27.8.13

Cameroun: Legend Mining annonce être sur la piste de l’or à Nkoutou

lundi, 26 août 2013 16:35

Cameroun: Legend Mining annonce être sur la piste de l’or à Nkoutou
(Agence Ecofin) - Legend Mining Ltd a annoncé le 20 août une récupération aurifère variant entre 0,1g/t et 14,15g/t avec 14 échantillons de la concession Nkoutou dans le projet Ngovayang couvrant 2970 km² au Cameroun.
« Ce sont quelques uns des meilleurs résultats obtenus, à ce jour, dans le cadre du programme aurifère du projet Ngovayang. L’obtention de ces taux élevés dans des ruisseaux cibles est l’indice d’une source potentielle d’or», a commenté Mark Wilson, directeur général de Legend.
Selon la compagnie, ces échantillons livrent des informations pertinentes qui seront déterminantes dans la priorisation des explorations entre Bikala, une autre concession du projet, et Nkoutou.
Les résultats sont fournis par un échantillonnage qui a porté sur 189 prélèvements de sédiments issus de ruisseaux. Au regard de ces données, la compagnie listée ASX a défini un vaste objectif qui fait désormais l’objet d’un échantillonnage continu.


Sundance hands out term sheets for Mbalam

27th August 2013

 

PERTH (miningweekly.com) – Iron-ore developer Sundance Resources has issued term sheets for the sale of equity and take-or-pay offtake agreements for its Mbalam-Nabeba iron-ore project, in the Cameroon and the Republic of Congo.
MD Guilio Casello said on Tuesday that the company aimed to have agreements in place by the end of 2013, to facilitate the full production capacity of 35-million tonnes a year of iron-ore, and to finalise negotiations for building the infrastructure.
Earlier this month< Sundance issued tender documents relating to the financing and construction of the port and rail infrastructure for the Mbalam-Nabeba project, and contractors were given six weeks to clarify their desired involvement.
Rail and port construction was expected to start immediately after the successful completion of the engineering, procurement and construction tender process, which would include funding solutions, Casello said.
He noted that Sundance has held discussions with all the parties that would receive the tender documents, and was encouraged by the strong interest received so far.
The Mbalam-Nabeba project has a total Joint Ore Reserves Committee compliant hematite resource of 436.3-million tonnes, at 62.2% iron, and an itabirite hematite resource of 4.05-billiontonnes, grading 36.3% iron.
Stage One of the project would involve mining some 35-million tonnes a year of direct shipping ore, over a minimum period of ten years.
All the environmental approvals for the mine and associated infrastructure has been awarded.
Edited by: Creamer Media Reporter 

12.8.13

Mbalam : les Chinois toujours séduits par Sundance

Jeudi, 08 Août 2013 17:34 Par Christophe Le Bec

L'australien Sundance Resources, qui pilote le développement du projet minier de fer de Mbalam-Nabeba, à la frontière entre le Cameroun et le Congo Brazzaville, a clôturé le 7 août son appel d'offres pour la réalisation de ses infrastructures ferroviaires et portuaires.

D'après un communiqué de la junior minière Sundance Resources, basée à Perth en Australie, plusieurs consortiums internationaux se sont positionnés pour répondre à l'appel d'offres qu'elle a lancé pour la réalisation des infrastructures ferroviaires et portuaires autour du projet minier de fer de Mbalam-Nabeba, à la frontière entre le Cameroun et le Congo Brazzaville. Six de ces consortiums seraient menés par des sociétés chinoises de BTP. Une indication qui montre que le groupe minier, qui avait annulé son rapprochement avec Hanlong mining en avril 2013, pourrait trouver un autre soupirant venu de l'empire du milieu, soutenu par un établissement financier pékinois. Cette solution avait d'ailleurs la préférence de Giulio Casello, le directeur général de l'entreprise, après l'échec du précédent deal : "Au lieu d'un rachat, nous nous acheminons plutôt vers une coentreprise avec un groupe chinois. C'était d'ailleurs notre option préférée au départ, avant les premiers contacts avec Hanlong. Et pour aboutir, nous gardons le soutien crucial du régulateur chinois, la puissante Commission nationale pour le développement et la réforme (NRDC, le régulateur chinois des investissements à l'étranger), qui a l'oreille des grandes banques chinoises", expliquait-il alors.

Différents partenariats
Plus de 2 milliards de dollars seront nécessaires pour la réalisation d'une voie ferrée de 510 km au Cameroun, et 537 millions de dollars pour celle du port minéralier de Lolabe. Différents partenariats seront envisagés avec les groupements candidats pour la construction : Ils investiront dans les infrastructures, soit en échange d'une prise de participation dans Sundance resources, soit contre un quota de minerai réservé sur la production. Un système qui rappelle celui mis en place en 2011 par le tycoon australo-roumain Frank Timis avec ses partenaires chinois dans le projet de fer de Tonkolili en Sierra Leone.

