29.10.14

Cameroun : Bowleven repousse à fin 2014 la transaction de son amodiation dans Etinde

Kevin Hart, CEO de Bowleven 
Kevin Hart, CEO de Bowleven
 
(Agence Ecofin) - La transaction de l’amodiation enclenchée par Bowleven Plc, groupe pétro-gazier basé à  Edinburgh, dans le permis Etinde, un ensemble de trois blocs offshores couvrant 2316km2, est repoussée en fin d’année 2014.
La prorogation est consécutive à un accord à présent signé par les différentes parties pour une longstop date d’extension au 31 décembre 2014, a annoncé le 28 octobre le groupe d’exploration sur le pétrole et le gaz coté à Londres.
Bowleven a entrepris d’amodier au total 50% d’intérêt dans le permis Etinde à Lukoil et NewAge, soit 37,5% pour Lukoil et 12,5% pour NewAge, pour une considération globale d’environ 250 millions de dollars. A terme, il passera de 75% d’intérêt à 25%, tandis que NewAge culminera à 37,5% d’intérêt pour devenir opérateur du permis Etinde, via sa filiale Camop.
Au Cameroun, Bowleven Plc détient des participations dans cinq blocs, trois en offshore à des eaux peu profondes et deux en onshore. 


IMIC annonce que le potentiel de son projet de Nkout au Cameroun se situe désormais à 517 millions de tonnes de minerai de fer

IMIC annonce que le potentiel de son projet de Nkout au Cameroun se situe désormais à 517 millions de tonnes de minerai de fer
mercredi, 29 octobre 2014 11:52
 (Agence Ecofin) - Dans une note d’information aux investisseurs et dont on a récemment pris connaissance, International Mining and Infrastructure Corporation (IMIC), une entreprise cotée sur le marché alternatif du London Stock Exchange, a fait savoir qu’elle avait revu à la hausse le potentiel en fer de son projet de Nkout situé à l’extrême sud du Cameroun.
Dans le détail, le minerai directement exportable atteint désormais 252 millions de tonnes, avec une teneur en fer moyen de 43,2%. Lors de la dernière évaluation de mai 2013, les quantités affichaient 45% de teneur en fer, mais pour un volume moins important, de 150 millions de tonnes. A côté de ce minerai directement exportable, on retrouve aussi une évaluation du cœur même du projet, celui du gisement de fer rubané.
Ce sont des minerais très riches en fer formés par un mélange de quartz et d’oxyde de fer. Ils représentent 90 % du minerai de fer exploité dans le monde et dans le cas du projet de Nkout, ce gisement représente désormais un potentiel effectivement évalué de 1,534 million de tonnes avec une teneur en fer moyenne de 30,83%. C’est donc l’ensemble constitué des quantités directement exportables et des quantités identifiées qui donnent au projet de Nkout actuellement un potentiel de 1,786 milliards de tonnes de minerai, avec une teneur en fer de l’ordre de 32,58%.
Mais il n’y a pas que du fer dans cet ensemble, on retrouve aussi de 44,4% de dioxyde de silicium utilisé dans la production du ciment et du ver, et dont le potentiel à Nkout est estimé sur les bases actuelles, à près de 793 millions de tonnes. IMIC a fait savoir que les nouvelles évaluations ont été effectuées par SRK, une firme sud-africaine spécialisé et qui désormais possède un gros champ d’intervention au Cameroun, surtout lorsqu’on sait que cette firme a été un des conseils du gouvernement dans l’évaluation du projet de Mbalam conduite par l’australien Sundance Resources.
Chez IMIC c’est la satisfaction. « Nous sommes très encouragés par les résultats de cette mise à jour qui accroit de manière substantielle le volume des tonnes de fer disponible sur nos actifs de minerai de fer au Cameroun. Cette mise à jour est le résultat d’une meilleure compréhension des informations géologiques », a fait savoir Haresh Kanabar, le Directeur Général d’IMIC
Rappelons que cette mise à jour est intervenue alors que l’entreprise s’apprête, dès l’année 2015, à lancer les études de faisabilité finales, une fois que la préfaisabilité sera achevée et validée. Pour les dirigeants d’IMIC, ces données sont la preuve que le projet de Nkout représente un gisement de rang mondial.


