Sur la période allant de 2000 à 2014, soit 15 ans au total, les investissements directs étrangers (IDE) captés par la République du Cameroun sont estimés à 5 milliards de dollars américains, soit environ 2750 milliards de francs Cfa, selon la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced).
Ces IDE proviennent essentiellement de pays tels que la France, les Etats-Unis, le Nigéria et bien évidement la Chine, devenue premier investisseur au Cameroun selon la direction de la Coopération du ministère de l’Economie. En effet, si l’on s’en tient au volume officiel du portefeuille de projets chinois au Cameroun, qui est estimé à 1850 milliards de francs Cfa à fin 2014, la Chine se taille environ 67% des IDE au Cameroun.
A partir de cette année 2015, l’enveloppe des investissements chinois au Cameroun s’épaissira davantage. Avec notamment un projet de 75 milliards de francs Cfa pour l’interconnexion des universités d’Etat du pays, mais surtout le projet de construction des infrastructures (chemin de fer de plus de 500 Km, le terminal minéralier du port en eau profonde de Kribi) liées au projet d’exploitation du gisement de fer de Mbalam, à l’Est du Cameroun.
En effet, Sundance Resources, qui conduit ce projet à travers sa filiale locale Cam Iron, a annoncé en juin 2015, être parvenu à un accord avec le gouvernement camerounais, pour faire financer par la Chine ces infrastructures nécessitant entre 1500 et 2000 milliards de francs Cfa de financements. Dans cette optique, le Premier ministre camerounais a signé, le 13 juillet 2015, un arrêté portant «création, organisation et fonctionnement de la Commission spéciale ad hoc de sélection d'une entreprise chinoise pour la construction du chemin de fer et du terminal minéralier du projet Mbalam et de la mise en œuvre du plan de développement de la boucle minière du Dja».
Après avoir raflé tous les projets d’infrastructures d’envergure dans le pays (construction du port en eau profonde de Kribi ; des barrages de Lom Pangar, Memve’élé et Mekin ; pose de la fibre optique ; travaux de construction des autoroutes Yaoundé-Douala et Yaoundé-Nsimalen…), la Chine se renforce ainsi dans le secteur minier au Cameroun, où elle est présente depuis quelques années à travers Sinosteel, qui développe le projet de fer des Mamelles de Kribi, dans la région du Sud.
Ces IDE proviennent essentiellement de pays tels que la France, les Etats-Unis, le Nigéria et bien évidement la Chine, devenue premier investisseur au Cameroun selon la direction de la Coopération du ministère de l’Economie. En effet, si l’on s’en tient au volume officiel du portefeuille de projets chinois au Cameroun, qui est estimé à 1850 milliards de francs Cfa à fin 2014, la Chine se taille environ 67% des IDE au Cameroun.
A partir de cette année 2015, l’enveloppe des investissements chinois au Cameroun s’épaissira davantage. Avec notamment un projet de 75 milliards de francs Cfa pour l’interconnexion des universités d’Etat du pays, mais surtout le projet de construction des infrastructures (chemin de fer de plus de 500 Km, le terminal minéralier du port en eau profonde de Kribi) liées au projet d’exploitation du gisement de fer de Mbalam, à l’Est du Cameroun.
En effet, Sundance Resources, qui conduit ce projet à travers sa filiale locale Cam Iron, a annoncé en juin 2015, être parvenu à un accord avec le gouvernement camerounais, pour faire financer par la Chine ces infrastructures nécessitant entre 1500 et 2000 milliards de francs Cfa de financements. Dans cette optique, le Premier ministre camerounais a signé, le 13 juillet 2015, un arrêté portant «création, organisation et fonctionnement de la Commission spéciale ad hoc de sélection d'une entreprise chinoise pour la construction du chemin de fer et du terminal minéralier du projet Mbalam et de la mise en œuvre du plan de développement de la boucle minière du Dja».
Après avoir raflé tous les projets d’infrastructures d’envergure dans le pays (construction du port en eau profonde de Kribi ; des barrages de Lom Pangar, Memve’élé et Mekin ; pose de la fibre optique ; travaux de construction des autoroutes Yaoundé-Douala et Yaoundé-Nsimalen…), la Chine se renforce ainsi dans le secteur minier au Cameroun, où elle est présente depuis quelques années à travers Sinosteel, qui développe le projet de fer des Mamelles de Kribi, dans la région du Sud.
Brice R. Mbodiam
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