concession Nkoutou dans le projet Ngovayang couvrant 2970 km² au Cameroun.
« Ce sont quelques uns des meilleurs résultats obtenus, à ce jour, dans le cadre du programme aurifère du projet Ngovayang. L’obtention de ces taux élevés dans des ruisseaux cibles est l’indice d’une source potentielle d’or», a commenté Mark Wilson, directeur général de Legend.
Selon la compagnie, ces échantillons livrent des informations pertinentes qui seront déterminantes dans la priorisation des explorations entre Bikala, une autre concession du projet, et Nkoutou.
Les résultats sont fournis par un échantillonnage qui a porté sur 189 prélèvements de sédiments issus de ruisseaux. Au regard de ces données, la compagnie listée ASX a défini un vaste objectif qui fait désormais l’objet d’un échantillonnage continu.


Sundance hands out term sheets for Mbalam

27th August 2013

 

PERTH (miningweekly.com) – Iron-ore developer Sundance Resources has issued term sheets for the sale of equity and take-or-pay offtake agreements for its Mbalam-Nabeba iron-ore project, in the Cameroon and the Republic of Congo.
MD Guilio Casello said on Tuesday that the company aimed to have agreements in place by the end of 2013, to facilitate the full production capacity of 35-million tonnes a year of iron-ore, and to finalise negotiations for building the infrastructure.
Earlier this month< Sundance issued tender documents relating to the financing and construction of the port and rail infrastructure for the Mbalam-Nabeba project, and contractors were given six weeks to clarify their desired involvement.
Rail and port construction was expected to start immediately after the successful completion of the engineering, procurement and construction tender process, which would include funding solutions, Casello said.
He noted that Sundance has held discussions with all the parties that would receive the tender documents, and was encouraged by the strong interest received so far.
The Mbalam-Nabeba project has a total Joint Ore Reserves Committee compliant hematite resource of 436.3-million tonnes, at 62.2% iron, and an itabirite hematite resource of 4.05-billiontonnes, grading 36.3% iron.
Stage One of the project would involve mining some 35-million tonnes a year of direct shipping ore, over a minimum period of ten years.
All the environmental approvals for the mine and associated infrastructure has been awarded.
Edited by: Creamer Media Reporter 

12.8.13

Mbalam : les Chinois toujours séduits par Sundance

Jeudi, 08 Août 2013 17:34 Par Christophe Le Bec

L'australien Sundance Resources, qui pilote le développement du projet minier de fer de Mbalam-Nabeba, à la frontière entre le Cameroun et le Congo Brazzaville, a clôturé le 7 août son appel d'offres pour la réalisation de ses infrastructures ferroviaires et portuaires.

D'après un communiqué de la junior minière Sundance Resources, basée à Perth en Australie, plusieurs consortiums internationaux se sont positionnés pour répondre à l'appel d'offres qu'elle a lancé pour la réalisation des infrastructures ferroviaires et portuaires autour du projet minier de fer de Mbalam-Nabeba, à la frontière entre le Cameroun et le Congo Brazzaville. Six de ces consortiums seraient menés par des sociétés chinoises de BTP. Une indication qui montre que le groupe minier, qui avait annulé son rapprochement avec Hanlong mining en avril 2013, pourrait trouver un autre soupirant venu de l'empire du milieu, soutenu par un établissement financier pékinois. Cette solution avait d'ailleurs la préférence de Giulio Casello, le directeur général de l'entreprise, après l'échec du précédent deal : "Au lieu d'un rachat, nous nous acheminons plutôt vers une coentreprise avec un groupe chinois. C'était d'ailleurs notre option préférée au départ, avant les premiers contacts avec Hanlong. Et pour aboutir, nous gardons le soutien crucial du régulateur chinois, la puissante Commission nationale pour le développement et la réforme (NRDC, le régulateur chinois des investissements à l'étranger), qui a l'oreille des grandes banques chinoises", expliquait-il alors.

Différents partenariats
Plus de 2 milliards de dollars seront nécessaires pour la réalisation d'une voie ferrée de 510 km au Cameroun, et 537 millions de dollars pour celle du port minéralier de Lolabe. Différents partenariats seront envisagés avec les groupements candidats pour la construction : Ils investiront dans les infrastructures, soit en échange d'une prise de participation dans Sundance resources, soit contre un quota de minerai réservé sur la production. Un système qui rappelle celui mis en place en 2011 par le tycoon australo-roumain Frank Timis avec ses partenaires chinois dans le projet de fer de Tonkolili en Sierra Leone.

