29.12.14

Golar LNG signs Heads of Agreement in Cameroon

Golar LNG Ltd has signed a Heads of Agreement (the "HOA") with Societe Nationale de Hydrocarbures (SNH) and Perenco Cameroon (Perenco) for the development of a floating liquefied natural gas export project (the "Project") located 20km off the coast of Cameroon and utilizing Golar's floating liquefaction technology (GoFLNG). 

The HOA is premised on the allocation of 500 bcf of natural gas reserves from offshore Kribi fields, which will be exported to global markets via the GoFLNG facility Golar HIlli, now under construction at the Keppel Shipyard in Singapore. 

Golar will provide the liquefaction facilities and services under a tolling agreement to SNH and Perenco as owners of the upstream joint venture who also intend to produce LPG's for the local market in association with the Project. It is anticipated that the allocated reserves will be produced at the rate of some 1.2 million tonnes of LNG per annum over an approximate eight year period. 

It is expected that during the first half of 2015 definitive commercial agreements will be executed and necessary licenses and approvals secured for the production, liquefaction, and export of the reserves, and that production will commence in the first half of 2017. The Project will be the first floating LNG export project in Africa and will see Cameroon joining the small number of LNG exporting nations.


Victoria Oil & Gas sign gas sales agreement with ENEO Cameroon

Victoria Oil & Gas’s wholly owned subsidiary Gaz du Cameroun S.A. (GDC) has signed a legally binding term sheet with ENEO Cameroon S.A (ENEO), Cameroon's integrated utility Company, to supply gas to two power stations located in the city of Douala (The Agreement).

GDC has also signed a legally binding term sheet with ENEO and Altaaqa Alternative Solutions Projects DWC-LLC (Altaaqa) a United Arab Emirates equipment supply company. Altaaqa will provide power generation equipment and has responsibility for importing and installing the Gensets at the Douala power stations. GDC will work with Altaaqa to make the initial gas connections.

The term sheets have been signed to enable the project to be expedited to meet ENEO requirements and it is expected that these will be replaced by full contracts in early 2015.

The Agreement with ENEO is a major gas supply contract for VOG in terms of scale and profitability with guaranteed minimum take or pay gas consumption at a fixed US$9/mmbtu over the 2 year contract term.


27.12.14

Cameroon, British firm to sign oil exploration deal

Cameroon is about to finalize an oil exploration agreement with the Russian-British firm Lukoil and NewAge, sources familar with the negotiation disclosed Friday. The agreement concerns the transaction of the license for the oil-rich Coastal region of Etinde covering three 2,316 km2 offshore blocs.

Earlier scheduled for December, the signature of the initial agreement scheduled for late February 2015 was moved following a second free agreement extension reached by the stakeholders.

Under the agreement Lukoil and NewAge will exploit 37.5 percent and 12.5 percent respectively of the oil.

According to the Edingbugh-based oil-gas group, a presidential decree allowing Lukoil and NewAge exploration of Etinde’s oil is expected to be signed by the end of the year.




Cameroun: deux gisements d'or et de diamant découverts

Cameroun: deux gisements d'or et de diamant découverts 
Les populations et la municipalité jouent à cache-cache avec les trésors.
De l'or et du diamant ont été découverts à Meyomessala, arrondissement natal du président camerounais Paul Biya dans le sud du pays.

"Les deux gisements seront exploités par la Société Communale d'Exploitation Minière(SOCEM) créée par la mairie. Pour l'instant, je préfère ne pas donner de détails sur les deux gisements de peur que d'autres personnes viennent s'accaparer notre trésor et nous reverser que 10% des revenus. C'est une découverte que nous voulons entourer de discrétion jusqu'à l'exploitation proprement dite. Avec les deux gisements d'or et de diamant, nous allons pouvoir développer notre arrondissement", a déclaré dans un entretien exclusif à Blasting News, Christian Mebiam Mfou'ou, le maire de Meyomessala.
Le conseil municipal a voté une délibération le 20 décembre 2014, donnant les pleins pouvoirs au maire de créer une société communale d'exploitation minière.

Meyomessala est situé à 250 kilomètres de Yaoundé, la capitale politique camerounaise au cœur de la forêt vierge équatoriale. Depuis le 20 décembre 2014, date de l'annonce aux conseillers municipaux de la découverte des deux gisements d'or
et diamant dans la localité de Meyomessala, les populations villageoises sont dans la joie. Les personnes rencontrées sur place ne cachent pas leur rêve de voir les pistes rurales goudronnées, le branchement des villages au réseau national électrique, la construction des ponts etc.

