La société britannique a déclaré commencer la production de pétrole en 2015, soit deux ans plus tard qu'initialement prévu
Bowleven, société de production et d'exploitation de pétrole qui avait
déclaré avoir trouvé un énorme gisement de pétrole au Cameroun, a
repoussé la phase de production du projet pétrolier d'Edinde.
Initialement prévue pour 2013, il semblerait que la production de pétrole commencera en 2015, d'après une déclaration du président d'EurOil, la filiale camerounaise de la société britannique. "Bowleven veut clarifier le fait que la feuille de route du projet offshore d'Etinde n'a pas changé", a déclaré la société dans un mail. Bowleven possède les droits à 75% sur le projet Etinde à travers sa filiale à 100% EurOil. ITIE : Le Cameroun se veut conformePar Mathurin Petsoko - 21/06/2012
Sept ans déjà que le Cameroun a adhéré à l’Initiative
pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE). En
septembre 2007, il est accepté comme « pays candidat » et compte à
présent accéder au statut de « pays conforme » avant le 13 août 2013.
Après deux tentatives infructueuses d’accès au statut de « pays conforme
», les autorités camerounaises entendent désormais mettre les bouchées
doubles pour l’atteinte de cette autre sorte de « point d’achèvement ».
c’est dans cette optique qu’a eu lieu un atelier de sensibilisation des
parlementaires camerounais sur les enjeux de l’Initiative pour la
Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), organisé par le
ministre des finances, Alamine Ousmane Mey, président du comité ITIE
Cameroun, et présidé par le président de l’Assemblée Nationale du
Cameroun Cavaye Yeguié Djibril. Il avait pour objectif de sensibiliser
les députés sur les enjeux de l’ITIE pour le Cameroun afin qu’ils
accompagnent le gouvernement dans la mise en œuvre de cette initiative.
© investiraucameroun.com
Pour le président du comité ITIE Cameroun, l’Assemblée
Nationale occupe une place de choix dans le cadre du processus ITIE, en
tant qu’acteur incontournable de la chaîne de contrôle de l’action
gouvernementale. Le ministre des finances justifie aussi la tenue de cet
atelier avec les députés par le fait que «la représentation nationale
constitue une cible de choix vers laquelle le comité chargé du suivi de
la mise en œuvre de l’ITIE doit communiquer, pour la mise à disposition
auprès des populations des informations fiables et facilement
accessibles, une des garanties nécessaires à la bonne mise en œuvre de
l’ITIE ». Cet atelier intervient après deux tentatives infructueuses
pour l’atteinte par le Cameroun de la conformité. D’où la détermination
affichée par le président du Comité ITIE et ses collaborateurs, de
redoubler d’efforts pour la mise en œuvre au Cameroun. Aussi, le comité a
adopté le 11 mai 2012 un plan d’action triennal 2012-2014 devant
permettre au Cameroun d’accéder au statut de « pays conforme » avant la
date butoir du 13 août 2013.
Ce plan d’action met l’accent sur « l’amélioration de la prochaine conciliation qui couvrira les exercices 2009 et 2010; le renforcement des capacités des membres du comité; le renforcement de la sensibilisation et de la communication ». Le président du comité ITIE Cameroun ajoute qu’il est important que « les fruits de l’exploitation des ressources minières puissent bénéficier aux populations, qu’elles soient riveraines ou au niveau national, par une utilisation conforme et transparente des ressources qui sont affectées au budget national ». Recettes pétrolières: Quand les chiffres font des écartsPar Idriss Linge - 18/06/2012156 milliards de FCFA de recettes versés au trésor public selon un communiqué du Conseil d’Administration, alors que les statistiques sur le site de la SNH parlent de 97,542 milliards
Dans un communiqué de son dernier
Conseil d’Administration, la Société Nationale des Hydrocarbures (SNH),
annonce que les recettes reversées à l’Etat pour le compte des 4
premiers mois d’exercice, se sont situées à 156 milliards de FCFA,
dépassant largement des prévisions qui elles se situaient
autour de 129 milliards de FCFA. De nombreux médias ont repris
l’information, parlant notamment de la hausse des recettes pétrolières au trésor public camerounais.
