29.12.14

Golar LNG signs Heads of Agreement in Cameroon

Golar LNG Ltd has signed a Heads of Agreement (the "HOA") with Societe Nationale de Hydrocarbures (SNH) and Perenco Cameroon (Perenco) for the development of a floating liquefied natural gas export project (the "Project") located 20km off the coast of Cameroon and utilizing Golar's floating liquefaction technology (GoFLNG). 

The HOA is premised on the allocation of 500 bcf of natural gas reserves from offshore Kribi fields, which will be exported to global markets via the GoFLNG facility Golar HIlli, now under construction at the Keppel Shipyard in Singapore. 

Golar will provide the liquefaction facilities and services under a tolling agreement to SNH and Perenco as owners of the upstream joint venture who also intend to produce LPG's for the local market in association with the Project. It is anticipated that the allocated reserves will be produced at the rate of some 1.2 million tonnes of LNG per annum over an approximate eight year period. 

It is expected that during the first half of 2015 definitive commercial agreements will be executed and necessary licenses and approvals secured for the production, liquefaction, and export of the reserves, and that production will commence in the first half of 2017. The Project will be the first floating LNG export project in Africa and will see Cameroon joining the small number of LNG exporting nations.


Victoria Oil & Gas sign gas sales agreement with ENEO Cameroon

Victoria Oil & Gas’s wholly owned subsidiary Gaz du Cameroun S.A. (GDC) has signed a legally binding term sheet with ENEO Cameroon S.A (ENEO), Cameroon's integrated utility Company, to supply gas to two power stations located in the city of Douala (The Agreement).

GDC has also signed a legally binding term sheet with ENEO and Altaaqa Alternative Solutions Projects DWC-LLC (Altaaqa) a United Arab Emirates equipment supply company. Altaaqa will provide power generation equipment and has responsibility for importing and installing the Gensets at the Douala power stations. GDC will work with Altaaqa to make the initial gas connections.

The term sheets have been signed to enable the project to be expedited to meet ENEO requirements and it is expected that these will be replaced by full contracts in early 2015.

The Agreement with ENEO is a major gas supply contract for VOG in terms of scale and profitability with guaranteed minimum take or pay gas consumption at a fixed US$9/mmbtu over the 2 year contract term.


27.12.14

Cameroon, British firm to sign oil exploration deal

Cameroon is about to finalize an oil exploration agreement with the Russian-British firm Lukoil and NewAge, sources familar with the negotiation disclosed Friday. The agreement concerns the transaction of the license for the oil-rich Coastal region of Etinde covering three 2,316 km2 offshore blocs.

Earlier scheduled for December, the signature of the initial agreement scheduled for late February 2015 was moved following a second free agreement extension reached by the stakeholders.

Under the agreement Lukoil and NewAge will exploit 37.5 percent and 12.5 percent respectively of the oil.

According to the Edingbugh-based oil-gas group, a presidential decree allowing Lukoil and NewAge exploration of Etinde’s oil is expected to be signed by the end of the year.




Cameroun: deux gisements d'or et de diamant découverts

Cameroun: deux gisements d'or et de diamant découverts 
Les populations et la municipalité jouent à cache-cache avec les trésors.
De l'or et du diamant ont été découverts à Meyomessala, arrondissement natal du président camerounais Paul Biya dans le sud du pays.

"Les deux gisements seront exploités par la Société Communale d'Exploitation Minière(SOCEM) créée par la mairie. Pour l'instant, je préfère ne pas donner de détails sur les deux gisements de peur que d'autres personnes viennent s'accaparer notre trésor et nous reverser que 10% des revenus. C'est une découverte que nous voulons entourer de discrétion jusqu'à l'exploitation proprement dite. Avec les deux gisements d'or et de diamant, nous allons pouvoir développer notre arrondissement", a déclaré dans un entretien exclusif à Blasting News, Christian Mebiam Mfou'ou, le maire de Meyomessala.
Le conseil municipal a voté une délibération le 20 décembre 2014, donnant les pleins pouvoirs au maire de créer une société communale d'exploitation minière.

Meyomessala est situé à 250 kilomètres de Yaoundé, la capitale politique camerounaise au cœur de la forêt vierge équatoriale. Depuis le 20 décembre 2014, date de l'annonce aux conseillers municipaux de la découverte des deux gisements d'or
et diamant dans la localité de Meyomessala, les populations villageoises sont dans la joie. Les personnes rencontrées sur place ne cachent pas leur rêve de voir les pistes rurales goudronnées, le branchement des villages au réseau national électrique, la construction des ponts etc.

Du coup, la mairie du président camerounais Paul Biya affiche ses ambitions : son budget 2015 vient d'augmenter de 300%. Désormais, ledit budget s'équilibre en recettes et dépenses à la somme de 11.984220.515 euros. Une délibération qui s'adosse sur l'exploitation de deux gisements d'or et diamant découverts par les populations villageoises et confirmés par les autorités locales en charge de l'industrie, des Mines et du développement technologique.

