24.1.14

Chasse aux diamants centrafricains dans les localités transfrontalières du Cameroun

jeudi, 23 janvier 2014 13:58

Chasse aux diamants centrafricains dans les localités transfrontalières du Cameroun

(Agence Ecofin) - Une équipe du secrétariat permanent du Processus de Kimberly au Cameroun vient d’effectuer dans les localités de Gbiti, Kette et Toktoyo, toutes frontalières à la République centrafricaine (RCA), une campagne de sensibilisation sur le risque de voir les diamants centrafricains être commercialisés au Cameroun, afin de financer les acteurs de la crise politique qui sévit dans ce pays depuis le mois de mars 2013.
En effet, la RCA étant provisoirement suspendue du Processus de Kimberly, le pays voisin qu’est le Cameroun peut servir de base arrière à l’exportation clandestine de cette pierre précieuse, pour des besoins de financement des bandes armées qui écument ce pays.
Par ailleurs, prévoit-on au secrétariat permanent du Processus de Kimberly, il n’est pas exclu que des rebelles centrafricains, qui ont déjà fait au moins deux incursions meurtrières sur le territoire camerounais (Gbiti et Toktoyo), pillent les ressources diamantifères camerounaises de la région de l’Est, afin de financer leurs activités guerrières.
C’est dans l’optique d’éviter ces différents cas de figure, que le secrétariat permanent du Processus de Kimberly est allé à la rencontre des artisans miniers, des collecteurs, des bureaux d’achats et des points focaux du Processus de Kimberly dans les zones frontalières avec la RCA. Ceci, afin de leur expliquer que la plateforme mondiale autour du commerce du diamant qu’est le Processus de Kimberly, interdit à quiconque de se rendre complice de l’exploitation ou de la commercialisation des diamants dits du «sang».
En rappel, les pays pris en flagrant délit d’exploitation du diamant aux fins de financement des guerres sont automatiquement exclus du commerce mondial de cette pierre précieuse. Une sanction que tient à éviter le Cameroun quelques mois seulement après son admission au Processus de Kimberly intervenue le 14 août 2012.



22.1.14

Le Cameroun lance un inventaire de son potentiel minier sur une superficie de 160 000 km2

Le Cameroun lance un inventaire de son potentiel minier sur une superficie de 160 000 km2
mardi, 21 janvier 2014 14:11
(Agence Ecofin) - Dès ce mois de janvier 2014, le Projet de renforcement des capacités dans le secteur minier (Precasem), hébergé par le ministère camerounais des Mines et co-financé par l’Etat du Cameroun et la banque mondiale, lance dans six régions (Nord, Adamaoua, Ouest, Est, Littoral et Centre) sur les 10 que comptent le Cameroun, des opérations de «levé géophysique aéroporté».

En révélant cette information au cours d’une conférence de presse qu’il a donné ce 21 janvier 2014 à Yaoundé, le ministre camerounais des Mines, Emmanuel Bondé (photo), a précisé que cette campagne vise à identifier de nouvelles zones du territoire camerounais potentiellement minières, mais qui «n’ont jamais fait l’objet d’inventaire par le passé».

Cette «nouvelle percée dans le sous-sol camerounais», qui va couvrir une superficie de 160 000 km2, va également permettre au pays de se doter de 13 nouvelles cartes géologiques, contre une seule actuellement ; concourant par ailleurs à porter la superficie désormais explorée de 40 à environ 70% du territoire camerounais, a souligné le coordonnateur du Precasem, Guillaume Sosthène Mananga.

Ce nouvel inventaire du potentiel minier camerounais va consister au survol (en basse altitude, environ 80m) des zones ciblées par des aéronefs équipés de capteurs devant enregistrer les informations et données provenant du sous-sol.

Cet inventaire qui va se dérouler jusqu’au mois de juin 2015, soit sur une durée de un an et demi, est la toute première après celle de la fin des années 80 qui n’avait pas utilisé toutes les technologies nouvelles dont on dispose de nos jours en matière de levé géophysique, a précisé le coordonnateur du Precasem.

BRM




La CEMAC pose les jalons de son académie des industries extractives

La CEMAC pose les jalons de son académie des industries extractives

mardi, 21 janvier 2014 15:05
(Agence Ecofin) - La phase pilote du projet de création d’une académie des industries extractives dans la zone CEMAC vient d’être lancée à Yaoundé, la capitale camerounaise, où des responsables des administrations concernées suivent une formation de 10 jours, jusqu’au 29 janvier 2014.