Du coup, la mairie du président camerounais Paul Biya affiche ses ambitions : son budget 2015 vient d'augmenter de 300%. Désormais, ledit budget s'équilibre en recettes et dépenses à la somme de 11.984220.515 euros. Une délibération qui s'adosse sur l'exploitation de deux gisements d'or et diamant découverts par les populations villageoises et confirmés par les autorités locales en charge de l'industrie, des Mines et du développement technologique.

Les autorités municipales nourrissent l'ambition "d'exploiter en toute discrétion" ces trésors.
Au Cameroun, moins de cinq sociétés sont détentrices d'un permis d'exploration et d'exploitation d'or et diamant. La loi du pays prévoit que l'exploitation ne peut être autorisée que par un décret du président de la République. Le conseil municipal dit être certain de bénéficier du soutien du chef de l'Etat Paul Biya, originaire du village, « particulièrement impliqué dans le dossier ».
On estime à 100 mille carats le potentiel de la découverte.

fr.blastingnews.com: Nestor Nga Etoga
 
 

Le Cameroun réévalue à la hausse ses réserves de gaz naturel, de 144 à 154 milliards de m3

Le Cameroun réévalue à la hausse ses réserves de gaz naturel, de 144 à 154 milliards de m3 
21 décembre 2014
La Société nationale des hydrocarbures (SNH) a annoncé que les réserves de gaz naturel du Cameroun ont été revues à la hausse, passant de 144 milliards à 154 milliards de mètres cubes. Cette hausse fait suite à de nouveaux travaux d’exploration effectués dans certains champs pétro-gaziers du pays par des opérateurs sous contrat avec l’Etat du Cameroun.
A fin octobre 2014, selon les statistiques de la SNH, la production gazière a de nouveau connu une augmentation de 124% à 9160 millions de pieds cubes par rapport à la même période en 2013.
Cette embellie du secteur gazier, souligne la SNH, le Cameroun la doit au champ Sanaga Sud, dont la production est sans cesse croissante, et au champ Logbaba, dont l’exploitation par la société Rodeo Development, filiale de la britannique Victoria Oil & Gas, a donné lieu à la mise en service, en novembre 2014 dans la ville de Douala, de la toute première unité de traitement du gaz naturel d’Afrique subsaharienne.


15.12.14

Le Cameroun recherche des investisseurs pour exploiter le gisement de rutile d’Akonolinga

Le Cameroun recherche des investisseurs pour exploiter le gisement de rutile d’Akonolinga 
15 décembre 2014

Le gouvernement camerounais a récemment lancé «un avis international d’appel à manifestation d’intérêt, pour la présélection d’entreprises ou groupements, en vue de l’attribution d’un titre minier sur un bloc rutilifère en République du Cameroun». Les candidats intéressés ont jusqu’au 30 janvier 2015, pour faire parvenir leurs dossiers au secrétariat du directeur des Mines, au ministère de l’Industrie, des Mines et du Développement technologique à Yaoundé.
 
Mais avant tout, ces candidats devront s’assurer de remplir les conditions suivantes : «Avoir une expérience de l’Afrique et disposer d’un résultat d’exploitation global et annuel dans le secteur minier de 150 millions de dollars (soit environ 75 milliards de FCfa) sur les cinq dernières années ; justifier de la qualité des expériences passées dans la mise en exploitation réussie de projets miniers intégrés ayant nécessité la conception, la construction et l’exploitation d’infrastructures lourdes de transport et d’évacuation ; justifier de capacités techniques et financières suffisantes pour le financement de projets intégrés en vue de l’obtention de ce titre minier…».

Bien que le gisement rutilifère visé par cet avis à appel à manifestation d’intérêt ne soit pas précisé, l’on sait que le gisement en la matière le plus en vue dans le pays est celui d’Akonolinga, situé dans la région du Centre. Son potentiel est estimé à 300 millions de tonnes, selon le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE).

Le Cadre d’appui à l’artisanat minier (Capam), programme du gouvernement destiné à encadrer les exploitants miniers artisanaux, souligne que le gisement de rutile d’Akonolinga, dont les réserves sont plus larges et s'étendent sur une vaste superficie de plus de 30 000 km aux abords des régions du Centre, du Sud, du Littoral, de l'Est et de l'Ouest ; a été exploré par l’entreprise Free Mining, en association avec la compagnie américaine Gilla. Mais, apprend-on, le permis leur a été retiré en juin 2013 au profit de Sicamines, une entité anglaise.


BRM


Cameroun: Orion Energy s’associe à Heta Oil and Gas pour explorer le bloc Ndian River II

Cameroun: Orion Energy s’associe à Heta Oil and Gas pour explorer le bloc Ndian River II 
14 décembre 2014

La compagnie chinoise Orion Energy Holding Inc a fait alliance avec la camerounaise Heta Oil and Gas Ltd pour signer, le 11 décembre, avec l’Etat du Cameroun un contrat de partage de production pour l’exploration du bloc Ndian River II couvrant 2530 km2 dans le bassin offshore de Rio Del Rey.
 