Les autorités municipales nourrissent l'ambition "d'exploiter en toute discrétion" ces trésors.
Au Cameroun, moins de cinq sociétés sont détentrices d'un permis d'exploration et d'exploitation d'or et diamant. La loi du pays prévoit que l'exploitation ne peut être autorisée que par un décret du président de la République. Le conseil municipal dit être certain de bénéficier du soutien du chef de l'Etat Paul Biya, originaire du village, « particulièrement impliqué dans le dossier ».
On estime à 100 mille carats le potentiel de la découverte.

fr.blastingnews.com: Nestor Nga Etoga
 
 

Le Cameroun réévalue à la hausse ses réserves de gaz naturel, de 144 à 154 milliards de m3

Le Cameroun réévalue à la hausse ses réserves de gaz naturel, de 144 à 154 milliards de m3 
21 décembre 2014
La Société nationale des hydrocarbures (SNH) a annoncé que les réserves de gaz naturel du Cameroun ont été revues à la hausse, passant de 144 milliards à 154 milliards de mètres cubes. Cette hausse fait suite à de nouveaux travaux d’exploration effectués dans certains champs pétro-gaziers du pays par des opérateurs sous contrat avec l’Etat du Cameroun.
A fin octobre 2014, selon les statistiques de la SNH, la production gazière a de nouveau connu une augmentation de 124% à 9160 millions de pieds cubes par rapport à la même période en 2013.
Cette embellie du secteur gazier, souligne la SNH, le Cameroun la doit au champ Sanaga Sud, dont la production est sans cesse croissante, et au champ Logbaba, dont l’exploitation par la société Rodeo Development, filiale de la britannique Victoria Oil & Gas, a donné lieu à la mise en service, en novembre 2014 dans la ville de Douala, de la toute première unité de traitement du gaz naturel d’Afrique subsaharienne.


15.12.14

Le Cameroun recherche des investisseurs pour exploiter le gisement de rutile d’Akonolinga

Le Cameroun recherche des investisseurs pour exploiter le gisement de rutile d’Akonolinga 
15 décembre 2014

Le gouvernement camerounais a récemment lancé «un avis international d’appel à manifestation d’intérêt, pour la présélection d’entreprises ou groupements, en vue de l’attribution d’un titre minier sur un bloc rutilifère en République du Cameroun». Les candidats intéressés ont jusqu’au 30 janvier 2015, pour faire parvenir leurs dossiers au secrétariat du directeur des Mines, au ministère de l’Industrie, des Mines et du Développement technologique à Yaoundé.
 
Mais avant tout, ces candidats devront s’assurer de remplir les conditions suivantes : «Avoir une expérience de l’Afrique et disposer d’un résultat d’exploitation global et annuel dans le secteur minier de 150 millions de dollars (soit environ 75 milliards de FCfa) sur les cinq dernières années ; justifier de la qualité des expériences passées dans la mise en exploitation réussie de projets miniers intégrés ayant nécessité la conception, la construction et l’exploitation d’infrastructures lourdes de transport et d’évacuation ; justifier de capacités techniques et financières suffisantes pour le financement de projets intégrés en vue de l’obtention de ce titre minier…».

Bien que le gisement rutilifère visé par cet avis à appel à manifestation d’intérêt ne soit pas précisé, l’on sait que le gisement en la matière le plus en vue dans le pays est celui d’Akonolinga, situé dans la région du Centre. Son potentiel est estimé à 300 millions de tonnes, selon le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE).

Le Cadre d’appui à l’artisanat minier (Capam), programme du gouvernement destiné à encadrer les exploitants miniers artisanaux, souligne que le gisement de rutile d’Akonolinga, dont les réserves sont plus larges et s'étendent sur une vaste superficie de plus de 30 000 km aux abords des régions du Centre, du Sud, du Littoral, de l'Est et de l'Ouest ; a été exploré par l’entreprise Free Mining, en association avec la compagnie américaine Gilla. Mais, apprend-on, le permis leur a été retiré en juin 2013 au profit de Sicamines, une entité anglaise.


BRM


Cameroun: Orion Energy s’associe à Heta Oil and Gas pour explorer le bloc Ndian River II

Cameroun: Orion Energy s’associe à Heta Oil and Gas pour explorer le bloc Ndian River II 
14 décembre 2014

La compagnie chinoise Orion Energy Holding Inc a fait alliance avec la camerounaise Heta Oil and Gas Ltd pour signer, le 11 décembre, avec l’Etat du Cameroun un contrat de partage de production pour l’exploration du bloc Ndian River II couvrant 2530 km2 dans le bassin offshore de Rio Del Rey.
 
Le consortium sino-camerounais, contrôlé à 90% par la compagnie chinoise, s’est engagé à réaliser sur Ndian River II, au cours d’une période initiale de cinq ans, des études géologiques et géophysiques ainsi que le forage de deux puits d’exploration pour un montant global minimal de 75 millions de dollars.

Les résultats de cette phase initiale détermineront la poursuite de l’exploration sur deux périodes additionnelles de deux ans chacune avec le forage, au cours de chaque période, d’un puits exploratoire. Ce qui portera à 150 millions de dollars, apprend-on, les investissements pour les neuf années d’exploration sur le bloc Ndian River II.

La signature de ce contrat est le couronnement de près de trois mois d’intenses négociations engagées par la compagnie d’exploration et de production chinoise pour se positionner sur ce bloc dont s’est séparée, un an plus tôt, soit en octobre 2013, la compagnie texane Kosmos Energy, pour défaut de résultats concluants dans le puits exploratoire Sipo-I. 


10.12.14

Cameroun: Bowleven obtient un an de plus pour explorer le gaz de Bomono

Cameroun: Bowleven obtient un an de plus pour explorer le gaz de Bomono 
mercredi, 10 décembre 2014
 
Bowleven Plc, pétro-gazier opérant cinq blocs au Cameroun, a obtenu des autorités camerounaises la prorogation pour un an, soit jusqu’au 12 décembre 2015, de sa licence d’exploration de Bomono, deux blocs onshores couvrant 2328 km2dans le bassin Douala. Ce qui lui permettra d’achever les opérations d’exploration en cours incluant le forage de deux puits exploratoires dont le démarrage devrait intervenir vers la fin de l’année, a expliqué le 9 décembre la compagnie basée à Edinburgh et cotée à Londres.