Selon les dernières estimations fournies par Sundance, la mine doit produire 35 millions de tonnes de fer pendant 20 ans. Le groupe australien a signé ses conventions minières avec le Cameroun et le Congo Brazzaville fin 2012 et escompte entrer dans la phase d'exploitation avant 2017. Mais ce projet de Mbalam-Nabeba est en compétition avec plusieurs autres mines de fer en Afrique subsaharienne, elles aussi en développement, en particulier ceux de Belinga au Gabon, des monts Avima au Congo-Brazzaville ou encore du Simandou en Guinée.


1.8.13

Cameroun - Industries extractives: L’Etat a encaissé 677 milliards Fcfa en 2011

 DOUALA - 01 AOUT 2013
© Alain NOAH AWANA | Le Messager

C’est le total des revenus provenant du secteur des industries extractives perçus par l’Etat au cours de l’année concernée, selon le rapport de conciliation présenté par le cabinet Moore Stephens. Le Cameroun confiant dans son admission comme pays conforme à l’Itie.
 
 
L’Etat du Cameroun a encaissé, au cours de l’année 2011, la rondelette somme de 677,932 milliards Fcfa provenant du secteur des industries extractives. L’annonce a été faite mercredi 31 juillet 2013 à Yaoundé, lors de la présentation du rapport de conciliation de l’exercice 2011, dans le cadre du processus de l’Initiative de transparence dans les industries extractives (Itie). D’après les chiffres avancés par le conciliateur, le cabinet Moore Stephens, les flux de paiements conciliés déclarés par les régies financières s’élèvent à 677,235 milliards Fcfa. Ceux déclarés unilatéralement par les sociétés sont totalisés à 284 millions Fcfa. Tandis que les chiffres déclarés de manière unilatérale par les régies financières sont de l’ordre de 412 millions Fcfa.

Selon les explications du cabinet chargé de la conciliation, et après ajustement des chiffres, l’écart net non concilié sur les flux financiers reçus directement par l’Etat s’élève à près de 50 millions Fcfa. Ce qui représente 0,007% du total des paiements en numéraire. Cet écart se trouve en dessous de la marge d’erreur acceptable qui est de 1% exigé par le Comité Itie. Le rapport présenté sous la présidence d’Alamine Ousmane Mey, ministre des Finances, explique que ces revenus sont issus essentiellement du sous-secteur des hydrocarbures avec 97,5%. Le transport pétrolier et le sous-secteur des mines représentant respectivement 2,4% et 0,1%. S’agissant de la contribution par entreprise, on note que la Société nationale des hydrocarbures (Snh) vient en tête avec un peu plus de 550 milliards Fcfa (soit 81%), suivi de Pecten (7%) et Total (5%).
Statut de « pays conforme » : la confiance règne


Telles sont les principales informations contenues dans ledit rapport qui est rendu public deux semaines exactement avant la tenue du conseil d’administration de l’Itie prévu à Dar-es-Salam (Tanzanie) le 13 août prochain. C’est au cours de cette rencontre internationale que le Cameroun accèdera au statut très recherché de « pays conforme » ou tout simplement radié du processus. Une date importante qui tient en haleine toutes les parties prenantes dans la mise en œuvre du processus au Cameroun. On l’a d’ailleurs senti lors de la présentation du rapport de 2011. Même si les Camerounais semblent, après un premier échec, aller cette fois avec beaucoup de confiance. « Nous n’osons pas croire que nous ne serons pas déclarés conformes », a indiqué Robert Mouthé Ambassa, directeur général de la société Perenco, parlant au nom des entreprises représentées au sein du Comité Itie. A sa suite, le ministre des finances n’a pas manqué de marquer la même assurance. Alamine Ousmane Mey sait que le Cameroun est à la croisée des chemins, mais il confirme déjà que le pays se prépare à la production du rapport de conciliation de l’exercice 2012.

Le Cameroun a obtenu, lors de la conférence mondiale de l’Itie en mai dernier à Sydney (Australie), que la deuxième et ultime tentative porte sur le rapport de 2010. L’une des exigences était qu’il publie, avant le 13 août 2013, le rapport présenté mercredi. Les membres du comité de mise en œuvre du processus de l’Itie au Cameroun ainsi que les parties prenantes ont dû se mobiliser de manière exceptionnelle pour y parvenir. Par ailleurs, expliquent certains, pendant le travail de conciliation, un autre était effectué en parallèle pour la validation de ce rapport 2011. La validation est un audit qui vérifie si toutes les procédures de conciliation ont été respectées. Ce jeudi 1er août, une réunion est prévue au ministère des Finances pour justement présenter les résultats de cette validation. Et après, il ne faudra plus que croiser les doigts. Dans tous les cas, comme le souligne Duplex Kwenzop, représentant de la société civile au sein du Comité Itie, « ça va passer ou ça va casser ».