Mbalam/Nabeba Iron Ore Project: More Time To Source For Financing




A Sundance report says government has given it up to June 30, 2015 to comply.

According to Sundance Resources Limited, an Australian firm whose subsidiary, Cam Iron, is bracing up to mine iron ore in Mbalam, East Region of Cameroon, government has given it additional time to source for financing to take the hope-raising project off the ground. Going by the 2014 activity report published by Sundance, “The government of Cameroon has extended the date to complete the conditions precedent to the Mbalam Convention to at least 30 June 2015. Failure to achieve the conditions precedent prior to that date will, if no further extension is granted, result in the cessation of the Mbalam Convention which may be considered an event of default as defined in the various convertible note deeds in place.”

Why The Extension?
When government signed the convention with Cam Iron on November 29, 2012 Cam Iron and its umbrella firm, Sundance Resources Ltd, were given 18 months (beginning November 29, 2012) to mobilise at least 4.7 billion dollars, about FCFA 3,000 billion, money needed for the first phase, before it is served an exploitation permit.

What Path Covered?
As at today, all infrastructure agreements for the project have been signed. After signing the Engineering, Procurement and Construction (EPC) contract for the construction of ports and rail infrastructure for the Mbalam-Nabeba Iron Ore Project with Cameroon on June 5 in Yaounde, Sundance Resources and the Portuguese constructor, Mota-Engils, penned a similar agreement with Congo on June 18, 2014. Also, Mota‐Engils Africa was appointed as the EPC contractor to undertake the work for both the port and rail infrastructure. The role of Mota-Engils consists in providing a detailed design, construction, testing and commissioning of the 510-km railway from the Mbarga mine in Cameroon to the Mineral Terminal Facility at Lolabe on the west coast of Cameroon, the 70-km rail spur line from the Nabeba Mine in the Republic of Congo (Congo-Brazzaville) to the Cameroon railway; and a 35-Mtpa deep water Mineral Terminal Facility, including stock yards, capable of loading ‘China-max’ vessels.

How Far With Financing?
Standard Bank from South Africa was also chosen as the financial partner to secure financing over 6-9 months following the signature of the Railway Agreement and the Mineral Terminal Agreement. It will lead the syndicate of financial institutions that intend to support the project. Standard Bank and Mota-Engil Africa, sources say, are also advancing plans for an alternative funding strategy based on Build, Own Operate and Transfer model for port and rail infrastructure.

What Hope?
What makes the project’s financing more feasible is the long-term off-take contract Sundance signed with a leading global commodities trader, Noble Resources International. According to the terms of the agreement, Noble will buy all the production for the first 10 years of operation outside that allocated to project equity participants. Stakeholders say the contract with Noble Resources International will help facilitate completion of debt funding for the construction of the port, rail and mines infrastructure needed to take off mine production.


Source

23.10.14

Rio Tinto explique les raisons de son retrait d’Alucam, le géant de l’aluminium au Cameroun



Rio Tinto explique les raisons de son retrait d’Alucam, le géant de l’aluminium au Cameroun
mardi, 21 octobre 2014 17:22

(Agence Ecofin) - Le 8 octobre 2014, la firme Rio Tinto Alcan a officiellement annoncé sa décision de céder ses actifs dans le capital de la société Aluminium du Cameroun (Alucam). Bien qu’ayant expliqué que cette décision a été prise parce que «le plan d’affaires du groupe Alucam» ne rencontre plus «les priorités stratégiques de Rio Tinto», nombreuses sont les supputations qui se sont faites jour autour de cette décision.