La compagnie d’exploration sur le pétrole et le gaz active en Afrique a achevé son année fiscale au 30 juin dernier, marquée, a-t-elle précisé, par la pose de jalons clés vers la conversion de ses ressources en réserves. 

Par ailleurs, Bowleven a décroché le droit d’exploitation du gaz, pour une période initiale de 20 ans sur le bloc MLHP-7, un des trois blocs du permis Etinde. Dans ce permis couvrant 2316km2, le pétro-gazier britannique est engagé dans un processus d’amodiation, qui s’achèverait à la fin de l’année 2014, portant sur 50% de ses intérêts dont  37,5% à Lukoil et 12,5% à  NewAge pour une considération globale d’environ 250 millions $. 


3.12.14

Cameroun: Canyon Resources convoiera sa bauxite via les rails de la Camrail pour Douala ou Kribi

La compagnie minière Canyon Resources Ltd est désormais fixée sur la qualité de la ligne ferroviaire de la Camrail pour assurer le transport de sa bauxite DSO du projet Birsok vers le port de Douala et encore vers le nouveau port en eau profonde Kribi.

586 Cameroun-Canyon-Resources-convoiera-sa-bauxite-via-les-rails-de-la-Cam-olivier
 lundi, 01 décembre 2014

Le chemin de fer concerné va de Ngaoundere à Douala, via Yaoundé, et traverse sur 5km la zone de licence du projet de bauxite Birsok , deux licences Birsok et Mandoum couvrant 1462 km2 au cœur de la province de bauxite Adamawa, dans le centre du Cameroun.

Pour s’assurer de la qualité de l’infrastructure, Canyon Resources a fait recours à Clarendon Irving Pty. Ltd et Andrew Neal & Associates pour réexaminer les données fournies par la Camrail. Le 26 novembre,  la compagnie listée sur ASX a annoncé que les résultats de l’étude faisant état de conclusion positive pour le transport de quantités commerciales de bauxite. « L’étude confirme l’aptitude plausible de la ligne ferroviaire pour transporter des quantités commerciales de bauxite directement du projet au port de Douala et, éventuellement, au nouveau port en eau-profonde de Kribi », a commenté Phillip Gallagher, Dg de Canyon Resources.

M. Gallagher parle d’une « étape primordiale » pour la compagnie et ajoute que la mise en valeur du projet est à ces débuts et que cette étude préliminaire raffermit la confiance en l’existence d’une « solution d’infrastructures viable pour le projet ».

Canyon Resources Ltd table sur la production de la bauxite DSO dans ce projet où elle a identifié une zone minéralisée de bauxite longue de 3,5 km, large de 40m et épaisse d’en moyenne 4 m avec une teneur en oxyde d’aluminium variant entre 40 et 45%.

La compagnie, qui s’active à porter de 51 à 75% ses intérêts dans le projet Birsok, est également présente au Burkina Faso où elle détient, sur l’or, 17 permis couvrant 3500 km2. 



Cameroun : Geovic Mining Corp abandonne le projet d’exploitation du nickel et cobalt de Nkamouna

Cameroun : Geovic Mining Corp abandonne le projet d’exploitation du nickel et cobalt de Nkamouna 
 mercredi, 03 décembre 2014 10:29

Onze ans après avoir obtenu le tout premier permis d’exploitation minière du Cameroun le 11 avril 2003, Geovic Cameroun, filiale de la junior minière américano-canadienne Geovic Mining Corp, a abandonné son projet d’exploitation du gisement de bauxite, cobalt et manganèse de Nkamouna, dans l’arrondissement de Lomié, région de l’Est du Cameroun.
Selon nos sources, les locaux abritant la direction générale de l’entreprise au quartier Bastos à Yaoundé, ont été vidés et le mobilier entièrement vendu. Sur le terrain, à Nkamouna, un employé de Geovic Cameroun contacté par l’agence Ecofin indique que «Geovic est en stand-by depuis environ un an. Ils ont même commencé à vendre les engins stationnés à la base de Kongo (où devait être construite la mine, Ndlr)».
L’information est confirmée par l’ancien maire de Lomié, Célestin Assama Mbongo, avec plus de détails : «Tout est à l’arrêt depuis un an. Sauf le personnel de gardiennage de l’entreprise est encore visible sur le site. Le reste du personnel (environ 200 employés) est en congé. La déception est totale, parce que nous avions fondé beaucoup d’espoir dans ce projet. On nous a plusieurs fois rassuré que le projet va être lancé. Maintenant, on voit juste les engins repartir».

«Les populations n’y croient plus»
Selon cet ancien exécutif municipal de la commune de Lomié, Geovic Cameroun avait pourtant trouvé un accord avec des investisseurs chinois, auxquels il était question de céder ses actifs dans ce projet qu’il contrôle à 60,5%. «Entre février et avril 2014, ces Chinois sont arrivés ici plusieurs fois. Accompagnés des équipes de Geovic, ils sont descendus sur le site et ont fait des prélèvements, et puis plus rien. En tout cas, plus personne ne les écoute ici. Les populations n’y croient plus».
L’on se souvient, en effet, que le 23 juillet 2013, Geovic Mining Corp avait annoncé avoir signé «un accord définitif» avec le groupe chinois Jiangxi Rare Metals Tungsten Group Holdings Company Ltd (JXTC), à qui la junior minière américano-canadienne avait décidé de céder la totalité de ses actifs sur le projet de développement et d’exploitation du gisement de cobalt, de nickel et de manganèse de Nkamouna au Cameroun.
«Cet accord définitif représente un progrès significatif sur le chemin de l’exploitation du projet de Nkamouna. Le développement du projet devrait commencer dès que les financements seront disponibles et permettra la création d’emplois et de diversifier l’économie camerounaise», avait déclaré le PDG de Geovic Mining Corp, Michael Mason.

