Après
environ deux ans de vaines négociations avec le chinois Hanlong,
l’australien Sundance, opérateur du gisement de fer de Mbalam, à la
frontière entre le Cameroun et le Congo-Brazzaville, a mis fin, hier, à
l’accord les liants : cet accord donnait un droit exclusif au chinois
pour le rachat du projet.
En effet, maintes fois annoncé comme acquis, en dépit de
divers contretemps, le rachat, moyennant 1,4 milliard de dollars, de
100% des actions de la junior minière australienne par Hanlong est
finalement classé sans suite. Cité dans un communiqué, George Jones,
président de la junior minière, aurait exprimé « sa déception de n’avoir
pu conclure la transaction après de si longues négociations ».
Cependant, il aurait tout de même estimé « qu’il est dans le meilleur
intérêt des actionnaires de mettre fin à l’accord avec Hanlong ».
Élevé à 436 millions de tonnes selon les dernières
estimations, le gisement de fer aurait aujourd’hui plus de valeur que
lors du début des négociations, il y a deux ans, avec l’acquéreur
chinois. Ceci explique l’intérêt porté par d’autres acheteurs au projet.
Sundance affirme d’ailleurs être en discussion « avec d’autres
acquéreurs chinois et non-chinois ».
Toutefois, de source officielle, cet optimisme pourrait
s’avérer prématuré en raison de la compétition de nombreux projets
d’extraction de fer en Afrique subsaharienne, que ce soit celui de
Belinga au Gabon que celui de Simandou en Guinée.
Quoi qu’il en soit, dans le contexte actuel des choses,
Sundance a jugé bon d’arrêter les discussions avec Hanlong après que
celui-ci ait manqué à plusieurs reprises de finaliser la transaction. Il
a plutôt préféré s’ouvrir à d’autres horizons dans l’espoir de trouver
de meilleures offres, et surtout des offres qui pourront assouvir sa
soif de cession de ses parts.
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