Vendredi, 12 Avril 2013 18:10
L’entreprise australienne a divulgué
un communiqué le 8 avril 2013 où elle annonce l’arrêt des négociations
et surtout la résiliation du contrat avec le groupe chinois Hanlong.
Dans ce communiqué, Sundance Resources
Limited (Asx) justifie cette décision par deux raisons fondamentales.
D’abord le non respect des clauses financières retenues par son
ex-cocontractant, ensuite le fait qu’Hanlong lui ait signifié, qu’elle
ne pourrait pas respecter ses autres engagements pris par elle dans le
cadre du plan de mise en œuvre qui devait conduire à cette acquisition.
«Bien que ce soit décevant qu’après tout ce temps que nous ne pourrons
pas effectuer cette transaction, le Conseil d’Administration de Sundance
estime qu'il est dans le meilleur intérêt de ses actionnaires de
résilier le contrat avec Hanlong», commente George Jones le Président du
conseil d’administration de Sundance cité par l’agence Ecofin, qui
apprend par ailleurs que la réunion des actionnaires prévue le 7 mai
prochain est par annulée à la suite de cette décision. L’entreprise
australienne apprend qu’elle a réalisé de nombreux progrès ces derniers
mois. Elle cite ainsi la réévaluation de la valeur du gisement,
l’obtention du permis minier au Congo et d’une Convention minière au
Cameroun, entre autres. « Le projet de Mbalam-Nabeba est globalement
considéré comme un excellent investissement qui est robuste sur le plan
financier. Nous sommes confiant de pouvoir trouver des partenaires
appropriés qui nous aiderons à porter ce projet au stade de la
production », ajoute George Jones. Ce dernier apprend que Sundance est
en pourparlers avec d’autres entités chinoises et non chinoises, dans le
cadre de ce vaste projet minier.
En tout cas, ce divorce était prévisible, depuis la détention par la police chinoise du Pdg du célèbre groupe chinois à la fin mars 2013. « Je ne suis plus confiant dans la capacité de Hanlong Group à respecter les délais de finalisation du rachat (le 26 mars, Ndlr) », a confié Giulio Casello, Ceo de Sundance Resources à Reuters le 22 mars 2013.
Convention minière
Cette détention est venue encore compliquer davantage les négociations déjà assez laborieuses, à cause du double jeu de Hanlong. La convention minière entre l’entreprise australienne et le gouvernement a été finalement signée ce 29 novembre 2012, à Yaoundé. La convention, qui repose dans un document de plus de 200 pages, détermine les conditions fiscales et légales qui vont encadrer l’intervention de Camiron la filiale au Cameroun de Sundance, dans la zone d’exploitation. Elle fixe juste le cadre d’intervention de Camiron qui sera la structure exécutive de Sundance au Cameroun. Donc, la signature de cette convention n’est pas encore le permis d’exploitation minière, mais c’est un grand pas pour les actionnaires de Sundance qui l’attendait avec impatience. Dans l’accord de cession avec la Chine, l’obtention de la convention minière était une étape décisive du processus. C’est pourquoi les dirigeants de ce groupe n’ont pas caché pas leur satisfaction. « C’est un évènement historique pour le peuple camerounais, Sundance et Hanlong et pour tous ceux qui ont travaillé dur à la mise en œuvre de ce projet. Sundance est présent au Cameroun depuis 2006 et nous tenons à dire merci au président Paul Biya qui s’est impliqué personnellement dans ce projet. Le peuple camerounais bénéficiera des retombées de ce projet grâce à la pertinence avec laquelle leur gouvernement l’a conduit », s’est réjouit Georges Jones. D’après lui, cette convention n’est pas très différente du mémorandum d’entente signé en Avril 2012 dernier avec le secrétaire général des services du Premier ministre, Louis Paul Motaze. Dans ce document, en effet, il était question que le gouvernement reçoive 2,5% de royalties sur le projet. La convention paraphée le 29 novembre devrait avoir une durée de 25 ans. Information de taille, le gouvernement camerounais devrait aussi avoir 10% des parts dans le projet, avec possibilité de passer à 20% s’il y met les moyens.
En tout cas, ce divorce était prévisible, depuis la détention par la police chinoise du Pdg du célèbre groupe chinois à la fin mars 2013. « Je ne suis plus confiant dans la capacité de Hanlong Group à respecter les délais de finalisation du rachat (le 26 mars, Ndlr) », a confié Giulio Casello, Ceo de Sundance Resources à Reuters le 22 mars 2013.
Convention minière
Cette détention est venue encore compliquer davantage les négociations déjà assez laborieuses, à cause du double jeu de Hanlong. La convention minière entre l’entreprise australienne et le gouvernement a été finalement signée ce 29 novembre 2012, à Yaoundé. La convention, qui repose dans un document de plus de 200 pages, détermine les conditions fiscales et légales qui vont encadrer l’intervention de Camiron la filiale au Cameroun de Sundance, dans la zone d’exploitation. Elle fixe juste le cadre d’intervention de Camiron qui sera la structure exécutive de Sundance au Cameroun. Donc, la signature de cette convention n’est pas encore le permis d’exploitation minière, mais c’est un grand pas pour les actionnaires de Sundance qui l’attendait avec impatience. Dans l’accord de cession avec la Chine, l’obtention de la convention minière était une étape décisive du processus. C’est pourquoi les dirigeants de ce groupe n’ont pas caché pas leur satisfaction. « C’est un évènement historique pour le peuple camerounais, Sundance et Hanlong et pour tous ceux qui ont travaillé dur à la mise en œuvre de ce projet. Sundance est présent au Cameroun depuis 2006 et nous tenons à dire merci au président Paul Biya qui s’est impliqué personnellement dans ce projet. Le peuple camerounais bénéficiera des retombées de ce projet grâce à la pertinence avec laquelle leur gouvernement l’a conduit », s’est réjouit Georges Jones. D’après lui, cette convention n’est pas très différente du mémorandum d’entente signé en Avril 2012 dernier avec le secrétaire général des services du Premier ministre, Louis Paul Motaze. Dans ce document, en effet, il était question que le gouvernement reçoive 2,5% de royalties sur le projet. La convention paraphée le 29 novembre devrait avoir une durée de 25 ans. Information de taille, le gouvernement camerounais devrait aussi avoir 10% des parts dans le projet, avec possibilité de passer à 20% s’il y met les moyens.
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