«Geovic, une structure en pelure d’oignon»
Selon nos sources, ce qui avait pourtant été présenté comme «un accord définitif» en juillet 2013 n’a finalement pas été respecté par les parties, la Société nationale des investissements (SNI), bras armé de l’Etat camerounais et porteuse des parts des opérateurs nationaux dans ce projet minier (39,5%), n’ayant pas vu ses conditions respectées par le partenaire chinois.
En fait, ce dernier épisode n’est que le énième d’un long feuilleton fait de promesses non tenues et d’annonces juteuses, qui, depuis onze ans, entretiennent le rêve de plus en plus lointain de voir le projet de Nkamouna finalement prendre corps. Des hésitations qui n’ont pas empêché que l’action de cette entreprise ne cesse de grimper à la bourse de Toronto, à cause des annonces répétées sur le potentiel sans cesse réévalué du gisement de Nkamouna.
Mais ces hésitations ont eu le don de créer la suspicion sur les véritables objectifs de Geovic Mining, présenté déjà en 2008 par le journal Les Afriques comme «une structure en pelure d’oignon», dont «les autres filiales sont soit inactives, soit nouvellement formées. L’essentiel des actifs du groupe se compose donc de ses concessions camerounaises».
Pour rappel, le projet minier de Nkamoun a été évalué à 615 millions de dollars US, soit environ 306 milliards de francs Cfa. Les réserves, apprend-on, indiquent environ 121 millions de tonnes de ressources minérales avec les teneurs moyennes de 0,23% pour le cobalt, 0,65% pour le nickel et 1,35% pour le manganèse. D’après l’étude de faisabilité bouclée en 2011, ce projet devrait générer 800 emplois directs et près de 400 emplois indirects.

Brice R. Mbodiam


24.11.14

Cameroun: Reservoir Minerals identifie 30 km de minéralisation aurifère à Bibemi


Cameroun: Reservoir Minerals identifie 30 km de minéralisation aurifère à Bibemi 
20 novembre 2014 09:11

(Agence Ecofin) - Reservoir Minerals Inc., détenant des actifs d’exploration sur les métaux de base et précieux en Europe et en Afrique, serait sur une minéralisation aurifère extensive dans sa licence Bibemi à laquelle elle a ajouté la licence riveraine Wapouzé de 364 km2 dans le nord du Cameroun.

La compagnie canadienne, cotée à Toronto et à Berlin, a annoncé le 18 novembre la mise en évidence à Bibemi, suite à l’échantillonnage des tranchés au cours de la saison sèche 2014, une minéralisation à haute teneur d’or culminant à 10,95 g/t sur 3,6 m à partir de 2,6 à 6,2 m.

Ce résultat confirme un « excellent potentiel de minéralisation aurifère proche de la surface sur environ 19 km », a indiqué Simon Ingram, Pdg de Reservoir Minerals, compagnie qui détient au total quatre licences d’exploration au Cameroun et au Gabon.

M. Ingram souligne, par ailleurs, que le lavage artisanal de l’or à la batée sur des alluvions a révélé un autre potentiel dans le sud-est de la licence et étend à environ 30 km la minéralisation aurifère connue à ce jour dans la licence Bibemi.

Jusque-là, Reservoir Minerals comptait avec une formation aurifère longue d’environ 20 km à Bibemi et sur laquelle des échantillons de tranchés en 2012 avaient révélé une teneur de 2,26 g/t d’or sur 10m.

La licence Bibemi est transférée depuis 2012 à Reservoir Minerals Cameroon SARL, une joint-venture formée par  le Bureau d’études et d’investigation Géologico-Minières, Géotechniques et Géophysiques (BEIG3 SÀRL) du Cameroun avec Reservoir Minerals qui y a une participation de 90%.



Source

Cameroun : C&K Mining cède ses actifs sur le diamant de Mobilong à un investisseur sino-américain

Brice R. Mbodiam


Cameroun : C&K Mining cède ses actifs sur le diamant de Mobilong à un investisseur sino-américain
jeudi, 20 novembre 2014 12:09


(Agence Ecofin) - La société C&K Mining, détentrice depuis décembre 2010 du permis d’exploitation du gisement de diamant de Mobilong, dans la région de l’Est du Cameroun, a cédé la majorité de ses actifs dans ce projet minier à un certain M. Yang, milliardaire d’origine chinoise résidant à Hong-Kong, mais dont certaines sources autorisées affirment qu’il détiendrait un passeport américain. 

Selon nos sources, qui révèlent qu’une Assemblée générale de C&K Mining s’est tenue le 19 novembre 2014 à Yaoundé, après un Conseil d’administration tenu à Séoul le 2 novembre dernier, M. Yang est le «nouvel actionnaire majoritaire» de cette société minière issue d’un joint-venture entre opérateurs coréens et camerounais. Les partenaires coréens, qui étaient jusqu’ici majoritaires «avec plus de 50%» dans le capital de C&K Mining, n’en contrôlent plus que «moins de 10%», apprend-on. La transaction, dont le montant n’a pas été révélé, a discrètement eu lieu depuis «fin 2013».