Le fait que ces médias n’hésitent pas à qualifier de bonne performance
est argumenté par une appréciation du dollar de 14%, et une bonne tenue
des prix des barils depuis le début d’année. Le prix moyen de vente
de ces bruts, pour les enlèvements de janvier à avril, a enregistré une
hausse de 15,10 dollars Us par baril (+14,31) par rapport à la même
période de l’année précédente, pour s’établir à 120,63 dollars Us par
baril, peut-on lire dans le communiqué de presse du Conseil
d’Administration. Il reste pourtant très difficile de comprendre le
niveau de positivité de cette performance. Comparé au premier trimestre
de l’année 2011, où effectivement le prix du baril était à 105 Dollars
(contre 120) pour un dollar à 477 contre 496 FCFA aujourd’hui, les
recettes pétrolières reversées à l’Etat et selon des statistiques
disponibles sur le site de la SNH, avaient atteint les 195 milliards de
FCFA, pour le premier trimestre, le mois d’avril non compris. Cette
statistique considérée, il apparait donc que pour les trois premiers
mois de l’année 2012, la SNH a plutôt été contre performante, car elle
reverse un total avec près 40 milliards de FCFA en moins, par rapport à
la même période l’année dernière.
Le bâtiment de la SNH à Yaoundé
La « bonne performance annoncée par
le Conseil d’Administration de la SNH, reste difficile à apprécier, en
raison de ce que le grand public ne possède aucune donnée sur le tableau
des opérations de l’Etat (TOPE) du Cameroun, pour l’année 2012. C’est
sur cette base là que sont transférées les recettes issues de la vente
de pétrole par la SNH chaque mois. De manière globale, pour déterminer
la part d’argent que la SNH doit reverser au trésor public, on procède à
la soustraction sur les produits de la vente de ses parts, des
différentes dépenses effectuées au cours de l’exercice. Il apparait que
pour le premier trimestre dont il est question, les dépenses
associatives, qui représentent un ensemble d’engagements qu’elle prend,
ont atteint selon des statistiques présentes sur son site internet,
près de 55,8 milliards de FCFA. A ces dépenses, il faut ajouter les
dépenses de fonctionnement de 6, 7 milliards de FCFA pour un total de
près de 63,7 milliards de FCFA. Logiquement avec des ventes ayant été
d’un peu plus de 160 milliards de FCFA, les recettes brutes reversées à
l’Etat et issues de la vente du pétrole camerounais devraient être de
l’ordre de 97, 5 milliards, un chiffre qui n’est pas loin de ceux
présentés par l’entreprise sur son site internet (97, 542 milliards de
FCFA)
Sur la base de cette démonstration deux interrogations s’interposent. Comment la SNH est parvenue à combler le montant des recettes publié sur son site internet, pour le porter à près de 156 milliards de FCFA, soit une augmentation de près de 60 milliards de FCFA. Le communiqué du Conseil d’Administration n’apporte pas de réponse à cette question. En l’absence de réponse officielle sur ce premier aspect, l’analyse logique entraine vers deux types de possibilité. La première est que le communiqué final du Conseil d’Administration a pu prendre en compte les ventes effectuées pour le compte du mois d’avril 2012, ce qui n’est pas conforme à la procédure. L’autre explication peut aussi être que la SNH en plus des recettes issues de la vente de ses parts de production pétrolière, a ajouté celui des autres sources de recettes qu’elle reverse au trésor public. Dans la nomenclature des recettes reversées par la SNH, il existe de nombreuses sources de recettes qu’elle collecte, et reverse soit au trésor public via la BEAC, soit directement à la direction des impôts. Ainsi, en plus de des gains obtenus en sa qualité de mandataire de la production pétrolière du Cameroun, la SNH est aussi assujettie à l’impôt sur les sociétés pétrolières, en qualité d’opérateur, mais il a aussi la charge de collecter et de reverser les dividendes, profit-oil et autres taxes prévus par la loi portant code pétrolier et fixant les règles d’exploitation du pétrole camerounais par des entreprises étrangères. Une autre question aussi sans réponse, c’est celle de savoir ce qui explique le doublement