Parmi celles-ci, la sortie du Réseau associatif des consommateurs de l’énergie (Race), un regroupement d’ONG, qui a indiqué dans un communiqué daté du 12 octobre 2014, que «ce départ précipité (de Rio Tinto) semble être indirectement lié à la signature le 10 juillet 2014, d’un accord entre l’opérateur d’électricité français EDF (Electricité de France) et le gouvernement camerounais, pour la construction de la centrale hydroélectrique de Nachtigal dans la région du Centre», projet hydroélectrique sur lequel lorgnait déjà Rio Tinto, puisqu’il conditionne le projet d’extension de l’usine d’Alucam d’Edéa.

Le 17 Octobre 2014, dans le quotidien gouvernemental camerounais, Claudine Gagnon, Conseillère principale et Chargée des relations médias chez Rio Tinto Alcan, semble remettre les pendules à l’heure. «L’avenir du groupe Alucam est de plus en plus conditionné au développement d’un nouveau modèle d’affaires orienté sur la fabrication locale des produits à plus forte valeur ajoutée, plutôt que sur l’exportation du métal primaire. Cette nouvelle vision ne s’inscrit plus dans les objectifs de Rio Tinto Alcan, qui se concentre sur la production du métal primaire et qui s’est désengagé de toutes les activités de transformation au cours des dernières années», explique-t-elle.

S’exprimant ensuite sur le projet de construction de la centrale de Natchigal, d’une capacité de production de plus de 400 MW, et qui devrait permettre au plus gros consommateur de l’énergie électrique du Cameroun qu’est Alucam de tripler sa production d’aluminium (de 90 000 à 300 000 tonnes), Claudine Gagnon est sans équivoque : «Rio Tinto Alcan compte demeurer au sein du projet et continuera de contribuer aux travaux de son développement».
Cette information est confirmée par Alain Malong, le DG d’Alucam, ce d’autant que, précise encore Mme Gagnon, «même si Rio Tinto quitte l’actionnariat du groupe Alucam, il demeure un partenaire et propose de maintenir les ententes passées, pour une durée d’un an, tout en offrant la possibilité au nouveau repreneur de les reconsidérer, selon ses orientations et ses choix».

En attendant la cession des actifs de Rio Tinto en décembre 2014, le groupe Alucam, qui, en plus de l’usine de production d’aluminium compte également deux filiales (Socatral et Alubassa), respectivement spécialisées dans la fabrication de tôles ondulées et les ustensiles de cuisine ; est jusqu’ici détenu par Rio Tinto Alcan et le gouvernement du Cameroun à hauteur de 46,67% chacun. Le reste du capital étant partagé entre l’Agence française de développement (5,6%) et le personnel (1,1%).


BRM


Cameroun: West African Minerals obtient des résultats encourageant sur le fer à Sanaga

Cameroun: West African Minerals obtient des résultats encourageant sur le fer à Sanaga
jeudi, 23 octobre 2014 13:32

(Agence Ecofin) - Le projet de fer de la licence Sanaga Sud, à 60 km du Port de Douala, continue de révéler à la compagnie West African Minerals Corporation des indices qui répondent aux critères requis pour la mise en valeur d’un projet de magnétite dans un contexte difficile de prix du minerai de fer. C’est l’appréciation faite le 21 octobre par Brad Mills, président de la compagnie minière, après que le forage de reconnaissance eut intercepté plusieurs roches métamorphiques ayant des épaisseurs variant entre 40 et 220 m avec des teneurs en fer de 39 à 42%.

M. Mills indique comme grands atouts pour ce projet, la proximité du Port de Douala, du chemin de fer Douala-Yaoundé situé à 10 km et d’une facilité pour l’électricité qui, estime-t-il, soutiennent la rentabilité du projet et le passage rapide à la phase de production.

« Nous avons aussi entamé un programme de forage de définition consécutif au programme de reconnaissance probant, en nous fixant sur un objectif de ressources d’environ 100Mt », a dit Brad Mills. Le forage de reconnaissance a inclus 1729 m de forage au diamant et a intercepté, selon la compagnie cotée à Londres, plusieurs zones minéralisées de magnétite et de gneiss à gros grains.  Les tests métallurgiques préliminaires des échantillons, par ALS Laboratories, ont montré une teneur  moyenne de 69% de fer.