Cette cession des actifs survient après le scandale qu’a créé le gisement de diamant de Mobilong en Corée du Sud, à partir de décembre 2010. En effet, cette année-là, C&K Mining, qui a exploré ledit gisement à partir de 2006, a été accusé d’avoir surévalué son potentiel (736 millions de carats dans un premier temps, soit 5 fois la production mondiale, puis un réajustement qui ramènera le potentiel final à 420 millions de carats), afin de faire de la spéculation sur la bourse de Séoul.

En effet, après l’obtention du permis d’exploitation en décembre 2010, et fort du potentiel déclaré finalement faux, le titre C&K Mining avait grimpé sur la bourse de Séoul, multipliant son cours «par 4,6 en seulement 16 jours», avait indiqué Frédéric Ojardias, correspondant de RFI en Corée. Une embellie dont avaient profité de hautes personnalités coréennes et les responsables de C&K International, maison-mère de C&K Mining, lesquels avaient cédé leurs actifs au prix fort, avant que le cours du titre dégringole plus tard.

Un potentiel controversé, mais jamais démenti

Une action en justice sera intentée contre les responsables de la junior minière coréenne, dont le Chaiman sera interpellé puis incarcéré en Corée au mois de février 2013. Deuk Gyun Oh n’a été libéré qu’à la fin du mois de septembre 2014. Ceci, apprend-on de sources proches du dossier, après une longue audition (de 9h à 19h) devant la Cour de justice de Séoul, le 15 septembre 2014, du Camerounais Paul Ntep Gwet, ancien Coordonnateur du Cadre d’appui à l’artisanat minier (CAPAM), un programme gouvernemental destiné à encadrer les artisans miniers dans les zones de production.

Cet expert minier camerounais, qui a travaillé sur la quasi-totalité des projets miniers en cours dans le pays, a été invité à témoigner par la firme C&K Mining, afin de rassurer la justice coréenne sur l’existence réelle d’un gisement diamantifère de niveau mondial dans la localité de Mobilong, dans la région de l’Est du Cameroun. Le CAPAM est par ailleurs actionnaire à 10% dans C&K Mining, entreprise qu’il a contribué à créer avec des partenaires coréens et d’autres opérateurs nationaux.

Bien que le potentiel du gisement diamantifère de Mobilong soit controversé, aucune contradiction fiable n’a jusqu’ici été apportée à la dernière estimation faite par C&K Mining (420 millions de carats) et toutes les parties s’accordent à dire qu’il s’agit d’un gisement de niveau mondial. Surtout grâce à sa partie conglomératique encore non évaluée (C&K a été invité à conduire, pendant 3 ans, des opérations d’évaluation et de certification), mais qui est jugée plus importante que la partie alluvionnaire (sa mise en exploitation immédiate était autorisée après l’obtention du permis), dont le potentiel total n’est estimé qu’à 230 000 carats de diamants.

Fer de Mbalam : Ce que le Cameroun gagne vraiment


François Bambou
Fer de Mbalam : Ce que le Cameroun gagne vraiment 
lundi, 17 novembre 2014 14:15  

La vérité sur les gains du Cameroun dans le cadre de l’exploitation du minerai de fer de Mbalam.

Le Cameroun floué lors de la signature de la convention en vue de l’exploitation minière de Mbalam ? C’est en tout cas la thèse soulevée par un récent rapport du Columbia Center on Sustainable Investment (CCSI), un organisme américain qui dit avoir analysé la convention entre le Cameroun et les futurs exploitants du minerai de fer de Mbalam. Ce rapport assez mal renseigné sur bien des aspects a vite soulevé la réaction d’experts camerounais, qui soulignent de nombreuses insuffisances qui induisent le cabinet américain en erreur, l’amenant à minimiser les gains à engranger par le Cameroun dans le cadre de ce programme, qui va mobiliser quelque 3500 milliards de francs CFA pour sa mise en place. C’est dont un des plus grands projets infrastructurel et minier jamais construit en Afrique centrale. «Non, le Cameroun n’a pas été berné, au contraire. Les conclusions du Rapport Columbia sont inexactes dans la mesure où elles sont basées sur des hypothèses incorrectes », plaide un responsable du Cabinet Financia qui conseille le Cameroun dans la conception et la mise en œuvre des aspects financiers du projet. Cette conclusion est motivée par les raisons suivantes : « le Rapport Columbia se base sur un total des investissements du projet inférieur de 2 milliards USD au total des investissements réels ce qui augmente artificiellement le taux de rentabilité (26% dans le Rapport Columbia contre 17,8% dans la Convention) ; Plusieurs dispositions de la Convention ne sont pas prises en compte dans le Rapport Columbia à l'instar de la redevance domaniale, le fonds de développement durable et de soutien à la communauté et les routes du Projet. Ce biais réduit les projections des revenus de l'Etat Camerounais de près de 700 millions US$ (350 milliards de Francs Cfa, NDLR) cumulés, nominaux sur 25 ans ». Par ailleurs, souligne le même interlocuteur, le rapport Columbia limite les projections dans la mesure où il ne tient pas compte de près de quinze (15) années d'exploitation supplémentaires prévues dans la Convention, ce qui a également pour inconvénient de priver son analyse de 15 ans de ressources engrangées par le Cameroun. Il s’agit pourtant ‘information publiques. L’organisme américain les aurait il délibérément ignoré ? A quelle fin ? Mystère.