des dépenses associatives de la SNH pour le premier trimestre 2012. Sur la même période de référence pour le premier semestre 2011, elles s’élevaient à seulement quelques 15 milliards de FCFA, soit 32 millions de dollars pour un dollar à 477 FCFA. En général, ces dépenses supportent essentiellement des appels de fonds et du service de la dette et sont facturées par les opérateurs. Elles sont par ailleurs, arrêtées sur la base d’un budget trimestriel à travers un planning de travaux défini par le Comité Technique. D’autres dépenses existent aussi, et concerne, les assurances offshore, le coût du suivi des ingénieurs de la SNH, la quote-part des dépenses du pipeline et les dépenses de remise en état des sites pour tenir compte de l’environnement durable. Selon certains observateurs, le déplacement du pipeline, l’engagement des travaux en vue d’exploiter de nouveau champs et celle visant à lancer la production de gaz à Kribi sont autant de raison d’accroissement des dépenses d’investissement. Mais cela, l’entreprise ne l’indique pas particulièrement. 4,7 milliards de francs Cfa à investir à Bakassi
(Investir au Cameroun) - Les membres du comité de suivi de l’exécution des projets prioritaires de Bakassi ont tenu leur 14ème
session le 15 juin dernier afin d’examiner les projets urgents à
réaliser et les besoins financiers destinés à leur réalisation.
Selon le quotidien Cameroon Tribune qui
rapporte l’information, les dix ministères présents, y compris la
Délégation générale à la sureté nationale et le Fonds spécial
d'équipement et d'intervention intercommunal (Feicom), qui ont participé
à cette rencontre ont estimé à 4,75 milliards de francs Cfa le montant
des fonds nécessaires à la réalisation des projets retenus. Ils ont
proposé au Premier ministre, chef du gouvernement, d’instruire le
ministère des Finances de débloquer les fonds afin que les travaux
s’achèvent avant juin 2013.
Le président du comité interministériel de
suivi des projets de la zone de Bakassi, Jacob Lekunze Ketuma, a
affirmé que le 14 août 2013 sera la date limite marquant la fin de
l’implémentation des projets prioritaires.
En fait, d’après les accords de Greentree
signés entre le Cameroun et le Nigeria l’ensemble de ces projets
prioritaires doivent être mis en œuvre à cette date-là. Parmi les
projets à réaliser figurent les infrastructures routières et
l’approvisionnement en eau et en électricité.
Le 15 juin dernier, le premier
contrat pétrolier dans cette péninsule a été signé entre directeur
général de la SNH, Adolphe Moudiki, et le directeur général résident de
la société Dana Petroleum Cameroon Limited, John William Downey, pour le
partage de production de la recherche pétrolière dans le bloc Bakassi
Ouest, situé dans le bassin du Rio del Rey, qui couvre une superficie
totale de 387,53 kilomètres carrés.
B-O.D.
Cameroun : Le poids des subventions du carburant |
Écrit par legriot |
Les
coûts de subventions du carburant deviennent de plus en plus
insupportables pour le budget du Cameroun. Le poids de ces subventions
sur les recettes de l’Etat est à tel enseigne que la Banque mondiale et
le FMI exhortent le gouvernement camerounais à élaborer une politique
de subvention du carburant plus ciblée. En effet en l’état actuel des
choses, le Cameroun risque de voir son économie écroulée sous cette épée
de Damoclès que représente désormais cette subvention.
Pour preuve «L’année dernière, le
budget de l’Etat a supporté à hauteur de 609 millions de dollars les
subventions au carburant. Cette année 2012, compte tenu de la flambée
des prix du pétrole sur le marché international, on pourrait dépenser
759 millions de dollars», a prévenu le Secrétaire général du ministère
des Finances. 759 millions, c’est quand même la moitié du budget
d’investissement du Cameroun. Une telle politique de gestion, pourrait
entrainer à long terme un problème d’éviction sur la réalisation des
grands projets d’investissement. Par ailleurs, adopter une politique
plus ciblée telle que la recommandent le FMI et la BM, entraînerait une
hausse des prix à la pompe, d’après les associations de défense des
consommateurs.
