6.7.15

Cameroun: Sundance Resources dévoile des progrès significatifs sur le fer de Mbalam-Nabeba

Agence Ecofin


Sundance Resources Ltd s’est réjouie, dans une mise à jour le 30 juin, d’un progrès significatif dans la recherche de financement pour son projet de fer Mbalam-Nabeba situé à cheval entre le Cameroun et le Congo.

Elle a fait état de ce que le gouvernement du Cameroun s’est engagé à rechercher la totalité du financement nécessaire pour le chemin de fer et les infrastructures portuaires du projet au Cameroun, via des prêts chinois et probablement auprès d’autres pays amis.

Le Cameroun détient à hauteur de 98% les infrastructures ferroviaires et portuaires. Cependant, en reconnaissance des investissements réalisés à ce jour et des efforts en cours de la compagnie, Cam Iron S.A., filiale de Sundance, prendra un carried interest de 2% dans ces infrastructures  jusqu’à la date de la première production commerciale dans le projet.

La junior minière australienne a annoncé avoir signé, le 30 juin, avec le Cameroun un accord transitoire qui proroge au 24 juillet 2017 son permis d’exploration EP92, tandis que la convention de Long Stop Date sur Mbalam a été prolongée au 26 juillet 2015 avec une possibilité de son extension au 24 juillet 2017. « La signature de l’accord transitoire permettra à Sundance de se focaliser sur le financement, la construction et l’exploitation des mines Mbarga et Nabeba », a expliqué Giulio Casello, CEO de la compagnie australienne listée sur ASX.

La mise en valeur du projet Mbalam-Nabeba se fera en deux étapes. La première étape porte sur la production de 35 millions de tonnes de minerai à enfournement direct, par an, sur 12 ans.

Mbalam-Nabeba comprend une mine de minerai de fer au Cameroun et une autre au Congo. Les mines seront desservies par un réseau ferroviaire de 510 km qui traverse de l’Est à l’Ouest, le Cameroun jusqu’au port en eau profonde de Kribi, sur la côte ouest du Cameroun, ainsi qu’une ligne de 71 km reliant Nabeba à Mbalam.

Le projet produira de l’hématite à haute teneur pour au moins 10 ans, jusqu’à épuisement des réserves avant de passer à l’exploitation du minerai d’itabirite de moindre teneur et sous-jacent à la ressource à haute teneur, pour une période de 25 ans supplémentaires.


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