Cette teneur intéressante, ajoutée à l’épaisseur des minéralisations, incitent à l’exécution, dit-on, d’un programme de forages additionnels sur 2000 m pour passer à l’estimation des ressources minérales vierges de ce projet, au plus tard en début d’année 2015. 




20.10.14

Le Cameroun n’a pas optimisé ses revenus fiscaux sur le projet de fer de Mbalam, selon la CCSI


Le Cameroun n’a pas optimisé ses revenus fiscaux sur le projet de fer de Mbalam, selon la CCSI
jeudi, 16 octobre 2014 09:29

Une étude menée par la Columbia Center on Sustainable Investment (CCSI) a mis en évidence le fait que sur la base de la convention minière signée entre l’Etat du Cameroun et Cam Iron, filiale de la junior minière australienne Sundance Resources qui développe le projet de fer de Mbalam, dans l’Est du Cameroun, les perspectives de revenus pour le pays ne sont pas optimales, en raison des différents modèles de prélèvements fiscaux adoptés.

Nicolas Meanling, l'expert indépendant de la CCSI ayant travaillé sur ce rapport à la demande de la coalition camerounaise «Publiez Ce que Vous Payez», plusieurs points de cette convention en rapport avec les revenus fiscaux méritent des améliorations, qui pourraient permettre au gouvernement camerounais de récolter plus de revenus dans des conditions qui ne sont pas lourdes pour le projet.

«Le modèle actuel suggère un taux de rendement interne élevé du projet et des recettes publiques comprises dans la fourchette de la moyenne mondiale. On pourrait faire valoir que le projet bénéficie du fait d'être le premier investissement minier à grande échelle dans le pays, avec la possibilité de débloquer d'autres projets miniers dans la région grâce à de fortes dispositions relatives au partage des infrastructures dans la convention», a expliqué M. Meanling

Il note toutefois trois points qui méritent une réflexion particulière, afin d’améliorer la fiscalité autour des projets miniers au Cameroun. Premièrement, l'étude relève que le Cameroun dispose d'un régime fiscal régressif où les recettes publiques baissent au fur et à mesure que les revenus du projet augmentent. Ensuite, l'analyse estime que la décision d'exonérer le projet de l’impôt sur les sociétés pendant 5 ans et l’imputation des redevances à la valeur de la sortie de la mine entraînera des pertes importantes en termes de recettes publiques. Compte tenu des taux de rendement interne, qui à l'estimation sont élevés (26%), ces incitations n'ont qu'un faible impact sur la qualité de l'investissement, souligne l’étude.

Avantage des royalties sur l’IS
L'étude indique enfin que l’imputation des redevances à la valeur de la sortie de la mine et le fait de permettre le report des pertes sont propices à de potentiels mauvais calculs. Aussi, l’étude suggère-t-elle que le gouvernement du Cameroun veille à ce que les autorités fiscales aient la capacité administrative appropriée pour superviser ces opérations, d’une part, et travaille à l’augmentation de ses revenus en introduisant un impôt sur la rente des ressources minières, d’autre part.

Cette dernière suggestion a suscité de vives réactions auprès de parlementaires camerounais présents lors de la restitution de l'étude le 13 octobre dernier à Yaoundé. Certains d'entre eux se sont montrés confus, dans la mesure où le Cameroun a récemment adopté une loi sur l’incitation à l'investissement privé, qui accorde justement des avantages fiscaux aux entreprises. A leurs yeux, il est difficile de déroger à cette disposition légale fusse-t-il dans le cadre de conventions minières particulières.

Au total, sur le projet de fer de Mbalam, les recettes fiscales non actualisées pour le Cameroun devraient atteindre 4,97 milliards $ (environ 2500 milliards de FCfa), dont 67% générés par le prélèvement de l'impôt sur les sociétés (IS) et 20% par les royalties. Une situation à risque au regard des évolutions en cours dans plusieurs pays africains. En Zambie, par exemple, le gouvernement envisage de réduire l'impôt sur les sociétés difficile à collecter, et d’accroître plutôt le taux  des royalties (redevance à la production) plus maitrisables selon les experts.

