Josiane TCHAKOUNTE et Jocelyne NDOUYOU-MOULIOM
C’est l'avis d'experts du domaine qui se sont récemment penchés sur le sujet.
Les
mines, tout comme le tourisme, sont deux secteurs dans lesquels la
richesse et le potentiel naturels du Cameroun sont avérés. Pourtant, ils
représentent des poids plume dans l’économie nationale. En effet, le
secteur des mines -dont les recherches n’ont couvert que 40% du
territoire national- contribue à moins de 1% au produit intérieur brut
(Pib) du pays. C’est que l’exploitation minière, pendant longtemps,
s’est déroulée dans des circuits informels. En effet, en ce qui concerne
la mine solide, une intense activité d’exploitation d’or se fait dans
les régions de l’Est, du Sud, de l’Adamaoua et du Nord à travers
l’artisanat minier. Des chiffres fournis par le Cadre d’appui et de
promotion de l’artisanat minier (Capam) font état d’une production d’or
mensuelle canalisée de 200 kg, dont plus de 95% dans les circuits
clandestins des trafiquants. Et de l’avis des experts, les pertes
occasionnées par cette exploitation frauduleuse se chiffrent à 300
milliards de F par an. Toujours d’après le Capam, la contribution
significative de la mine solide au budget de l’Etat (plus de 5 milliards
de F) est attendue dans la période transitoire de six mois allant du 15
octobre 2012 au 15 avril 2013.
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