22.11.13

Cameroun: Legend Mining cède sa place à Jindal Steel dans le projet Ngovayang


Cameroun: Legend Mining cède sa place à Jindal Steel dans le projet Ngovayang
mercredi, 20 novembre 2013 15:55

(Agence Ecofin)

La compagnie Legend Mining Ltd, listée sur ASX, va se libérer de ses 90% dans la société Camina SA formée sur le projet Ngovayang au Cameroun, au profit d’une filiale de Jindal Steel and Power Ltd.
Le 20 novembre, elle a annoncé avoir signé en ce sens un accord avec ladite filiale pour céder ses parts dans Ngovayang, un projet de trois licences d’exploration à grande échelle du minerai de fer sur 2469 km2 dans le sud du pays.
« Le défaut de minerai à enfournement direct dans le projet et les conditions du marché financier mondial ont porté le développement du projet à un niveau qui dépasse une compagnie d’exploration de la carrure de Legend», a expliqué le MD Mark Wilson.
Selon l’accord, 12 millions de dollars australiens cash seront versés à Legend dès la fin de la transaction et 5,5 millions restants dans les 10 jours suivant la signature de la convention minière entre Jindal et le Cameroun.



13.11.13

Le Cameroun va explorer de nouveaux puits pétroliers en 2014



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Le Cameroun va explorer de nouveaux puits pétroliers en 2014 :: Cameroon
La Société nationale des hydrocarbures (SNH), bras séculier de l’Etat dans le secteur pétrolier, a réaffirmé mardi, la détermination du Cameroun à poursuivre en 2104, l’exploration des nouveaux puits pétroliers en plus des 65 puits d’exploration et d’appréciation forés entre 2008 et 2013.

Il est question pour le Cameroun de ‘’renforcer le dynamisme observé dans la recherche pétrolière au cours des six dernières années » qui a notamment conduit à la découverte de 9 puits d’hydrocarbures, renseignent les statistiques de la SNH.
Ces nouvelles explorations pourraient déboucher sur d’autres découvertes, afin de contrecarrer une tendance vers une baisse de la production pétrolière ces deux dernières années.

Après une hausse successive, le Cameroun enregistre une production décroissante, puisque la production de pétrole au Cameroun qui se situait à 30,70 millions de barils en 2008, a chuté à partir de 2009 à 26,6 millions de barils, pour atteindre finalement 21,6 millions de barils en 2011.

Toutefois, l’on a constaté en 2012 une tendance haussière atteignant 22,3 millions de barils, indépendamment du fait que les prévisions gouvernementales se situaient à 24 millions de barils.





11.11.13

Cameroun: La production de l’or en hausse dans l’Est


YAOUNDE - 11 NOV. 2013
© Pierre CHEMETE | Cameroon Tribune

La brigade de contrôle sur la transparence et la traçabilité dans les activités aurifères a permis de récolter 200 kg en octobre. Soit 20 kg de plus que les mois précédents.

L’exploitation minière connaît un regain de vitalité dans la région de l’Est. Le rapport d’octobre 2013, communiqué à la presse le 9 novembre, situe la production à plus de 200 kg d’or récolté et stocké au cours du seul mois d’octobre. Soit environ 20 kg d’or de plus, comparativement à la production antérieure, publiée lors du précédent rapport en juillet 2013. En valeur absolue, cela représente un peu plus de 420 millions francs. L’or récolté provient des différentes zones d’exploitation telles que Bétaré-Oya, Kamblélé, Colomine, Bekéé, Ngoura. Par ailleurs, la taxe ad valorem est à plus de 8,4 millions F, la redevance annuelle à 18 millions F et les droits fixes à plus de 11,8 millions F. « On est en nette progression. Le souci actuel est de consolider ces acquis et de dépasser ces chiffres à la fin de cette année », a expliqué Joseph Mbida, délégué régional du Minimidt Est.