D'autre pays comme l'Afrique du Sud ont préféré renforcer la participation du gouvernement dans les projets miniers pour bénéficier d'un maximum de retour sur investissement. Au Kenya, la mesure prise aura été celle de réintroduire la taxe sur les gains en capitaux, qui permettra au gouvernement de prélever 20% du fruit de la cession d'actifs par une entreprise exploratrice à une entreprise exploitante.

Telles sont autant de pistes que le gouvernement camerounais pourrait explorer pour bétonner les futurs contrats d’exploitation minière, dans le cadre de la révision annoncée du code minier du pays. Le nouveau projet de loi y afférent pourrait d’ailleurs être déposé sur la table des députés au cours de la session de novembre 2014.

Idriss Linge



Dangote obtient un agrément de 5 ans pour exploiter une carrière de pouzzolane au Cameroun

Dangote obtient un agrément de 5 ans pour exploiter une carrière de pouzzolane au Cameroun 
mercredi, 15 octobre 2014 10:04 

Le ministère de l’Industrie et des Mines a délivré à la filiale camerounaise de la société Dangote Cement, appartenant au milliardaire nigérian Aliko Dangote (photo), un agrément d’une durée de 5 ans, pour l’exploitation d’une carrière de pouzzolane sur 27 hectares, dans la localité de Tombel, dans le Sud-Ouest du Cameroun, a-t-on appris de bonnes sources.

En plus de la redevance annuelle (le montant n’a pas été révélé) que devra verser la société à la commune de Tombel et aux communautés riveraines, Dangote Cement, apprend-on, a rassuré les populations et les responsables communaux de la création d’environ 100 emplois locaux, dans le cadre de l’exploitation de cette carrière de pouzzolane.

La matière première tirée de cette carrière permettra de produire du ciment dans l’usine que le milliardaire nigérian a construite sur les berges du Wouri, à Douala, la capitale économique du Cameroun, et dont la mise en service officielle est prévue pour ce mois d’octobre 2014.

Investissement d’un montant total de 50 milliards de francs Cfa, la cimenterie Dangote de Douala produira, dès son lancement, un million de tonnes de ciment chaque année. Cette cimenterie portera alors à un peu plus de 3 millions de tonnes la production camerounaise de ciment (1,6 million de tonnes pour Cimencam du groupe Lafarge et 500 000 tonnes pour Cimaf du Marocain Addoha), pour une demande officielle estimée à 2,5 millions de tonnes.




15.10.14

Dangote Cement To Exploit Tombel Quarry In South West

The local council and community are in expectant mood as to the dividends.

Dangote Cement Cameroon has reached an agreement with the Ministry of Mines, Industries and Technological Development, and the Tombel Council in Kupe-Muanenguba Division of the South West Region to begin exploiting a local quarry for its production purposes.
Speaking to Cameroon Tribune on October 11, 2014, the Divisional Officer for Tombel Subdivision, Ayuk Edward Takor, said Dangote received a five-year permit from the ministry. The quarry is located about 5 km from Tombel along the Tombel-Loum highway. It is on a hill adjacent the old Customs Post between the then East and West Cameroon States. Following the development, expectations are high in Tombel as to the dividends of the project. This is especially so as Dangote has promised to grade the virtually impassable 10-km Tombel-Loum highway as well employing local people.
Confirming the news to this paper on Monday, October 13, 2014, the Liaison Officer for Dangote, Mrs. Bekong Josephine, said the company received permit for about 27 hectares of land. The company will pay about FCFA 2.7 million to the State annually for the deal; with 15 per cent of it going to the local community and 10 per cent to the council. Mrs. Bekong promised that the project will take off as soon as they are through with electricity connection to the site; hopefully before November 2014. Quarry material is used as replacement for clinker in cement production.
According to the DO, a series of meetings on the project were held in Tombel. They were attended by a representative of Dangote, the company’s consultant and the public. The First Deputy Mayor of Tombel and Paramount Ruler of the town, Dr Bernard Ebong Salle, said he submitted 250 employment requests to Dangote. The list included lawyers, nurses, accountants, general labourers and drivers; though Dangote asked only for drivers and labourers, he added. He disclosed that Dangote gave assurances to recruit about 100 local workers.
However, when the authorities of the neighbouring Loum Council in Moungo Division of the Littoral Region heard that Dangote Cement was to exploit the quarry, they filed a complaint with the Ministry of Territorial Administration and Decentralisation, claiming a portion of the area. The National Commission on Boundary Disputes was in Tombel on October 6, 2014 to look into the matter. After searching, representatives of the Commission, Loum and Tombel Councils, uncovered the pillar marking the boundary between the then West and East Cameroon. According to the boundary pillar, Loum Council has about one per cent of the quarry area, Dr Bernard Ebong Salle pointed out.