Dans le détail, cet expert note que les projections du Rapport Columbia  sont opérées sur la base d'un prix FOB supérieur de 63% à celui prévu dans la Convention. Ce prix est donc artificiellement élevé par rapport à celui qui constitue la base de l'accord entre l'Etat camerounais et Sundance. Par exemple, pour souligner les prétendues pertes fiscales que subirait le Cameroun, le prix à long terme FOB du pris en compte dans le Rapport Columbia (117 US$/t coût assurance fret (CIF) en Chine et 93 US$/t free on board (FOB) au Cameroun) est basé sur un minerai dont la teneur en fer est de 100%, « ce qui est inexact », s’empresse de préciser la contre expertise de Financia. Car les termes des calculs effectués dans le cadre de la convention entre le Cameroun et le consortium d‘exploitation du minerai de fer de Mbalam sont plutôt de 111 US$/t coût assurance fret (CIF) en Chine et 57 US$/t free on board (FOB) au Cameroun, ces prix étant basé sur 63,1 % de teneur en fer. Mieux, même pour ce qui est des couts de transport du minerai, les « experts » américains estiment à 24 US$ / tonne le coût relatif au fret maritime, ce qui des le cadre des études comparatives des tarifs est faux car de Kribi à Qingdao le cout est plutôt de 40 US$/t environ. Le Rapport Columbia indique une production au Cameroun en phase" inférieure de près de 65% à celle indiquée dans la Convention. De ce fait, il biaise les projections financières du Projet et ne correspond à l'accord entre L'Etat camerounais et Sundance. « Par conséquent, s’indigne le document de contre expertise, le prix à long terme du Rapport Columbia ne correspond ni aux caractéristiques du minerai de Mbalam, ni au benchmark de fret maritime », conclut cette analyse qui taille en pièces les « arguments » du Columbia Center on Sustainable Investment (CCSI).

Le Rapport Columbia n'inclut pas une part significative des revenus de l'Etat Camerounais (350 millions US$ cumulés sur 35 années d'exploitation) au titre de la redevance domaniale. Une autre confusion apparait dans les aspects sociaux, lorsque le cabinet Columbia estime la Contribution du Promoteur dans le Fonds de développement durable et de soutien à la  communauté à 0,7 million US$ par an pendant la période de construction. Alors que le volume de ressources allouées à la RSE au profit des communautés est indexé sur les profits des compagnies opérants dans le projet : 0,75 % des profits nets des sociétés de projet après taxe durant la période d'exploitation. Au total donc, estiment les experts Camerounais sur cet aspect, le Rapport Columbia ne  considère pas une part  significative des engagements de Sundance au titre de ce  fonds environ 100 de revenus cumulés nominaux sur 40 ans environ selon la Convention). Toujours concernant la RSE au bénéfice des camerounais, la Convention stipule que les sociétés de projet s'engagent sur un budget minimal de formation qu'elles utiliseront directement ou par l'intermédiaire de leurs Co-contractants Principaux et/ou Sous-traitants Principaux, de la manière suivante : pendant la Phase de Construction, une somme totale minimum de 3,5 milliards de francs Cfa, la quelle sera renouvelée si la phase de construction excède trois ans, elle s'engage à renouveler. Puis chaque année pendant la phase d’exploitation, ces firmes consacreront un total de 1,5 milliards de francs Cfa par an à la formation de camerounais aux métiers de la mine. L’objectif des autorités camerounaises, en incluant cette clause, était de faire du Cameroun, un pays exportateurs de main d’œuvre et de savoir faire minier dans une sous-région où nous sommes seuls à parler anglais, langue par excellence de l’activité minière. 

Sur les baux de projet également, l’étude querellée indique que les baux divers (différentes redevances sur l’occupation foncière) sur le projet sont de l’ordre de 1millions de dollars par an. Or si c’est effectivement le cas pendant la période de construction de la mine, ces baux montent à 10 millions de dollars par an au cours de la période de d’exploitation. De ce fait, sur les 35 ans d’exploitation, l’étude des américains ne prend pas en compte quelques 175 milliards de Francs Cfa de gains directs pour l’Etat.

Plus grave, le conseiller de l’Etat camerounais estime que le Rapport Columbia ignore le cadre tarifaire annexé à la Convention, précisant que l'Etat Camerounais s'est assuré d'un dimensionnement des infrastructures ferroviaires et portuaires pouvant disposer d'une capacité de 100 millions de tonnes. « Cette capacité est supérieure de 65 millions de tonnes à la capacité initiale prévue dans la Convention pour les besoins de Cam Iron (35 millions de tonnes). L'Etat Camerounais sera ainsi en mesure de bénéficier de revenus significatifs du fait de l'utilisation de ces infrastructures par les tiers et de l'augmentation éventuelle du prix du fer ».



18.11.14

Aliko Dangote promet de mettre en service sa cimenterie du Cameroun avant la fin de l’année 2014


Aliko Dangote promet de mettre en service sa cimenterie du Cameroun avant la fin de l’année 2014 
mardi, 18 novembre 2014 14:56

(Agence Ecofin) - Le 1er novembre 2014, le milliardaire nigérian Aliko Dangote (photo) a effectué une brève visite d’inspection du chantier de sa cimenterie en construction sur les berges du fleuve Wouri à Douala, la capitale économique du Cameroun. A cette occasion l’industriel nigérian a promis que les premiers sacs de ciment de Dangote Cement seront sur le marché camerounais avant la fin de l’année 2014 courante.