La problématique qui se pose
aujourd’hui est de savoir est-ce qu’on peut, à travers un meilleur
ciblage des populations les plus nécessiteuses, maintenir ces
subventions et progressivement relever les prix pour les consommateurs
les plus nantis? A cette question, le SG du ministère des finances
camerounais, répond que l’objectif recherché serait que les plus riches
payent plus cher leur carburant et que les plus pauvres payent un prix
plus accessible. Les associations de consommateurs, quant à eux,
menacent déjà de descendre dans la rue si le gouvernement augmente les
prix du carburant d’un seul centime.
Lire l'article original |
Premier contrat pétrolier signé dans la zone de Bakassi
(Agence Ecofin) - La Société nationale des
hydrocarbures (SNH) a annoncé ce vendredi 15 juin 2012, la signature, la
veille, du premier contrat pétrolier dans la zone de Bakassi. «L'administrateur
directeur général de la Snh, Monsieur Adolphe Moudiki, et le directeur
général résident de la société Dana Petroleum Cameroon Limited,
opérateur du consortium Dana Petroleum Cameroon Limited / Madison
Cameroon Oil & Gas Ltd / Softrock Oil & Gas Limited, Monsieur
John William Downey, informent le public de la signature le 14 juin 2012
au siège social de la SNH à Yaoundé, d'un contrat de partage de
production pour la recherche pétrolière dans le bloc Bakassi Ouest,
situé dans le bassin du Rio del Rey, qui couvre une superficie totale de
387,53 kilomètres carrés», indique le communiqué conjoint publié dans la presse.
Le consortium s'est engagé à réaliser un
programme d'activités de recherche dans cette zone pour une première
période de quatre années. Le contrat prévoit l'acquisition, le
traitement et l'interprétation de 250 km2 de données sismiques 2D, et le
forage de deux puits d'exploration, dont un ferme et un optionnel.
Selon ce communiqué, en fonction des résultats obtenus en première
période, ce programme pourra s'étendre sur deux autres périodes
supplémentaires de deux années chacune, au cours desquelles il est
notamment prévu, l'acquisition et le traitement de 100 Km2 de sismique
2D et le forage d'au moins un puits d'exploration par période.
L'investissement
minimum total correspondant aux trois périodes d'une durée totale de
huit années, s'élève à 71 millions de dollars US.
Ce contrat dans la zone de Bakassi, piloté par
le Ministère des mines, de l’industrie et du développement
technologique, est le dix huitième signé dans le cadre de l'application
de la Loi n° 99/013 du 22 décembre 1999 portant Code pétrolier.
Le communiqué de la SNH indique que Dana
Petroleum Cameroon Limited est la filiale à 100% du groupe pétrolier
international Dana Petroleum, au capital de 3 milliards de dollars US.
Ce groupe est basé à Aberdeen en Ecosse et opère au Royaume Uni, en
Norvège, en Hollande, en Egypte, au Maroc, en Mauritanie et en Guinée.
Sa production pétrolière journalière actuelle est de 60 000 barils d'huile équivalent.
Beaugas-Orain Djoyum
Cameroun : hausse de 27,34 milliards de FCFA des recettes pétrolières
(Investir au Cameroun) - Les recettes
pétrolières du Cameroun pour le premier trimestre 2012 ont augmenté de
27,34 milliards de francs Cfa par rapport aux prévisions, du fait du
niveau soutenu des cours du pétrole brut sur le marché international. La
Société nationale des hydrocarbures (Snh) annonce qu’elle a versé au
Trésor public camerounais, au titre de sa contribution au budget 2012 de
l’Etat, la somme de 156,03 milliards de FCfa au 30 avril, sur une
prévision initiale de 128,69 milliards de FCfa. L’information est
contenue dans un communiqué du conseil d’administration de la Snh publié
dans la presse le 06 juin 2012.