14.10.14

Cameroun : Rio Tinto Alcan va céder ses actifs dans le capital d’Alucam

(Agence Ecofin) - lundi, 13 octobre 2014 16:58 

Le président et chef de la direction du groupe Métal Primaire chez Rio Tinto Alcan, Arnaud Soirat, vient de faire savoir au gouvernement camerounais que cette firme canadienne quittera l’actionnariat de la société Aluminium du Cameroun (Alucam) qu’il détient à 46,7%, au 31 décembre 2014, a annoncé l’Agence de presse africaine (APA) le 10 octobre 2014. «La pérennité du groupe Alucam repose sur un plan d’affaires qui ne rencontre plus les priorités stratégiques» de Rio Tinto Alcan, a affirmé Arnaud Soirat, pour justifier la décision de la firme canadienne.
A l’analyse, ces «priorités stratégiques» de Rio Tinto, qui excluent désormais Alucam du portefeuille de cette firme canadienne, pourraient être liées à l’annonce faite la semaine dernière par l’agence Bloomberg, qui a révélé des contacts entre le trader suisse Glencore et Rio Tinto, pour une éventuelle fusion, qui aboutirait à la création d’une entité qui pèserait alors 160 milliards de dollars (80 000 milliards de FCfa) de chiffre d’affaires. La direction de Rio Tinto a confirmé que des discussions avaient lieu entre Glencore et Chinalco (actionnaire de Rio Tinto à 10%), mais qu’aucun échange n’avait été encore amorcé avec le groupe lui-même.
La décision de Rio Tinto de quitter l’actionnariat d’Alucam intervient alors que prend enfin corps le projet de construction de la centrale hydroélectrique de Natchigal, piloté par EDF et qui sera probablement financé par la SFI ; infrastructure énergétique qui conditionne l’extension de l’usine d’Alucam d’Edéa, pour un accroissement de la production d’aluminium qui passera alors de 90 000 à 300 000 tonnes. Dans le même temps, la Société camerounaise de transformation d’aluminium (Socatral), l’une des deux filiales du groupe Alucam avec Alubassa (fabrication des ustensilles de cuisines en aluminium) s’apprête à mettre en place une unité de laquage de bobine sur son site d’Edéa.
Ces projets d’intensification des activités du groupe Alucam pourraient cependant continuer de bénéficier des conseils avisés de Rio Tinto Alcan, dans la mesure où, apprend-on, malgré son retrait annoncé de l’actionnariat du géant camerounais de l’aluminium, la firme canadienne «souhaite demeurer un partenaire du Cameroun à qui il a offert de maintenir ses contrats d’assistance technique et administrative en vigueur jusqu’à la venue d’un repreneur».
Pour rappel, c’est en décembre 2003 que Rio Tinto, alors 2ème producteur mondial d’aluminium, avait racheté des parts d’Alucam jusque-là détenues par la société française Pechiney.