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25.7.13

Une convention relative à la construction d’un complexe sidérurgique signée avec une entreprise sud-coréenne

Une convention relative à la construction d’un complexe sidérurgique signée avec une entreprise sud-coréenne
jeudi, 25 juillet 2013 04:40
Le secrétaire d’Etat auprès du ministre camerounais de l’Industrie, des Mines et du Développement technologique (Minimidt), Fuh Calistus Gentry, a procédé mardi, 23 juillet 2013, à la signature d’une convention relative à la construction d’un complexe sidérurgique dans la zone de Kribi avec le géant de la sidérurgie sud-coréen Posco, représenté par son Pdg, Goon Yana Chulz.
Le coût estimatif du projet est de 275 milliards de FCFA et la production annuelle de fer est évaluée à 100 000 tonnes.
Selon Mutations de mercredi, 24 juillet 2013, le projet se décline en deux phases. La première se propose de produire 500 000 tonnes de billettes et de fer en béton, tandis que la deuxième en produira un million.
L’Etat du Cameroun, principal intervenant dans le projet devrait contribuer à hauteur de 30% dans le capital de cette entreprise, 20% pour Posco, 20% également pour la Société financière internationale (SFI), 10% pour les privés camerounais et 10% pour les autres partenaires.

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24.7.13

Agreement with China's JXTC Anticipating a Strategic Investment in the Nkamouna Project

Published : July 23, 2013

DENVER, COLORADO--(Marketwired - July 23, 2013) - Geovic Mining Corp. ("Geovic" or "the Company") (News - Market indicators)(OTCBB:GVCM), on behalf of its 60.5%-owned subsidiary Geovic Cameroon Plc ("Geovic Cameroon"), is pleased to announce that it has agreed to the terms and conditions of a Definitive Agreement ("DA") with Jiangxi Rare Metals Tungsten Holdings Group Company Ltd ("JXTC") of Nanchang, Jiangxi Province, China. JXTC is a state owned large scale industrial enterprise with significant mining and industrial operations in cobalt, copper, tungsten, and other rare metals. The terms and conditions of the DA were agreed amongst JXTC, Societe National d'Investissement du Cameroun (SNI), the National Investment Corporation of Cameroon that owns or represents 39.5% of Geovic Cameroon, Geovic, Geovic Ltd and Geovic Cameroon. Geovic Cameroon plans to develop the Nkamouna cobalt-nickel-manganese Project (the "Project") in Cameroon, Africa. The DA anticipates the completion of a strategic investment by JXTC in the Project.
The transaction contemplated by the DA establishes JXTC's intent to acquire 60.5% of the existing shares of Geovic Cameroon pursuant to the execution of a Share Purchase Agreement between JXTC and Geovic. In addition to acquiring 60.5% interest in Geovic Cameroon, JXTC would also secure 100% of the mixed cobalt-nickel sulphide product (MSP) to be produced by the Project through a Long-Term arm's length Off-Take Agreement with Geovic Cameroon.
Geovic CEO Michael Mason said "This Definitive Agreement represents significant progress advancing the Nkamouna Project toward construction and into production. Construction could commence as soon as the project financing is arranged, bringing much needed jobs and economic diversity and development to Cameroon." Mason added; "The biggest winners here are Geovic Cameroon, a Cameroon corporation, and the people of Cameroon, who shall experience Cameroon's first major mining project transitioning from a vision to reality."

Geovic Mining Background
Geovic is a U.S.-based corporation whose principal asset is 60.5% indirect ownership of a significant cobalt-nickel-manganese deposit in the Republic of Cameroon, Africa. Additional Company initiatives and project information may be found on the websites www.sedar.com, and www.sec.gov. For more information, please go to www.geovic.net.

On behalf of the Board
Michael T. Mason, CEO





23.7.13

Mines et Infrastructures : Les États-Unis veulent investir au Cameroun

Le secrétaire général de la présidence de la République camerounaise, Ferdinang Ngoh Ngoh, a reçu en audience mardi, 2 juillet 2013, l'ancien secrétaire d'Etat adjoint américain, John Negroponte pour parler essentiellement affaires.