Selon le Pca de la Snh, Ferdinand Ngoh
Ngoh, par ailleurs secrétaire général de la Présidence de la République,
qui a présidé une session de ce conseil le 05 juin 2012 à Yaoundé, « le
prix moyen de vente de ces bruts, pour les enlèvements de janvier à
avril, a enregistré une hausse de 15,10 dollars Us par baril (+14,31)
par rapport à la même période de l’année précédente, pour s’établir à
120,63 dollars Us par baril ».
La remise en production de certains puits
fermés des associations Rio Del Rey et Mokoko Abana a par ailleurs
contribué à relever la production. « Pendant la même période, la
production nationale du pétrole brut a enregistré une hausse de 10,32%
par rapport à la même période de l’année 2011 », indique le Pca.
B-O.D
Grand Nord: Les syndicats de carburant frelaté proposent un pourcentage au gouverneur
Par Hervé Endong
Ils demandent à Abakar Ahamat de fermer les yeux sur la pratique de cette activité illicite, contre une «motivation»
Injure
C’est au cours d’une réunion de sensibilisation tenue à Ngaoundéré que les syndicalistes crachent leur proposition sordide. Sans coup férir. C’est le représentant de l’Association des transporteurs du carburant (Atc) qui déclenche les hostilités. « Votre prédécesseur a dit lors de notre dernière réunion que nous allons fermer les yeux et travailler avec la douane. C’est ce que nous avons fait. Puisque, nous dédouanons un fût à 5000 Fcfa. Excellence pourquoi ne pas fermer les yeux ? », lance Talba Oumaté à l’endroit d’Abakar Ahamat. Ce dernier ne s’arrête pas là. « Nous sommes nombreux à vivre des revenus de la vente de ce carburant, qu’allons-nous faire si vous nous l’interdisez ? S’il y a quelque chose à ajouter, nous sommes prêts à ajouter et vous, vous fermez les yeux ça passe », ajoute Talba Oumaté. A ciel ouvert. Abakar Ahamat prend cette proposition pour une injure. « Vous n’allez pas m’insulter en réunion me demandant de fermer les yeux sur la pratique d’une activité illicite » répond-t-il au représentant du syndicat« Si vous étiez dans la magouille avec d’autres personnes, vous ne le ferez pas la magouille avec moi », menace-t-il.
C’est au cours d’une réunion de sensibilisation tenue à Ngaoundéré que les syndicalistes crachent leur proposition sordide. Sans coup férir. C’est le représentant de l’Association des transporteurs du carburant (Atc) qui déclenche les hostilités. « Votre prédécesseur a dit lors de notre dernière réunion que nous allons fermer les yeux et travailler avec la douane. C’est ce que nous avons fait. Puisque, nous dédouanons un fût à 5000 Fcfa. Excellence pourquoi ne pas fermer les yeux ? », lance Talba Oumaté à l’endroit d’Abakar Ahamat. Ce dernier ne s’arrête pas là. « Nous sommes nombreux à vivre des revenus de la vente de ce carburant, qu’allons-nous faire si vous nous l’interdisez ? S’il y a quelque chose à ajouter, nous sommes prêts à ajouter et vous, vous fermez les yeux ça passe », ajoute Talba Oumaté. A ciel ouvert. Abakar Ahamat prend cette proposition pour une injure. « Vous n’allez pas m’insulter en réunion me demandant de fermer les yeux sur la pratique d’une activité illicite » répond-t-il au représentant du syndicat« Si vous étiez dans la magouille avec d’autres personnes, vous ne le ferez pas la magouille avec moi », menace-t-il.
La vente du carburant frelaté dit "zoua zoua" emploie des jeunes dans la région
Interdiction de la vente du Zoua-Zoua
Sur le champ, Abakar Ahamat instruit l’annulation de la décision du préfet qui autorisait par tolérance administrative, la vente du « Zoua-Zoua ». La chasse à la vente du carburant frelaté a donc été lancée dans la région de l’Adamaoua où plus de 700 jeunes mènent l’activité. A en croire au gouverneur, la répression suivie de la destruction immédiate du produit ne vont pas tarder. Pour le nouveau gouverneur de la région de l’Adamaoua Abakar Ahamat, il n’y a pas de négociation à faire, pas de tolérance de l’administration. Selon lui, la loi est claire, le carburant frelaté est interdit et les textes doivent être appliqués. « Nous devons passer à la répression » a-t-il ordonné. Même si celui-ci reconnaît que l’action à mener sera des plus dure, vu le fait que « les trafiquants dans ce secteur ont des bras longs », il se dit engagé à détruire tous les stocks de la ville et à les interdire définitivement.