Cameroun: une étude juge insuffisante la compensation environnementale proposée par Sundance

Cameroun: une étude juge insuffisante la compensation environnementale proposée par Sundance
 mardi, 14 octobre 2014 09:57

(Agence Ecofin) - Une étude commandée par la coalition camerounaise Publiez Ce Que Vous Payez et soutenue par le Natural Resources Governance Institute, a mis en évidence le fait que si, effectivement, l'engagement de la junior minière australienne Sundance Resources à procéder à des compensations environnementales dans le cadre de son projet d'exploitation de minerai de fer dans la zone camerounaise de Mbalam est à encourager, il reste cependant insuffisant au regard des standards africains et résiste difficilement à une analyse profonde.
Dans son étude d'impact environnemental publié en 2010, Camiron, la filiale au Cameroun de l'opérateur australien indiquait: « Le projet de Mbalam produira environ 17 millions de tonnes de CO2 sur la durée du projet. Le projet ne sera pas neutre en carbone, mais la proposition de protéger l’UFA 10034 avec 164 000 ha de forêt intacte protège un puits de carbone de plus de 200 millions de tonnes de CO2 »
Seulement, James Atworth, l'expert indépendant ayant réalisé l'analyse de la compensation, met en évidence deux faits.
Déjà il estime que l'empreinte environnementale a été minimisée car l'étude n'a pas pris en compte le besoin qu'il y aura de construire un nouveau barrage hydroélectrique, dans la deuxième phase du projet. M. Atworth fait aussi remarquer que l'obtention du droit de protéger une unité forestière évaluée à 200 millions de tonnes de CO2, n'est pas forcément une panacée de compensation. « L’idée que l'exploitation de l'UFA 10-034 mettrait en danger tout sauf une très petite proportion du stock de 200 millions de tonnes de CO2 estimées dans la zone de concession est erronée, puisque l’exploitation de l’UFA est faite de manière sélective.» a expliqué James Atworth.
La deuxième réserve apportée à la proposition de compensation environnementale de Sundance Resources au Cameroun porte sur le volume de ressources financières affecté à cet effet. Sur les 25 ans de durée du projet, en vertu de la convention minière avec le gouvernement du Cameroun, l'opérateur australien devra payer une redevance annuelle qui s'élèvera à environ 4,00 dollars par hectare et par an au cours de la phase de construction et à 6,00 dollars par hectare et par an au cours de la phase de production, pour 164 000 ha, soit l'équivalent de 23,26 millions $ pour les 25 ans.
M. Atworth fait oberver que cela reste très inférieur aux 93 millions $ de recettes qui auraient été perçus si les unités forestières protégées avaient été exploitées. Mais surtout, il fait remarquer, que la négociation n'a pas été faite au mieux des intérêts du pays, car le prix moyen de la compensation carbone est de 8,3 $ par tonne de CO2. Or, en Australie, il est de 23, $ et les grands groupes, aujourd'hui, ont fixé un prix virtuel de 40 dollars. Sur la base de ces valeurs, les pertes en compensation environnementale sont de l'ordre de 75% de ce qu'elle devrait être réellement, soit un manque à gagner dans l'hypothèse maximale, de 471,6 millions $. Une autre étude parallèle mené par la Columbia Center for Sustainable Investment (CCSI) s'est étonné de cet engagement minimal.
« Selon notre analyse du model fiscal de la convention de projet d'exploitation de fer à Mbalam, si on prenait en compte le prix maximal de compensation environnementale tel que présenté par James Atoworth, l'impact sur la rentabilité du projet serait de seulement 2 points de pourcentage. Le projet continuerait de présenter un taux de rendement de 24%, conformément à ses propres prévisions, et la part de recettes perçues par l'Etat se situerait autour des 40%, un chiffre dans la moyenne de plusieurs pays en Afrique », a commenté pour sa part Nicolas Meannling, l'expert de CCSI.
Rappelons que cette étude intervient alors même que le Cameroun est dans un processus de révision de son code minier. Une révision qui est fortement influencée par le besoin d'attirer les investisseurs et qui, de l'avis de la société civile, et même de certains parlementaires qui étaient présents à la présentation de l'étude, risque de ne pas trairer de manière efficace cette question des compensations environnementales.


Idriss Linge