Le consortium sino-camerounais, contrôlé à 90% par la compagnie chinoise, s’est engagé à réaliser sur Ndian River II, au cours d’une période initiale de cinq ans, des études géologiques et géophysiques ainsi que le forage de deux puits d’exploration pour un montant global minimal de 75 millions de dollars.

Les résultats de cette phase initiale détermineront la poursuite de l’exploration sur deux périodes additionnelles de deux ans chacune avec le forage, au cours de chaque période, d’un puits exploratoire. Ce qui portera à 150 millions de dollars, apprend-on, les investissements pour les neuf années d’exploration sur le bloc Ndian River II.

La signature de ce contrat est le couronnement de près de trois mois d’intenses négociations engagées par la compagnie d’exploration et de production chinoise pour se positionner sur ce bloc dont s’est séparée, un an plus tôt, soit en octobre 2013, la compagnie texane Kosmos Energy, pour défaut de résultats concluants dans le puits exploratoire Sipo-I. 


10.12.14

Cameroun: Bowleven obtient un an de plus pour explorer le gaz de Bomono

Cameroun: Bowleven obtient un an de plus pour explorer le gaz de Bomono 
mercredi, 10 décembre 2014
 
Bowleven Plc, pétro-gazier opérant cinq blocs au Cameroun, a obtenu des autorités camerounaises la prorogation pour un an, soit jusqu’au 12 décembre 2015, de sa licence d’exploration de Bomono, deux blocs onshores couvrant 2328 km2dans le bassin Douala. Ce qui lui permettra d’achever les opérations d’exploration en cours incluant le forage de deux puits exploratoires dont le démarrage devrait intervenir vers la fin de l’année, a expliqué le 9 décembre la compagnie basée à Edinburgh et cotée à Londres.

La compagnie d’exploration sur le pétrole et le gaz active en Afrique a achevé son année fiscale au 30 juin dernier, marquée, a-t-elle précisé, par la pose de jalons clés vers la conversion de ses ressources en réserves. 

Par ailleurs, Bowleven a décroché le droit d’exploitation du gaz, pour une période initiale de 20 ans sur le bloc MLHP-7, un des trois blocs du permis Etinde. Dans ce permis couvrant 2316km2, le pétro-gazier britannique est engagé dans un processus d’amodiation, qui s’achèverait à la fin de l’année 2014, portant sur 50% de ses intérêts dont  37,5% à Lukoil et 12,5% à  NewAge pour une considération globale d’environ 250 millions $. 


3.12.14

Cameroun: Canyon Resources convoiera sa bauxite via les rails de la Camrail pour Douala ou Kribi

La compagnie minière Canyon Resources Ltd est désormais fixée sur la qualité de la ligne ferroviaire de la Camrail pour assurer le transport de sa bauxite DSO du projet Birsok vers le port de Douala et encore vers le nouveau port en eau profonde Kribi.

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 lundi, 01 décembre 2014

Le chemin de fer concerné va de Ngaoundere à Douala, via Yaoundé, et traverse sur 5km la zone de licence du projet de bauxite Birsok , deux licences Birsok et Mandoum couvrant 1462 km2 au cœur de la province de bauxite Adamawa, dans le centre du Cameroun.

Pour s’assurer de la qualité de l’infrastructure, Canyon Resources a fait recours à Clarendon Irving Pty. Ltd et Andrew Neal & Associates pour réexaminer les données fournies par la Camrail. Le 26 novembre,  la compagnie listée sur ASX a annoncé que les résultats de l’étude faisant état de conclusion positive pour le transport de quantités commerciales de bauxite. « L’étude confirme l’aptitude plausible de la ligne ferroviaire pour transporter des quantités commerciales de bauxite directement du projet au port de Douala et, éventuellement, au nouveau port en eau-profonde de Kribi », a commenté Phillip Gallagher, Dg de Canyon Resources.

M. Gallagher parle d’une « étape primordiale » pour la compagnie et ajoute que la mise en valeur du projet est à ces débuts et que cette étude préliminaire raffermit la confiance en l’existence d’une « solution d’infrastructures viable pour le projet ».

Canyon Resources Ltd table sur la production de la bauxite DSO dans ce projet où elle a identifié une zone minéralisée de bauxite longue de 3,5 km, large de 40m et épaisse d’en moyenne 4 m avec une teneur en oxyde d’aluminium variant entre 40 et 45%.

La compagnie, qui s’active à porter de 51 à 75% ses intérêts dans le projet Birsok, est également présente au Burkina Faso où elle détient, sur l’or, 17 permis couvrant 3500 km2. 