Cette prouesse s’explique par la conjugaison de plusieurs facteurs : la brigade régionale de contrôle des activités minières est effective depuis quelques mois à l’Est ; la présence régulière sur le terrain des huit contrôleurs a permis d’accentuer la transparence et la traçabilité dans les activités aurifères. Et le secteur a aussi connu un train de mesures pour l’assainissement de la filière : 28 entreprises légales sont formellement identifiées et travaillent dans la légalité. Six entreprises ont connu un arrêt de travail et quatre autres sont en phase d’installation. Une bonne quantité d’or est désormais canalisée dans le circuit formel. « Nous avons eu un cas d’une entreprise suspecte, fin octobre. Nos contrôleurs sont descendus sur le terrain, pour constater que c’était une fausse alerte. La transparence et la traçabilité entrent déjà dans les mœurs », a indiqué Joseph Mbida. Puis, il y a la présence dissuasive des hommes en tenue qui veillent sur la sécurité des acteurs et de leurs biens. Le processus de Kimberly impacte également sur cette traçabilité des activités minières.

Précisons qu’une opération dite de « sauvetage d’or » a été lancée par décret du Premier ministre, chef du gouvernement, en 2007. Elle classe les rives du Lom et Djérem dans le bassin d’or à sauver à tout prix, en accentuant l’exploitation avant la mise en eau définitive du barrage hydro-électrique de Lom Pangar. La cité aurifère de Betaré-Oya est donc la cible prioritaire. Selon les spécialistes, avec la mise en eau définitive du barrage de Lom Pangar, l’exploitation serait difficile, voire impossible. « Le souci est de canaliser, sauver l’essentiel d’or, avant la mise en eau définitive dudit barrage, prévue en juillet 2015 », a conclu Joseph Mbida.



Sundance Resources Limited : Sundance Confirms Receipt of $40M

SUNDANCE RESOURCES LTD ASX Announcement l Media Release

5 November 2013
SUNDANCE CONFIRMS RECEIPT OF $40M CONVERTIBLE NOTE FUNDING  

Sundance Resources Limited ("Sundance" or the "Company") (ASX: SDL) advises that it has received A$20 million from Noble Resources lnternational Pte Ltd and a further A$20 million from an lnvestor Consortium consisting of Blackstone Alternative Solutions, L.L.C., the D. E. Shaw Group and Senrigan Capitai, representing the entire $40 million funding under the Convertible Note Facilities as announced on 22 October 2013.

"We are pleased to confirm the funding has now been received by Sundance. The funds will be used for working capitai and to meet pre-development capitai expenditure for the Mbalam-Nabeba lron Ore Project," said Sundance Managing Director and CEO Mr Giulio Casello.

Please referto the ASX announcement lodged on 22 October 2013 fora full description of the details of the agreements between Sundance and the investors including an outline of the Noble Deed, Noble Options, Consortium Deed and Consortium Options, which are ali explained in detail in Annexures A, B, C and D accompanying that announcement.

Shareholder approvai will be sought at the upcoming Annual Generai Meeting of Sundance shareholders to be held on 29 November 2013 in Perth, Western Australia. The Notice of Meeting was lodged with
the ASX and sent to shareholders on 29 October 2013.

Released by:
Giulio Casello CEO and MD Sundance Resources Ltd. For more information please contact: Jill Thomas
lnvestor Relations & PR Manager
Sundance Resources Ltd. Tel: (08) 9220 2300
ENDS




5.11.13

Cameroun: La Corée s’intéresse aux projets pétrolier et gazier camerounais

YAOUNDE - 04 NOV. 2013
© Jocelyne NDOUYOU-MOULIOM | Cameroon Tribune

Le 3e forum de coopération énergétique entre les deux pays tenu vendredi dernier à Yaoundé, avec un accent sur le gaz et le pétrole.

Le pétrole et le gaz. Ce sont les sujets qui ont meublé le 3e forum de coopération énergétique entre le Cameroun et la Corée du Sud, sous le thème : « le développement du secteur pétrolier aval ». C’était vendredi dernier à Yaoundé. En effet, il était question pour les deux parties de renforcer leurs liens dans ce domaine. De manière concrète, les investisseurs coréens du secteur ont présenté leur expertise dans l’exploitation du gaz et du pétrole.

La délégation d’hommes d’affaires venue à cet effet était conduite par Chae Heebong, directeur général de l’énergie et des changements climatiques au ministère coréen du Commerce, de l’industrie et de l’Energie. Pour lui, le Cameroun a tous les atouts nécessaires pour attirer les investisseurs coréens et pourrait même devenir la principale porte d’entrée de la Corée en Afrique subsaharienne.