Les premiers modules de la formation dispensée aux apprenants concernent les spécificités des négociations des contrats miniers et pétroliers, ainsi que la bonne gouvernance dans les industries extractives.

En effet, soulignent les initiateurs du projet, parmi les obstacles à l’essor des industries extractives dans la zone CEMAC, se trouvent en bonne place «les contrats mal négociés, l’inadéquation de la formation du personnel administratif par rapport aux exigences du secteur extractif, d’une part, et le manque d’offre de formation, d’autre part».

La phase pilote de ce projet de création d’une académie des industries extractives dans la zone CEMAC va s’achever au mois de décembre 2014, avant la transmission du document portant projet fonctionnel de ladite académie à la commission de la CEMAC, qui souhaite en faire une « institution de référence en matière de formation continue dans le secteur extractif en Afrique centrale et au-delà».

Pour la mise en place de cette académie qui sera coordonnée par un réseau constitué d’universités et d’instituts de recherche spécialisés dans les industries extractives, la commission de la CEMAC s’est attachée les services du Remap, le projet de Renforcement de la gouvernance des matières premières extractives en Afrique centrale. 



13.1.14

La firme australienne Sundance espère signer un accord avec le Cameroun pour l’exploitation du fer de Mbalam

mercredi 8 janvier 2014  par Agence de Presse Africaine - apanews.net


La firme australienne Sundance Resources, maison mère de la société Cam Iron qui pilote le projet d’exploitation de fer de Mbalam-Nabeba, à cheval entre le Cameroun et le Congo Brazzaville, pourrait signer d’ici le deuxième trimestre de l’année, un accord avec le Cameroun portant sur la construction des infrastructures pour mieux viabiliser le site.
Il s’agit prioritairement de la construction d’un chemin de fer long de 500 km entre Mbalam (Est) et le port de Kribi (Sud), ainsi que la construction d’un terminal portuaire durant le deuxième trimestre 2014.
« Nous allons maintenant mener des négociations poussées avec chacun des groupes ayant participé à l’appel d’offres relatif à la construction des infrastructures portuaires et ferroviaires en vue de finaliser un accord exclusif avec l’un d’eux au deuxième trimestre de 2014 », rapporte en substance un communiqué dont APA s’est procuré une copie.
L’entreprise qui a publié le cahier de charges relatif à la construction des infrastructures sur le site minier, a également précisé avoir entamé des négociations avec plusieurs groupes sur la cession de participations dans le projet de Mbalam-Nabeba et la signature de contrats d’approvisionnement à long terme.
Depuis six mois, Sundance Ressources qui poursuit une nouvelle stratégie basée sur la séparation entre le développement de la mine et la construction d’infrastructures prévoit le début de l’exploitation du gisement pour 2018.

MBOG/of/APA




Gateway to export from West Africa for Sundance agreed

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A new agreement between China Harbour Engineering Company and Sundance Resources to establish the scope, cost and delivery programme for the proposed bulk materials port at Lolabe, Republic of Cameroon has been announced.
The port is needed to support Sundance’s Mbalam Project in Cameroon and Congo, West Africa.

The deal was signed for CHEC by vice president, Lin Yi Chong, and for Sundance by board chairman, George Jones.
The key agreement commits the Parties to work together to establish the scope, cost and programme for delivery of the Lolabe Port Project sufficient to support planned output of 35m.t.p.a. of iron ore from Sundance’s proposed Cameroon and Congo mines as well as the terms of an EPC Contract under which CHEC would deliver the port project.

The agreement also recognises that the Lolabe Port Project will be integral with the mine peoject itself and the mine rail project.

Sundance chairman, George Jones, said: “I am again delighted to announce that we have reached this agreement with China Harbour Engineering Company. The Lolabe port development is the gateway to export of our planned tonnages from West Africa. CHEC is world renowned in the field of port construction with extensive experience of working in Africa. This follows hard on the heels of our MOU with CRCC China-Africa Ltd as to the Mbalam Rail Project.