Cameroun : Geovic Mining Corp abandonne le projet d’exploitation du nickel et cobalt de Nkamouna

Cameroun : Geovic Mining Corp abandonne le projet d’exploitation du nickel et cobalt de Nkamouna 
 mercredi, 03 décembre 2014 10:29

Onze ans après avoir obtenu le tout premier permis d’exploitation minière du Cameroun le 11 avril 2003, Geovic Cameroun, filiale de la junior minière américano-canadienne Geovic Mining Corp, a abandonné son projet d’exploitation du gisement de bauxite, cobalt et manganèse de Nkamouna, dans l’arrondissement de Lomié, région de l’Est du Cameroun.
Selon nos sources, les locaux abritant la direction générale de l’entreprise au quartier Bastos à Yaoundé, ont été vidés et le mobilier entièrement vendu. Sur le terrain, à Nkamouna, un employé de Geovic Cameroun contacté par l’agence Ecofin indique que «Geovic est en stand-by depuis environ un an. Ils ont même commencé à vendre les engins stationnés à la base de Kongo (où devait être construite la mine, Ndlr)».
L’information est confirmée par l’ancien maire de Lomié, Célestin Assama Mbongo, avec plus de détails : «Tout est à l’arrêt depuis un an. Sauf le personnel de gardiennage de l’entreprise est encore visible sur le site. Le reste du personnel (environ 200 employés) est en congé. La déception est totale, parce que nous avions fondé beaucoup d’espoir dans ce projet. On nous a plusieurs fois rassuré que le projet va être lancé. Maintenant, on voit juste les engins repartir».

«Les populations n’y croient plus»
Selon cet ancien exécutif municipal de la commune de Lomié, Geovic Cameroun avait pourtant trouvé un accord avec des investisseurs chinois, auxquels il était question de céder ses actifs dans ce projet qu’il contrôle à 60,5%. «Entre février et avril 2014, ces Chinois sont arrivés ici plusieurs fois. Accompagnés des équipes de Geovic, ils sont descendus sur le site et ont fait des prélèvements, et puis plus rien. En tout cas, plus personne ne les écoute ici. Les populations n’y croient plus».
L’on se souvient, en effet, que le 23 juillet 2013, Geovic Mining Corp avait annoncé avoir signé «un accord définitif» avec le groupe chinois Jiangxi Rare Metals Tungsten Group Holdings Company Ltd (JXTC), à qui la junior minière américano-canadienne avait décidé de céder la totalité de ses actifs sur le projet de développement et d’exploitation du gisement de cobalt, de nickel et de manganèse de Nkamouna au Cameroun.
«Cet accord définitif représente un progrès significatif sur le chemin de l’exploitation du projet de Nkamouna. Le développement du projet devrait commencer dès que les financements seront disponibles et permettra la création d’emplois et de diversifier l’économie camerounaise», avait déclaré le PDG de Geovic Mining Corp, Michael Mason.

«Geovic, une structure en pelure d’oignon»
Selon nos sources, ce qui avait pourtant été présenté comme «un accord définitif» en juillet 2013 n’a finalement pas été respecté par les parties, la Société nationale des investissements (SNI), bras armé de l’Etat camerounais et porteuse des parts des opérateurs nationaux dans ce projet minier (39,5%), n’ayant pas vu ses conditions respectées par le partenaire chinois.
En fait, ce dernier épisode n’est que le énième d’un long feuilleton fait de promesses non tenues et d’annonces juteuses, qui, depuis onze ans, entretiennent le rêve de plus en plus lointain de voir le projet de Nkamouna finalement prendre corps. Des hésitations qui n’ont pas empêché que l’action de cette entreprise ne cesse de grimper à la bourse de Toronto, à cause des annonces répétées sur le potentiel sans cesse réévalué du gisement de Nkamouna.
Mais ces hésitations ont eu le don de créer la suspicion sur les véritables objectifs de Geovic Mining, présenté déjà en 2008 par le journal Les Afriques comme «une structure en pelure d’oignon», dont «les autres filiales sont soit inactives, soit nouvellement formées. L’essentiel des actifs du groupe se compose donc de ses concessions camerounaises».
Pour rappel, le projet minier de Nkamoun a été évalué à 615 millions de dollars US, soit environ 306 milliards de francs Cfa. Les réserves, apprend-on, indiquent environ 121 millions de tonnes de ressources minérales avec les teneurs moyennes de 0,23% pour le cobalt, 0,65% pour le nickel et 1,35% pour le manganèse. D’après l’étude de faisabilité bouclée en 2011, ce projet devrait générer 800 emplois directs et près de 400 emplois indirects.

Brice R. Mbodiam