La partie camerounaise, quant à elle, conduite par Basile Atangana Kouna, ministre de l’Eau et de l’Energie a saisi cette occasion pour présenter les opportunités d’investissements à saisir par les Coréens au Cameroun. Il s’agit entre autres de la centrale à gaz de Kribi qui génère 216 mégawatts d’énergie et extensible à 316 mégawatts, pour alimenter le réseau interconnecté sud. Il y a également les projets d’usine de liquéfaction de gaz naturel à Kribi, celle de fabrication d’engrais de Limbe qui fonctionnera au gaz. Sans oublier la fourniture du gaz par pipeline aux industries de Douala, ainsi que le transport des produits pétroliers par pipeline à travers les villes camerounaises.

Pour Cho June Hyuck, ambassadeur de la Corée au Cameroun, la mise en œuvre de « Cameroun vision 2035 » passe par la construction de l’infrastructure énergétique et la consolidation des liens entre le Cameroun et la Corée. Il affirme par ailleurs qu’un projet de pipeline dans laquelle une entreprise coréenne est partie prenante sera bientôt lancé. Le ministre Basile Atangana Kouna a donc déclaré que le Cameroun compte tirer profit de l’expérience coréenne pour accélérer le développement de son économie. Notamment pour ce qui du secteur pétrolier aval, un secteur sensible regroupant les activités de raffinage, de transport, de distribution et de commercialisation du pétrole. 




YAOUNDE - 04 NOV. 2013
© Jocelyne NDOUYOU-MOULIOM | Cameroon Tribune

1.11.13

Cameroun : la subvention des produits pétroliers atteindra 420 milliards de FCfa en 2013

Cameroun : la subvention des produits pétroliers atteindra 420 milliards de FCfa en 2013

vendredi, 01 novembre 2013 09:00

(Agence Ecofin) - Au cours d’un Conseil de cabinet tenu le 31 octobre 2013 à Yaoundé, le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey, a révélé que «le poste budgétaire consacré à la subvention des prix des carburants atteindrait environ 420 milliards de FCfa en fin d’exercice, soit 4% du Produit Intérieur Brut (PIB)», peut-on lire dans le communiqué ayant sanctionné ce conseil.
En effet, à la suite d’une hausse des prix des produits pétroliers qui avait conduit aux «émeutes de la faim» en février 2008, le gouvernement camerounais a, depuis lors, décidé du gel des prix à la pompe. Ce, malgré l’augmentation progressive du prix du baril à l’international. Ce blocage des prix veut que le gap entre le prix réel du produit raffiné obtenu à partir du brut importé, et celui pratiqué à la pompe, soit supporté par le gouvernement, via la Société nationale de raffinage (SONARA). Cette entreprise publique, depuis ces années, croule sous le poids de manque à gagner, qui atteignent déjà 200 milliards de francs Cfa, selon des sources autorisées.
Depuis 2012, le FMI a suggéré au gouvernement camerounais de supprimer ces subventions. Selon une analyse de cette institution financière publiée cette année-là dans les Cahiers économiques, édités par sa représentation au Cameroun, lesdites subventions profitent davantage aux riches qu’aux pauvres. La publication de cette étude avait été le point de départ d’un débat national houleux autour de la subvention des carburants, le gouvernement camerounais ayant à un moment manifesté clairement son intention de la supprimer.
Une posture que ne partageaient pas nombre d’organisations de la société civile et même des regroupements patronaux tels que le GICAM, qui avait subordonné la suppression de la subvention à la mise en place de certaines mesures d’accompagnement clairement proposées au gouvernement.

Face à ces réticences observées autour du projet de suppression de la subvention à la consommation des produits pétroliers à la pompe, le gouvernement camerounais avait décidé de surseoir à son projet. Nonobstant les suggestions répétées du FMI en faveur de la suppression de ces subventions, dont l’enveloppe augmente au fil des années.

Selon les statistiques de la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (CSPH), cette subvention qui est projetée à 420 milliards de FCfa cette année, était seulement de 145 milliards de FCfa en 2010, contre 300 milliards de FCfa en 2012.


Brice R. Mbodiam