Sur le champ, Abakar Ahamat instruit l’annulation de la décision du préfet qui autorisait par tolérance administrative, la vente du « Zoua-Zoua ». La chasse à la vente du carburant frelaté a donc été lancée dans la région de l’Adamaoua où plus de 700 jeunes mènent l’activité. A en croire au gouverneur, la répression suivie de la destruction immédiate du produit ne vont pas tarder. Pour le nouveau gouverneur de la région de l’Adamaoua Abakar Ahamat, il n’y a pas de négociation à faire, pas de tolérance de l’administration. Selon lui, la loi est claire, le carburant frelaté est interdit et les textes doivent être appliqués. « Nous devons passer à la répression » a-t-il ordonné. Même si celui-ci reconnaît que l’action à mener sera des plus dure, vu le fait que « les trafiquants dans ce secteur ont des bras longs », il se dit engagé à détruire tous les stocks de la ville et à les interdire définitivement.
Cameroun : l’Etat veut mettre fin aux subventions du carburant
(Agence Ecofin) - Le gouvernement
camerounais, conseillé par la Banque mondiale et le FMI, envisage de
mettre en place une politique de subvention du carburant plus ciblée. Ce
qui entraînerait une hausse des prix à la pompe, d’après les
associations de défense des consommateurs.
Selon le secrétaire général du ministère
des Finances, Jean Tchoffo, les coûts des subventions au carburant sont
énormes et risquent à l’avenir de plomber l’économie du pays. «L’année
dernière, le budget de l’Etat a supporté à hauteur de 321 milliards de
FCFA les subventions au carburant. Cette année 2012, compte tenu de la
flambée des prix du pétrole sur le marché international, on pourrait
dépenser 400 milliards de FCFA», affirme-t-il.
Le SG du Ministère qui présidait un atelier à ce sujet la semaine dernière à Yaoundé indique que «400
milliards de FCFA, c’est quand même la moitié du budget
d’investissement du Cameroun. Si vous continuer avec une telle politique
vous allez forcément créer un effet d’éviction sur la réalisation des
grands projets d’investissement. La question aujourd’hui est de savoir
’’est-ce qu’on peut, à travers un meilleur ciblage des populations les
plus nécessiteuses, maintenir ces subventions et progressivement
relever les prix pour les consommateurs les plus nantis ’’ ?
Pour lui, l’objectif recherché est que les
plus riches payent plus cher leur carburant et que les plus pauvres
payent un prix plus accessible. Les associations de consommateurs, quant
à eux, menacent déjà de descendre dans la rue si le gouvernement
augmente les prix du carburant d’un seul centime.
La question de l’augmentation des prix du
carburant au Cameroun avait été abordée par le directeur technique de la
Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (CSPH) le 5 décembre
2011 au Palais des congrès de Yaoundé en marge du salon Promote 2011. «C’est humainement impossible de maintenir les prix des carburants à leurs taux actuel»,
avait déclaré Boniface Ze. Il précisait aussi que l’augmentation à
venir ne sera pas une soumission aux exigences du FMI, mais une
augmentation par «réalisme budgétaire». « De 2008 à 2011,
l'Etat a par exemple dépensé près 700 milliards FCFA dans le cadre de la
subvention des produits pétroliers. Cet argent pouvait permette de
construire l'axe lourd Douala - Yaoundé ou être investi dans un secteur
structurant», expliquait-il.
«Notre pays qui ne produit finalement
que 80 000 barils de pétrole par jour est désormais dos au mur. Mais,
comme l'on est passé d'une fixation administrative des prix à une
fixation concertée, des rencontres seront organisées avec les leaders de
la société civile et toutes les autres composantes sociales pour que le
prix arrêté soit le fruit d'un consensus», avait-il expliqué à certains médias. La menace des associations n’avait pas tardé à se faire entendre. «L’augmentation des prix du carburant n’est pas encore à l’ordre du jour», avait alors rassuré le DG de la CSPH, Ibrahim Talba Malla.