Selon lui, les retards accusés dans le démarrage des activités de cette cimenterie, initialement prévue pour être mise en service en janvier 2014, puis août et enfin octobre 2014, sont d’ordre essentiellement technique. Il s’agit, par exemple, de la congestion du port de Douala, qui a ralenti l’importation des équipements destinés à la construction et l’installation de l’usine.

Cependant, à ce jour, confie l’équipe à l’œuvre au Cameroun, la cimenterie Dangote de Douala est «réalisée à 90%». Face à ce constat fait lors de sa brève visite d’inspection du 1er novembre dernier, apprend-on, le milliardaire nigérian a loué les efforts des membres de son équipe de travail au Cameroun, ainsi que les autorités publiques, qui «ont travaillé main dans la main pour l’aboutissement de ce projet»

Contrairement aux prévisions initiales, la 3ème cimenterie du Cameroun (après Cimencam et Lafarge et Cimaf du groupe marocain Addoha) produira non plus un million de tonnes par an, mais finalement environ 1,5 million de tonnes de ciment de type 42.5, dès sa mise en service.
Pour un début, l’usine Dangote de Douala, qui a englouti 50 milliards de francs Cfa, emploiera de manière permanente 77 Camerounais et 11 expatriés, ainsi que 250 ouvriers temporaires chaque mois.

BRM

Source

Une firme chinoise accroit de 40 pour cent sa production pétrolière au Cameroun

APA 
17/11/2014 à 11:22 UTC

La société Addax Petroleum Cameroon Company LLC, filiale du géant pétro-gazier de Chine, Sinopec, a annoncé avoir accru de 40 pour cent sa production nette depuis l’acquisition de 80 pour cent d’actions de Pecten Cameroon Company LCC.

La compagnie souligne avoir mis en œuvre une campagne de forage active pour la remise en valeur du champ pétrolier Mokoko Abana, améliorant la production en la portant du niveau moyen de 15 000 bopd à environ 18 500 bopd.

Addax Petroleum déclare entre autres, avoir procédé à la récupération du pétrole dans des champs arrivés à maturité, pourtant en chute libre de la production il y a encore quelques années, à l’instar du champ pétrolier Mokoko Abana, qui a enregistré une augmentation de 20 pour cent de sa production.

Il s’agit d’un champ vieux de plus de trente ans avec environ 130 puits forés, dont 90 sont toujours en production, 20 fermés et d’autres en état d’abandon où Addax aurait notamment utilisé des « approches innovantes qui ont permis de réduire les coûts opérationnels et d’accroître la production en appliquant des solutions adaptées à des actifs de ce genre », assure-t-on au sein de cette entreprise.


Signature : APA

17.11.14

Sinopec, le géant pétro-gazier chinois, pourrait bientôt produire bitume et lubrifiants au Cameroun

(Agence Ecofin) - Déjà présent dans l’exploration et l’exploitation pétrolière et gazière au Cameroun, à travers Addax Petroleum, Sinopec, le plus grand groupe pétro-gazier en Chine, a créé depuis le 2 octobre 2014, Sinopec International Petroleum Service Corporation Cameroon, en abrégé Sinopec Service Cameroon LTD. Cette nouvelle entité, selon l’annonce légale y afférente, qui vient d’être rendue publique, élargie considérablement le champ de compétence de Sinopec dans le pays.

En effet, en dehors de l’exploration et de l’exploitation pétrolière et gazière, Sinopec Service Cameroon LTD envisage d’exercer tout ou partie des activités suivantes : le négoce des produits pétroliers, la production du bitume, le contrôle de qualité sur les produits pétroliers, la production et la commercialisation de lubrifiants, ou encore le raffinage du pétrole, activité dans laquelle Sinopec est le premier en Asie et le 3ème mondial.

Dirigée par Huang Xialong, son tout premier DG, la nouvelle filiale du groupe pétro-gazière chinois, qui revendique une augmentation globale de 40% sur sa production pétrolière au Cameroun, a son siège à Douala, la capitale économique du pays.


Fer de Mbalam: Le projet reprend vie au Sud

Roger Takala

Fer de Mbalam, le projet reprend vie

mardi, Nov 11 2014 : Fer de Mbalam, le projet reprend vie 

La réunion qui s’est déroulée récemment dans les services du gouverneur du Sud entre les responsables de Cam Iron et les autorités administratives avait pour objet la mise en œuvre de la déclaration d’utilité publique(DUP), première étape de ce projet. 

Les discutions de la mise en œuvre du projet de chemin de fer de Mbalam long de 510Km et qui ont porté également sur l’impact environnemental et sur les droits des populations marquent le début effectif de ce projet qui a connu un retard dû aux partenaires financiers.

D’un montant  global de plus de 4 000 milliards de franc cfa, le projet de fer de Mbalam  a pour nouveaux partenaires financiers dont le principal est la Standard Bank, une banque Sud-Africaine de renommée internationale.  La première phase du projet concerne la DUP dans 13 arrondissements dans les départements de l’Océan, du Dja et Lobo et de la Mvila qui constituent un corridor. Un corridor qui passe à 49% dans les zones forestières de ces unités administratives. Les 35 millions de tonnes de fer qui seront exploités par an vont entrainer des besoins énergétiques. Des 510 Km de chemin de fer qui seront construits, 446 Km seront en terre Camerounaise et 64 Km du coté Congolais.

