20.7.15

Cameroun : la Chine reprend à Mota Engil le marché des infrastructures du projet de fer de Mbalam-Nabeba

Cameroun : la Chine reprend à Mota Engil le marché des infrastructures du projet de fer de Mbalam-Nabeba

Le Premier ministre camerounais, Philémon Yang, a rendu public le 13 juillet 2015, un arrêté portant «création, organisation et fonctionnement de la Commission spéciale ad hoc de sélection d'une entreprise chinoise pour la construction du chemin de fer et du terminal minéralier du projet Mbalam et de la mise en œuvre du plan de développement de la boucle minière du Dja».

L’on se souvient que Sundance Resources avait déjà choisi la société portugaise Mota Engil pour la construction des 510 Km de voie ferrée devant relier Mbalam au port en eau profonde de Kribi, où il est également prévu de construire un terminal minéralier. Mais, à l’issue d’un échec essuyé au terme d’une première prorogation du délai initial de mobilisation des ressources (l’expertise de Standard Bank avait été requise à cet effet) pour ces infrastructures, la junior minière australienne a annoncé, le 30 juin 2015, être parvenue à un accord avec le gouvernement camerounais, qui s’engage désormais à mobiliser lui-même lesdits financements.

Tout en indiquant qu’il se consacrera désormais uniquement à la recherche des fonds nécessaires pour la construction de la mine, Sundance précisait par ailleurs, dans son communiqué du 30 juin dernier, que les ressources financières à mobiliser par la partie camerounaise proviendront de la Chine, selon les assurances données au Premier ministre camerounais, qui a effectué une visite dans l’Empire du Milieu du 17 au 21 juin 2015.

Au total, ce sont environ 2000 milliards de francs Cfa de financements (entre 1000 et 1500 milliards FCfa pour le chemin de fer et environ 450 milliards FCfa pour le terminal minéralier) que l’Etat du Cameroun devrait obtenir, et que devront ensuite empocher les entreprises chinoises à sélectionner par la Commission spéciale créée il y a quelques jours par le chef du gouvernement camerounais.

BRM



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