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Le Cameroun promet à Bowleven un permis d'exploitation pour son projet d'Etinde

Le Cameroun promet à Bowleven un permis d'exploitation pour son projet d'Etinde
mercredi, 04 juin 2014 15:07
(Agence Ecofin) - Le groupe Britannique Bowleven qui opère au Cameroun sous le label Euroil, a annoncé le 3 juin 2014, que le gouvernement local, lui avait manifesté formellement, son engagement à répondre favorablement à sa demande de permis d'exploitation sur le projet d’Etinde. L'engagement pris au terme d'une réunion qui s'est tenue le 21 mai entre les responsables de Bowleven et les représentants de l'administration camerounaise, devrait se concrétiser par l'attribution d'un permis d'exploitation, qui lui, interviendra selon l'entreprise britannique sous la forme d'un décret du Président de la république camerounaise et devrait, toujours selon elle, lui conférer des droits sur une période initiale de 20 ans.
« Nous nous réjouissons d'avoir franchi cette étape dans le développement du projet Etinde et d'avoir accompli ce chemin vers l'obtention d'un permis d'exploitation. Nous remercions le gouvernement du Cameroun de nous manifester son soutien et attendons désormais de recevoir celui de Son Excellence Paul Biya, le Président de la république », a déclaré dans le communiqué Kevin Hart (photo), le PDG de Bowleven.
La compagnie Bowleven est présente au Cameroun depuis 14 ans où elle a acquis une expérience dans le domaine. Sur ses opérations camerounaises, le groupe n'est plus seul, le suisse Vitol et le gouvernement du Cameroun ayant acquis chacun 20% des parts dans la filiale locale. Les perspectives d'exploitation sont toutes aussi bonnes, car le partenaire camerounais est sur un projet de construction d'une usine d'engrais chimique, qui devrait absorber une bonne partie du gaz qui sera produit.
Sur le London Stock Exchange où l'entreprise écossaise est cotée, la valeur de son titre a débuté la séance du 4 juin dans le vert (+0,68%) à 0,48 euros. Mais sur le moyen terme, elle reste en deçà de ses performances de 2013. Précisons quand même que, bien que sa valeur soit plus basse, elle a atteint le 3 juin un volume d'échange de plus de 19 millions de titres, preuve que les investisseurs n'ont pas été insensibles à l'annonce de l'arrivée prochaine d'un permis d'exploitation.
Idriss Linge




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