Selon les dernières estimations fournies par Sundance, la mine doit produire 35 millions de tonnes de fer pendant 20 ans. Le groupe australien a signé ses conventions minières avec le Cameroun et le Congo Brazzaville fin 2012 et escompte entrer dans la phase d'exploitation avant 2017. Mais ce projet de Mbalam-Nabeba est en compétition avec plusieurs autres mines de fer en Afrique subsaharienne, elles aussi en développement, en particulier ceux de Belinga au Gabon, des monts Avima au Congo-Brazzaville ou encore du Simandou en Guinée.


1.8.13

Cameroun - Industries extractives: L’Etat a encaissé 677 milliards Fcfa en 2011

 DOUALA - 01 AOUT 2013
© Alain NOAH AWANA | Le Messager

C’est le total des revenus provenant du secteur des industries extractives perçus par l’Etat au cours de l’année concernée, selon le rapport de conciliation présenté par le cabinet Moore Stephens. Le Cameroun confiant dans son admission comme pays conforme à l’Itie.
 
 
L’Etat du Cameroun a encaissé, au cours de l’année 2011, la rondelette somme de 677,932 milliards Fcfa provenant du secteur des industries extractives. L’annonce a été faite mercredi 31 juillet 2013 à Yaoundé, lors de la présentation du rapport de conciliation de l’exercice 2011, dans le cadre du processus de l’Initiative de transparence dans les industries extractives (Itie). D’après les chiffres avancés par le conciliateur, le cabinet Moore Stephens, les flux de paiements conciliés déclarés par les régies financières s’élèvent à 677,235 milliards Fcfa. Ceux déclarés unilatéralement par les sociétés sont totalisés à 284 millions Fcfa. Tandis que les chiffres déclarés de manière unilatérale par les régies financières sont de l’ordre de 412 millions Fcfa.

Selon les explications du cabinet chargé de la conciliation, et après ajustement des chiffres, l’écart net non concilié sur les flux financiers reçus directement par l’Etat s’élève à près de 50 millions Fcfa. Ce qui représente 0,007% du total des paiements en numéraire. Cet écart se trouve en dessous de la marge d’erreur acceptable qui est de 1% exigé par le Comité Itie. Le rapport présenté sous la présidence d’Alamine Ousmane Mey, ministre des Finances, explique que ces revenus sont issus essentiellement du sous-secteur des hydrocarbures avec 97,5%. Le transport pétrolier et le sous-secteur des mines représentant respectivement 2,4% et 0,1%. S’agissant de la contribution par entreprise, on note que la Société nationale des hydrocarbures (Snh) vient en tête avec un peu plus de 550 milliards Fcfa (soit 81%), suivi de Pecten (7%) et Total (5%).
Statut de « pays conforme » : la confiance règne


Telles sont les principales informations contenues dans ledit rapport qui est rendu public deux semaines exactement avant la tenue du conseil d’administration de l’Itie prévu à Dar-es-Salam (Tanzanie) le 13 août prochain. C’est au cours de cette rencontre internationale que le Cameroun accèdera au statut très recherché de « pays conforme » ou tout simplement radié du processus. Une date importante qui tient en haleine toutes les parties prenantes dans la mise en œuvre du processus au Cameroun. On l’a d’ailleurs senti lors de la présentation du rapport de 2011. Même si les Camerounais semblent, après un premier échec, aller cette fois avec beaucoup de confiance. « Nous n’osons pas croire que nous ne serons pas déclarés conformes », a indiqué Robert Mouthé Ambassa, directeur général de la société Perenco, parlant au nom des entreprises représentées au sein du Comité Itie. A sa suite, le ministre des finances n’a pas manqué de marquer la même assurance. Alamine Ousmane Mey sait que le Cameroun est à la croisée des chemins, mais il confirme déjà que le pays se prépare à la production du rapport de conciliation de l’exercice 2012.

Le Cameroun a obtenu, lors de la conférence mondiale de l’Itie en mai dernier à Sydney (Australie), que la deuxième et ultime tentative porte sur le rapport de 2010. L’une des exigences était qu’il publie, avant le 13 août 2013, le rapport présenté mercredi. Les membres du comité de mise en œuvre du processus de l’Itie au Cameroun ainsi que les parties prenantes ont dû se mobiliser de manière exceptionnelle pour y parvenir. Par ailleurs, expliquent certains, pendant le travail de conciliation, un autre était effectué en parallèle pour la validation de ce rapport 2011. La validation est un audit qui vérifie si toutes les procédures de conciliation ont été respectées. Ce jeudi 1er août, une réunion est prévue au ministère des Finances pour justement présenter les résultats de cette validation. Et après, il ne faudra plus que croiser les doigts. Dans tous les cas, comme le souligne Duplex Kwenzop, représentant de la société civile au sein du Comité Itie, « ça va passer ou ça va casser ».


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