“We now have in place MOUs with two of China’s leading infrastructure providers. These agreements will fix the delivery requirements for our logistics infrastructure from mine to ship.
This is another big step forward for our Mbalam Project."


10.1.14

Cameroun : nouvelles directives vers l’extension de la centrale à gaz de Kribi

(Agence Ecofin)

Cameroun : nouvelles directives vers l’extension de la centrale à gaz de Kribi
 jeudi, 09 janvier 2014 08:45

Un communiqué du conseil d’administration de la Kribi Power Development Corporation (KPDC), rendu publique le 8 janvier 2014, fait savoir que l’entreprise a reçu le quitus pour la réalisation des études préparatoires en vue de l’extension de la centrale énergétique à gaz de Kribi.
Selon le communiqué qui donne cette information, le budget dont le montant n’a pas été précisé, et le calendrier provisoire de ce projet d’extension ont été adoptés. La Direction Générale de KPDC doit « présenter une stratégie de financement du projet d’extension », lors d’une session du conseil d’administration qui devrait se tenir au début de cette année 2014.
Pour l’heure, le conseil d’administration de KPDC note avec satisfaction que la centrale de Kribi est prête à faire face à la demande d’AES Sonel pour la couverture énergétique du Réseau Interconnecté Sud (RIS) durant la période d’étiage de l’année 2014.
Cette information survient alors que, depuis novembre 2013, le groupe américain AES Corp a annoncé avoir finalisé, avec le Fonds britannique d’investissement Actis, la cession de ses activités au Cameroun, parmi lesquels on retrouve sa participation au sein de KPDC.
Le 9 décembre 2013, Actis indiquait avoir clôturé son troisième fonds destiné aux investissements dans le secteur de l’énergie, Actis Energy 3, après avoir levé la somme de 1,15 milliard $, excédant de 50% le montant ambitionné de 750 millions $.
Alors que l’accord avec le groupe américain est encore suspendu à la validation du gouvernement qui détient des parts (43%) au sein d’AES Sonel, maison mère de KPDC, on est tenté de se demander si une partie d’Actis Energy 3 servira dans le cadre du processus d’extension de Kribi ou alors si le projet mobilisera d’autres partenaires financiers.
Pour la construction initiale de la centrale, un volume financier de 173 millions $ a été engagé, pour une capacité de 216 mégawatts. Il est à noter qu’avant même le lancement des opérations sur le terrain, le gouvernement avait instruit, en janvier 2013, la réalisation d’une étude de faisabilité de ces travaux d’extension. Aucune information n’a filtré au terme du délai de 3 mois fixé par l’instruction ministérielle.
Jusqu’ici le projet est présenté comme « une avancé majeure dans la mise en œuvre des solutions aux besoins énergétique du pays ». Mais le gouvernement et le management de KPDC restent pourtant discrets sur les coûts opérationnels, le prix de sorti du kilowatts/heure et le model de distribution.


Le Cameroun a le vent en poupe pour augmenter sa production de gaz

(Agence Ecofin)

Le Cameroun a le vent en poupe pour augmenter sa production de gaz
jeudi, 09 janvier 2014 16:36

La compagnie Gaz du Cameroun (GDC) est en situation favorable pour accroître sa production, a annoncé le 8 décembre la maison-mère Victoria Oil & Gas Plc qui indique avoir signé des accords d’envergure en ce sens.
Il s’agit notamment des accords avec AES-Sonel qui passera du régime de fuel lourd à celui de gaz pour la fourniture de l’électricité, de la cimenterie Dangote qui nécessitera à partir du deuxième trimestre 2014 de 0,4 à 0,5mmscf de gaz thermal par jour et de l’usine SOCAVER dont la consommation de gaz atteindra 0,4mmscf par jour.
La compagnie pétro-gazière évoque également la réponse positive à un premier appel de fonds de 4,1millions $ auprès de RSM. « C’est un pas considérable pour nous de pouvoir fournir en gaz des acteurs de poids de la production d’électricité du pays », a commenté le DG Kevin Foo (photo à droite), soulignant que l’équipe d’ingénieurs de la compagnie travaillera avec AES-Sonel pour asseoir un programme de conversion adéquat.
Victoria Oil & Gas Plc a ses principaux actifs dans le champ gazier Logbaba au Cameroun et dans les projets pétro-gaziers West Medvezhye en Russie.



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