Pendant six mois à compter du 23 octobre 2014, des réunions d’informations et de sensibilisations des populations riveraines seront menées par les préfets et sous-préfets des localités sus citées, ceci sur la supervision d’un comité technique régional présidé par le gouverneur de la Région du Sud. Puis suivront l’identification et l’évaluation des biens des populations pour expropriation, avant le début proprement dit des travaux.     

Sur le plan environnemental, les responsables ont rassuré que des analyses ont été préalablement faites et continueront à l’être. Les tonnes de fer en poudre dont seulement 10% seront transformés en boule de fer au Cameroun après 10 ans d’exploitation du gisement seront non seulement mouillées pour éviter les envols susceptibles d’être nocifs aux populations mais couverts également par des bâches avant d’être transportées dans les camions jusqu’au terminal du port en eau profonde de Kribi. En dehors de ces précautions, les responsables de Cam Iron qui pilotent le projet disent avoir prévu une voie de contournement qui sera bitumée, question de ne pas perturber la circulation des biens et des personnes.      

Pour les responsables de Cam Iron, des études d’impacts environnementaux ont été menées et des plans d’actions arrêtés pour que les populations soient encadrées dans leur communauté respective.  «Les droits des populations riveraines et la protection de l’environnement seront respectés tout au long du projet», a assuré Alain Owona, responsable chargé des questions environnementales et communautaires.

 «Je crois que c’est une bonne nouvelle,  une nouvelle importante qui doit intéresser toutes les populations des régions du Sud et de l’Est. Je m’en réjouis que cette réunion que je viens de présider, marque le point de départ de la mise en œuvre  de la DUP relative aux travaux de construction de la ligne de chemin de fer Mballam qui est un projet gouvernemental extrêmement important et qui s’inscrit dans le cadre des grandes réalisations»,a souligné jules Marcellin Ndjaga Gouverneur du Sud.


Bowleven compte sur l’amodiation d’Etinde, au Cameroun, pour financer son développement au Kenya

Bowleven compte sur l’amodiation d’Etinde, au Cameroun, pour financer son développement au Kenya 
jeudi, 13 novembre 2014 18:45
 
(Agence Ecofin) - Bowleven Plc, compagnie d’exploration sur le pétrole et le gaz active en Afrique, a rendu public le 12 novembre ses résultats préliminaires de l’année achevée au 30 juin 2014 marquée de la pose de « jalons clés » vers la conversion des ressources en réserves et a annoncé des activités d’envergure pour les douze prochains mois. « Nous avons fait des progrès constants au cours de l’année en posant un certain nombre de jalons clés dans notre processus vers la conversion des ressources en réserves et la création de nouvelles valeurs à travers de futures activités d’exploration et d’évaluation », a dit Kevin Hart (photo assis à droite), Chief Executive de Bowleven.

M. Hart s’est félicité que la compagnie ait décroché les droits camerounais d’exploitation du permis Etinde de 2316km2, qui sont un quitus pour l’exploitation du gaz sur le bloc MLHP-7 pour une période initiale de 20 ans. Au cours des douze prochains mois, la compagnie, cotée à Londres et très active au Cameroun, envisage de participer au forage de quatre puits potentiels d’exploration et de d’évaluation d’envergure.

Mais avant, elle veut achever au plus vite son amodiation de 50% d’intérêt dans le permis Etinde à Lukoil et NewAge, devant lui rapporter environ 250 millions de dollars, ainsi que des plans de forage à court terme sur Bomono, deux blocs onshores couvrant 2328 km2dans le bassin Douala.

Le pétro-gazier basé à Edinburgh espère, suite à cette transaction, présenter un bilan assez solide pour financer entièrement les activités de sismique sur le bloc 11B au Kenya et de nouvelles acquisitions en Zambie qui ont apporté à son portefeuille, relève-t-il, des « intérêts d’exploration préliminaires ». 


Cameroun: Addax Petroleum accroît de 40% sa production nette

Cameroun: Addax Petroleum accroît de 40% sa production nette 
vendredi, 14 novembre 2014 09:52
 
(Agence Ecofin) - Addax Petroleum, filiale du plus grand groupe pétro-gazier de Chine Sinopec, s’est prévalu, le 7 novembre, d’être la compagnie la plus active de l’upstream au Cameroun, annonçant avoir accru de 40 % sa production nette depuis son acquisition de 80% de participation au 31 octobre 2011 dans Pecten Cameroon Company LCC, devenue dès lors Addax Petroleum Cameroon Company LLC. 

Elle souligne avoir mis en œuvre une campagne de forage active pour la remise en valeur du champ pétrolier Mokoko Abana, améliorant ce faisant la production en la portant du niveau moyen de 15000 bopd à environ 18500 bopd.

La filiale du plus grand raffineur de l’Asie et troisième au plan mondial relève y avoir optimisé la récupération du pétrole dans des champs arrivés à maturité, en pleine chute libre de la production en 2011 sur le champ pétrolier Mokoko Abana, pour remonter la pente et augmenter la production de 20%.

Mokoko Abana est, a-t-elle fait noté, un champ vieux de plus de 30 ans avec environ 130 puits forés dont 90 sont toujours en production, 20 sont fermés et d’autres sont abandonnés. 

Selon Addax Petroleum, l’exploitation d’un vieux champ comme Mokoko Abana nécessite des approches innovantes. Elle explique avoir réussi, grâce à l’expertise-maison, à y réduire les coûts opérationnels et à accroître la production en appliquant des solutions adaptées à des actifs de ce genre. La filiale de Sinopec compte répliquer l’expérience de Mokoko Abana ailleurs au Cameroun et dans ses actifs à travers le monde.