John Negroponte

M. Negroponte © DR

Concrètement, les Américains sont intéressés par le développement des infrastructures et surtout du secteur minier qui, selon John Negroponte, « gagnerait à être davantage exploité au service du développement du pays et du bien-être des populations ».
Seulement, aucun détail n'a été donné sur les infrastructures à développer, ainsi que les projets miniers à explorer.
Nommé secrétaire d'Etat adjoint en 2007 par le président George W. Bush, John Negroponte, a été ambassadeur des Etats-Unis à l'Onu, en Irak, au Mexique, au Honduras et au Nicaragua.
Selon le quotidien gouvernemental, Cameroon Tribune, il est venu au Cameroun avec plusieurs hommes d'affaires américains.
Source : Agence Ecofin


22.7.13

EXPLOITATION DU FER DE MBALAM : POURQUOI NE PAS DEMANDER AUX CHINOIS DE FINANCER EUX-MEMES LES 1500 KILOMETRES DE CHEMIN DE FER ?


La LC dévoile la guerre que se livrent une société chinoise soutenue par le lobbyiste Jean Jacques Bouya (Hanlong Group) et une autre société australienne (Sundance Resources) au travers de sa filiale Congo Iron pour l'exploitation du fer du gisement Mbalam à cheval entre le Congo et le Cameroun. Vous savez, je ne suis pas fan des Chinois qui ont mis en place une véritable colonisation de l'Afrique par le biais de l'économie. Ma constance parle pour moi mais dans le dossier que vous allez découvrir, les Chinois proposent la construction d'un chemin de fer de 1500 kilomètres pour évacuer le fer de Mbalam par le port autonome de Pointe-Noire - ce qui permettrait un meilleur contrôle des minérais de fer qui sortent du pays car si cela se faisait par le Cameroun comme c'est le cas en partie pour le bois, le pouvoir en profiterait pour minorer les chiffres.
Le projet chinois est jugé trop coûteux par Pierre Oba, le ministre des mines. Nous estimons que l'affaire peut être résolue autrement si on demandait aux Chinois de financer et de construire eux-mêmes le chemin de fer en imposant l'embauche de la main d'oeuvre locale ; ce qui créerait de nombreux emplois et permettrait la mise en valeur d'une grande partie du nord du pays car il serait possible d'installer des gares tout le long de la voie ferrée (ce qui provoquerait un regroupement de populations), d'évacuer autre chose que le fer, soulageant ainsi notre vieille voie ferrée CFCO qui daterait de 1910. Quand cessera l'exploitation du fer, il nous restera au moins le chemin de fer comme dans le cas de la Comilog pour le manganèse. S'il nous prenne notre fer, qu'il nous laisse au moins le chemin de fer à défaut de leur imposer de transformer le fer sur place - ce qu'un chef d'Etat désireux de diminuer le chômage dans son pays n'hésiterait pas de mettre sur la balance.
Cette voie ferrée pourrait aussi être un véritable atout touristique : en effet, le nord du pays possède un tel potentiel dans ce domaine qu'une voie ferrée pourrait faciliter l'affluence des touristes étrangers...
Au lieu de se précipiter sur des solutions de facilité, il vaut mieux prendre celle qui permet au Congo de gagner un peu plus car les Chinois n'auront aucun mal à rentabiliser cette affaire, vu la grosse demande de fer en Chine et dans le monde : le fer est très demandé dans la construction et dans l'industrie, deux domaines en forte croissance en Chine.
Doit-on comprendre que le clan Sassou & Nguesso, en décidant de créer une société de gestion des parts congolaises à l'instar de la SNPC, serait pressé d'empocher le fric au lieu de penser d'abord à l'intérêt de la nation ? Il faut donc pousser Congo Iron à accepter l'OPA du groupe chinois Hanlong Group en posant des conditions. Les Chinois sont assez riches pour y consentir sinon pourquoi auraient-il proposé la construction d'une voie ferrée ?
De toute façon, pour atteindre le port de Kribi au Cameroun, port situé à 500 kilomètres, il faudra bien construire une voie ferrée et Sassou préfèrerait que ce soient les Camerounais qui en bénéficient alors que le fer est exploité au Congo ? N'oublions pas que l'Etat camerounais nous fera payer des droits de passage comme le faisait l'Etat gabonais à l'époque de l'exploitation du manganèse écoulé via leur chemin de fer jusqu'à l'océan atlantique.
Que se serait-il passé si les colons français n'avaient pas eu l'idée de construire un chemin de fer afin d'évacuer les ressources de leur pillage colonial vers l'océan ? Eh bien, le Congo n'aurait même pas un chemin de fer. Alors, si on peut avoir un deuxième qui soulagerait le premier. De plus, sans débourser le moindre rond...


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