B-O.D.
Le Cameroun fait le point sur sa production énergétique
Le rapport 2011 sur la situation énergétique du pays présenté jeudi 31 mai 2012 à Yaoundé.
« L’information est le point névralgique en matière de prise de décision, notamment pour ce qui est de la politique et de la gestion d’un secteur », dixit Fritz Gerald Nasako, secrétaire général du ministère de l’Eau et de l’Energie. Il l’a dit jeudi 31 mai 2012 à Yaoundé, en ouvrant au nom du ministre Basile Atangana Kouna, le séminaire national de présentation du 5e rapport sur la situation énergétique du Cameroun. En effet, le système d’information énergétique (SIE) permet de disposer d’une base de données, d’indicateurs concernant les différentes sources d’énergie disponible sur le triangle national. Lesquelles données permettraient d’orienter le SIE en vue d’un meilleur développement des grands projets énergétiques en cours, de la promotion des énergies renouvelables et de la prise en compte des facteurs environnementaux dans l’utilisation de tel ou tel autre type d’énergie, entre autres. De l’avis de Sylvain Defo Wabo, coordonnateur du SIE, la publication de ces rapports aide également les industriels dans la programmation de certains investissements.
L’édition 2011 met ainsi l’accent sur les trois principales sources d’énergie existant au Cameroun. Et d’une manière générale, il ressort que pendant que les productions de l’énergie à partir de la biomasse (bois, charbon, sciure et copeaux, etc.) et de l’électricité croissent, la production pétrolière baisse depuis 2009. D’ailleurs, la bioénergie à elle seule représente 50% de la production nationale en 2010. Cependant, révèle M. Defo, les énergies renouvelables sont une opportunité à saisir et à développer pour combler le déficit énergétique du pays.
Jocelyne NDOUYOU-MOULIOM | Cameroon-Tribune
Publié : Vendredi le 01 Juin 2012 04:59:56
Le Cameroun et le Nigéria envisagent une exploitation pétrolière conjointe de Bakassi
(Agence Ecofin) - Selon Goodluck Jonathan, le Nigéria « fera le
pas nécessaire pour exploiter avec le Cameroun les ressources
pétrolières existantes dans la frontière commune ».
Le conflit frontalier de Bakassi qui a empoisonné les relations entre les deux voisins pendant près de 10 ans, finalement tranché en faveur du Cameroun par la justice internationale, pourrait ainsi se solder par une franche coopération bilatérale.
« Nous devons prendre en considération la proposition que vous avez apportée et organiser une rencontre qui devrait permettre de discuter de manière pertinente sur la possibilité de pouvoir exploiter ensemble les ressources pétrolières à nos frontières communes », a déclaré le président Jonathan, selon la presse de son pays qui estime que cette association de bonne intelligence serait de nature à attirer les investisseurs, jusqu’ici réticents à s’aventurer dans cette zone dont le processus de démarcation de la frontière n’est encore tout à fait terminé.
La région de Bakassi est encore mal sécurisée, en proie à des bandes de pirates. En joignant leurs forces les deux pays augmentent leurs chances de pacifier cette zone et se placent en meilleure position pour négocier leurs intérêts communs face aux compagnies pétrolières.
China big oil firms on edge over US disclosure
An intense lobbying campaign is under way as U.S. authorities prepare to
implement what are supposed to be investor-friendly laws designed to
clarify the global operations of listed oil companies.
Read the article
PARTNERSHIP: In some cases, local communities don’t seem to benefit
Chad-Cameroon Pipeline project has led oil companies involved to reap substantial financial profits during the first decade of operation (exploitation, transportation). The crude oil has been regularly transported by the pipeline for the world market. In some cases, local communities do not seem to benefit from these activities. Moreover, the living condition of pygmies whose lives have been impacted by the passage of the pipeline is even more worrying.Read more
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